chapitre 9
J'essaye encore une fois de me relever mais cette fois ci je reste au sol, complètement paralysé.
Stain: on peut dire que t'es tenace toi. Je t'ai touché au moins dix fois et pourtant tu t'es relevé alors que tu n'aurais pas dû.
Les deux jeunes filles qui étaient toujours là et qui ont assisté à la scène crient et prennent leur jambe à leurs cou.
Stain: c'est malin ça ! Tu me le paieras pacotille d'héroïne.
Il saute au dessus de la ruelle et marche probablement sur les toits.
Akumi: putain c'est pas vrai, dis je en essayant de me relever.
Je parviens difficilement à me mettre sur mes coudes et regarde l'autre jeune fille.
Akumi: tu pouvais pas fuir comme tes copines ?
- ce... ce ne sont plus mes amies.
Akumi: roh je m'en fous !
Je pose mes mains sur le sol mais je relâche tout. Je commence à m'agacer et le fait ressentir en lâchant un petit cri.
- attends, je vais t'aider.
La fille me prends par les côtes et me porte facilement afin de m'aider à me mettre sur mes jambes, puis me relâche mais je tombe d'un coup.
- oh excuse moi ! J'ai pas fais exprès !!
Akumi: je te promets que si mon nez est cassé tu ne reverras pas la lumière du jour.
Je l'entends déglutir bruyamment et maintenant elle hésite à m'aider.
Akumi: qu'est ce que t'attends ? J'ai pas envie qu'une fourmie rentre dans ma bouche !
- oui pardon.
Elle me relève et cette fois ci elle ne me lâche pas. Mon dos se pose contre le mur de la ruelle et je tourne la tête, un peu plus facilement, vers mon sac. J'espère que la cassette n'a pas pris chère.
- je ne pensais pas qu'une fille comme toi pouvait tenir tête à un adulte.
Akumi: une fille comme moi ?
- oui, une petite collégienne qui sort du collège quoi, dit elle avec un petit sourire.
Akumi: tu me fais regretter de t'avoir aider.
Son petit sourire s'estompe et elle baisse la tête.
- mais en fait je voulais te dire que...
Je reporte mon visage vers elle.
Encore des remerciements ? Oh non pitié.
- t'as fais n'importe quoi ! Dit elle énervée.
Hein ? Mais je viens littéralement de la sauver elle et ses deux camarades d'une tentative d'assassinat.
Akumi: non mais oh ! Tu te prends pour qui ? Tu crois que je t'ai sauvé par plaisir ou quoi ?!
- cet homme m'a défendu !
Je m'arrête en levant un sourcil.
- tu t'es fié à son apparence mais pourtant c'est un homme qui a voulu me défendre.
Akumi: t'écoute les info ou pas ? Ça doit être littéralement lui le mec qui tyrannise et terrorise tous les lycéens et lycéennes du coin.
- non il n'est pas comme ça. Il est pour la justice, légalité pour tous !
Je ne parle pas l'instant à continuer.
- ces deux filles étaient bel et bien mes amies avant, mais depuis une semaine elles ne font que de m'insulter et à me demander de l'argent car j'aurais pris le petit ami d'une des filles.
Akumi: attends donc pour une histoire de gars elles te font la misère ?
Je bouge enfin mes bras et détends petit à petit les jambes. Elle hoche de la tête en signe d'approbation.
- ce Stain m'as trouvé ici avec ces filles et il a voulu me défendre. Mais t'a tout gâché.
Akumi: hé ! J'te ferais dire que j'étais pas au courant moi !
- mais t'as quand même eu l'audace de lui tenir tête. Je trouve ça quand même admirable.
Elle se relève et je fais de même. Je tourne les talons et récupère mon sac qui était au sol.
Akumi: la prochaine fois, mets des punaises dans leurs chaussures lorsque tu iras au lycée.
Puis je pars de cette ruelle. C'est malin maintenant, j'espère que Hawks ne rentre pas tôt, lorsqu'il verra mon uniforme abîmé et avec des trous il va me finir. Sans compter que j'ai quelques bleus et des cicatrices en supplément.
Une fois rentrée, je reste un moment à l'entrée sans bouger. Personne n'est là, même les gars qui sont devant normalement ne sont pas là. Suspect non ?
Je pose mon sac à côté des escaliers et sors la cassette en priant intérieurement qu'elle ne soit pas casser. Je lâche un court soupir de soulagement lorsque je vois qu'elle est intact.
Comme c'est un homme qui aime le vintage, Hawks a acheté un lecteur. Pour mon plus grand bonheur afin de regarder de grand classique du cinéma et en supplément de tuer les heures qui passent dans cette maison.
J'allume la télé et me fais un thé au matcha afin de visionner au mieux cette cassette. Lorsque je la mets en route, je peux me voir dessus quand j'étais en prison avec mon ancien psychiatre dans une salle terne, j'étais attaché des chevilles et des poignets sur la chaise ainsi qu'une ceinture afin de m'empêcher de ne trop bouger.
Ils m'ont bien eu... Ils m'avaient d'abord demander si je voulais être filmer, ce que j'avais refuser, mais ils l'ont quand même fait.
"- séance sept, patiente Akumi Shigaraki, âge treize ans, père All for One et mère inconnue. Incarcéré à Tartare à l'âge de douze ans, condamné à perpétuité pour homicide volontaire, Imposture, vol, chantage et dégradation.
Akumi: ça fait beaucoup "
Akumi: j'avoue que c'était beaucoup.
" - alors dis moi, comment va tu depuis la dernière fois ?
Akumi: j'ai pas peu vraiment dormir à cause de quelqu'un qui me surveillait derrière les barreaux... Je jette un œil à l'autre pervers.
Il trifouille quelques papiers.
- dis moi pourquoi ton père a voulu que tu te fasses passer pour Haruka Gildmann. Petite fille de sept ans qui a disparue quand elle était en voyage d'affaire avec son père en Russie.
Akumi: oh elle ? Son père devait des dettes au mien, il n'a jamais voulu coopérer.
- donc ton père t'a demandé de te faire passer pour sa fille afin de l'assassiner ?
Je hoche de la tête.
Il note sur ses papiers.
- Alexander Gildmann, un américain de trente sept ans qui a emménagé au Japon auprès de sa femme. Père de trois enfants, Riusuke dix ans, Haruka sept ans et Jisoo cinq ans au moment des faits. Il était un chef d'entreprise qui avait du sucées dans son pays natal ainsi qu'au Japon.
Akumi: vous êtes informé dis donc.
Il me regarde en levant un sourcil.
- c'est normal. Je connais la vie de toute les personnes que tu as tué, y compris la tienne.
Akumi: ça m'étonnerait.
- ah bon ? Alors tu peux me dire comment était la vie chez eux ?
Akumi: franchement, c'était l'endroit où j'étais le plus à l'aise. Mais je n'oubliais évidemment pas mon objectif. J'ai bien failli me faire attraper par contre je m'en rappelle.
- tu avais aussi dix ans lorsque tu as pris la place de Haruka.
Akumi: oui, tout le monde était content de la voir. Mais Riusuke était plutôt froid avec elle j'ai remarqué, par contre elle et sa petite sœur etaient inséparables. Je peux vous dire que cela m'a vraiment agacé. Mais...
Je laisse mon regard plonger dans le vide.
Akumi: elle était si petite, si influençable. Je pouvais lui faire gober n'importe quoi, un jour un policier me suspecté et nous l'avons tuer. Toutes les deux, Jisoo était aussi complice du meurtre.
- vous avez assassiné un policier... Comment as tu pu influencé une petite fille de cinq ans à faire une atrocité de la sorte ?
Akumi: je lui ai fais croire qu'il voulait que je reparte en Russie. Pendant que je coupais les freins de sa voiture, elle guettait. Nous sommes ensuite parties sur une route près de la maison où il passait et j'ai poussé Jisoo sur la route. Elle pensait qu'elle allait mourir mais le gars a remarqué que ses freins ne fonctionnaient plus et il a foncé contre un arbre. Le choc était tellement violent qu'il est mort du premier coup.
Il note tout sur un carnet et sort des photos d'une pochette.
- nous avons retrouvé des clichés de toi avec la famille.
J'essaye de me pencher malgré le fait que j'étais attaché.
Akumi : effectivement c'est moi.
- tu jouais parfaitement ton rôle. Tu arrivais à te mettre dans le moule et s'en ai même terrifiant je te l'avoue.
Akumi: je suis flattée alors.
- Karuki, la mère de famille, te soupçonnait avant que tu ne passe au meurtre général de la famille.
Akumi: j'avoue qu'à ce moment là j'avais un peu stresser ! C'était une semaine avant que père me demande de mettre le plan en marche. J'avais pourtant fais attention à ne pas me faire remarquer, comme d'habitude...
- tu as essayé d'emmurer un homme de ménage vivant avec l'alter que ton père t'a donné, tu as empoissonné la nourriture de Riusuke, de mettre feu à la voiture de Alexander et tu as même mis une élève de l'école primaire à l'hôpital après lui avoir cassé la jambe. De plus je retiens le fait que tu as tenté d'assassiner une première fois la petite Jisoo. Tu as tenté d'assassiner tout le monde sauf la mère, pourquoi ?
Akumi: je n'en suis pas sûr vue que je ne connais pas ma mère, mais j'ai entendu dire qu'elles pouvaient reconnaître si une personne était belle et bien leur enfant. Au début elle ne me soupçonnais même pas, mais après des semaines elle a commencé à se méfier même si elle le cacher.
- le soir du meurtre. Raconte moi.
Akumi : dans un premier temps, j'ai empoisonné encore une fois la nourriture de Riusuke. Et cette fois ci il s'est retrouvé à l'hôpital, lorsque nous l'attendions dans la salle d'accueil j'ai demandé à aller aux toilettes, mais ce n'était pas pour y aller évidemment. Je suis allée dans la chambre de Riusuke qui était endormi, j'avoue que j'y étais allé fort. Je l'ai étranglée et j'ai mis un coussin sur sa tête afin qu'il ne hurle pas.
Je replonge mon regard dans le vide.
Akumi: ils ont essayé de le réanimé mais il etait bien mort.
- as tu des regrets ?
Akumi: peut être... C'est toujours horrible de retirer la vie de quelqu'un...
Je le regarde et souris.
Akumi: je rigole, que quand c'est des personnes malhonnête. Riusuke avait mon âge ça m'a fait quelque chose, mais déjà il n'aimait pas sa soeur et il s'amusait à l'embêter à l'école avec ses amis.
- vous êtes ensuite tous rentrés au domicile familial, la famille dévasté.
Akumi: oui, j'ai moi même du faire semblant d'être triste et de consoler Jisoo. La pauvre, elle qui ne s'exprimait pas avec des mots de base à cet instant on aurait dit qu'elle était muette et qu'elle ne savait que communiquer par les sanglots.
Akumi : une fois au domicile, les deux parents se sont mises à se disputer. Je suis montée à l'étage avec Jisoo et une fois dans la chambre de Haruka j'ai sortie de sous le lit l'arme qui m'a servi à assassiner la famille.
Au moment où j'avais fini de recharger le flingue Jisoo était rentrée dans ma chambre, elle a tentée de fuir mais je l'ai attrapé par le bras et l'ai enfermé dans sa chambre. Elle sanglotait et frappait sur la porte pour que je lui ouvre. Les parents n'entendaient toujours rien tellement ils hurlaient, je suis descendu jusqu'en bas et j'ai éteint le courant.
Je relève la tête vers le psychiatre qui était concentré à écrire et à m'écouter. Lorsque je m'arrête il reporte son regard vers moi.
- tu as peur de raconté la suite ?
Akumi: non. Je savais que Jisoo avait peur du noir et à ce moment là on entendait plus de sanglot, les parents tentaient désespérément de nous appeler et de trouver des bougies pour éclairer la maison, mais seul la lueur de la lune éclairait les pièce à ce moment là. J'ai tiré une première fois dans le ventre de Alexander. Il m'avait dit:
"Haruka... Qu'est ce que tu fais avec ça ?"
Je lui ai dis qu'il n'avait toujours pas pigé que je n'étais pas sa fille et que j'étais la fille de son boss ? À ce moment il était pris de panique comme tous les autres avant lui. Il m'a supplié pour pas que je ne touche à Karuki et Jisoo, je lui ai dis que je ne le ferais pas si il écrivait ce que je lui dicte.
L'homme cherche dans ses papiers une feuille et me l'a mets en face.
- cette fausse lettre de suicide ?
Akumi: exactement, au passage Haruki a voulu m'attaquer après que j'ai tiré sur son mari mais avec mon alter de brouillard elle s'est perdue encore un moment dans les pièces, c'était amusant.
Quand il a fini je lui ai collé une balle dans la tête et son sang était étalait dans le grand salon. La brume s'était dissipé et Karuki nous a retrouvée facilement et elle a hurlée lorsqu'elle m'a vue près de son mari arme à la main et lui au sol une balle dans la tête.
Je soupir bruyamment et tourne mes poignets et fermant les poings.
Akumi: elle m'avait hurler en me disant qu'elle savait que je n'étais pas sa fille, lorsqu'elle était assez près de nous je lui ai tiré dessus deux balles.
- selon l'autopsie, une prés du coeur et l'autre en pleine tête aussi.
Akumi: exact.
- c'est fou que tu es fait passer cela pour un suicide en faisant porter le chapeau à Alexander.
Akumi: je sais, c'était le plan de mon père. Quand j'ai disposé les corps afin de rendre la scène réaliste je me suis retournée pour brûler les gants mais j'ai vue que Jisoo était sortie je ne sais comment de sa chambre. Je n'ai pas hésité, j'étais surprise c'est tout. Je me suis approchée d'elle en regardant le nombre de balles qui me restait dans mon arme tout juste une. J'ai pointé mon arme vers elle, elle tremblait énormément et reniflait bruyamment.
" Bonne nuit ", c'est la dernière chose que je lui ai dis avant de tirer.
- comment explique tu la mystérieuse disparition de Haruka.
Akumi : une mise en scène encore une fois. Lorsque je suis sortie de la maison après le meurtre j'ai fais mine de courir pour faire en sorte que les caméras me remarquent et sur le bord de la route avec des complice de mon père on a mis en scène un kidnapping. De quoi marquer une triste fin pour la famille Gildmann. "
À la fin de la vidéo, je tourne la tête vers la vitre teintée et fais un signe de main avec un petit sourire, probablement pour les gardes qui étaient derrière.
La vérité, c'est que maintenant je me sent mal d'avoir tué cet enfant. D'avoir du tuer des enfants, qui parfois avaient mon âge ou étaient plus jeunes que moi.
Ce soir là je n'ai même pas peu tuer Jisoo Gildmann.
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hey !
j'espère que vous allez bien ?
je voulais juste vous prévenir que je ne serais pas toujours actif, y'a le bac et je révise comme une malade 🥲
bon après vous allez me dire de base je suis pas trop actif... c'est vrai.
en tout cas j'espère que vous aurez aimé ce chapitre et que vous en aurez appris un peu plus sur Akumi, surtout sur sa personnalité qui commence un tout petit peu à changer.
je me suis inspiré du film Orphan aussi pour ceux qui auront reconnu :)
voici une image de la petite Jisoo aussi !
prenez soin de vous 🦦🤍
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