chapitre 10

Hawks: qui t'a passé cette cassette ?

On était assis face à face à la table de la salle à manger. Il est vingt deux heures et je passe un sale quart d'heure.

Hawks: Akumi. Je ne rigole pas.

Pour la première fois, il était très sérieux. Il avait les poings serré et a posé bruyamment la cassette entre nous deux, les sourcils froncés et la mâchoire serré.

Hawks: cette cassette est confidentielle, personne ne doit savoir que tu l'a surtout qu'elle parle de toi. Il t'est interdit d'avoir ça à la maison. Si la prison s'en rends compte, elle va penser directement à toi et croire que tu l'a volé.

Akumi: c'est vrai que avant de sortir j'ai eu le temps de faire un petit tour, dis je avec ironie.

Hawks: Akumi.

Akumi: c'est ton pote Eraser Head qui m'a donné cette cassette, comment il a eu ? J'en sais rien.

(oui au final je change d'avis sur mon idée, c'est Aizawa qui passe directement à Akumi et ce n'est pas Onikure qui l'a récupère)

Il se détends un peu et lâche un soupir de soulagement avant de se lever et de prendre son téléphone et de composer un numéro.

Hawks: va te coucher. Bonne nuit...

Je me lève et monte dans ma chambre. Je l'ai entendu discuter avec le directeur Nezu.

C'est si grave que cela que j'ai cette cassette ?  Puis il doit y en avoir d'autres, vue que celle là était ma séance sept avec le psychiatre.

Je tapote mon coussin et m'installe dans mon lit. J'ai toujours pas demandé à Hawks pour sortir ce week-end avec Ashido, depuis le début de la semaine j'ai fais que merdé alors il acceptera sûrement pas. Je me tourne sur le côté et gauche et ferme les yeux.

Yuri: ce soir monsieur Hawks, le grand numéro deux veut vous inviter.

Je resserre ma queue de cheval et la rousse me pose mon bol de céréales sur la table. Je m'installe en face de Hawks qui était entrain de regarder son téléphone en buvant son café.

Hawks : ouais je viens de recevoir un message de sa part.

Akumi: pour que cet homme te veut chez lui t'a la côte dis donc.

Yuri: oh t'es déjà levé ?

Elle a dit cela d'un air dépité.

Akumi: ton chéri t'a plaqué pour que tu sois aussi désagréable ?

Elle me fusille du regard et part en direction du placard à balai près de l'entrée. J'ai touchée là où il le fallait.

Hawks: y'a déjà de l'électricité dans l'air alors qu'il n'est que sept trente...

Akumi: pourquoi il t'invite le roux ? Demandais je en prenant une cuillère de céréales.

Il hausse des épaules et avale ce qu'il a dans la bouche.

Hawks: une réunion peut être ? Je devrais lui demander plus détails.

Il re-tapote sur son téléphone et j'allume la télé.

- hier soir, l'homme qui terrorisé les jeunes de Musutafu a été arrêté.

- selon des témoignages, il suivait principalement des jeunes filles afin de voler leurs sous vêtements. L'homme de trente deux ans sera jugé devant la cour dans quelques jours.

Je pose mon verre de thé sur la table et rigole.

Akumi: et lui il va prendre perpet' ?

Hawks: je pense que si voyons, c'est un pervers.

Akumi: un pédophile surtout. T'en connais beaucoup des mecs de trente deux ans qui vole les sous vêtements de JEUNES filles ?

Il sourit amusé.

Hawks: c'est vrai, j'en connais même pas du tout. Mais crois moi qu'il va pas s'en tirer comme ça.

Akumi: si la justice ne fait rien, crois moi aussi que c'est la population qui va s'en prendre à lui.

Il acquise de la tête et tape des mains avant de se lever.

Hawks: aller on y va !

Une fois devant le lycée je descends de la voiture, j'entends la vitre se baissait et Hawks m'interpelle.

Hawks: avant de partir, j'ai quelque chose à te donner.

Il me tends ce qu'il semble être une boîte avec un papier cadeau.
Je regarde autour de moi et tout les autres lycéens qui arrivent nous regarde avec des petits rire, pourquoi faire cela en publique ?

Je prends le paquet de ses mains et l'ouvre.

Akumi: un téléphone ?

Hawks: oui, comme ça tu pourras m'appeler si y'a un problème.

Akumi: d'accord, super initiative. Mais franchement un téléphone à caplet ?

Je lui montre le petit portable qui fait à peine la taille de ma main tout en essayant de le cacher du regard des autres.

Hawks: tu vois tu deviens comme les personnes de ton âge, jamais content de ce que tu as. Dis toi que j'ai eu du mal à coopérer pour que t'es un téléphone, à la base tu ne dois pas avoir d'objets électronique personnel.

Akumi: bon... Je range le téléphone dans mon sac, on va dire que c'est mieux que rien.

Hawks: fais attention c'est mon premier téléphone j'y tiens beaucoup !

Ah... C'est pour cela alors.

Hawks: j'ai déjà mis mon numéro dedans alors tout est bon. Tu connais le numéro de la police ou des pompiers ?

Akumi: si tu savais le nombre de fois où j'ai du les appeler, je le fais les yeux fermés maintenant.

Hawks: super alors, j'ai pas besoin de m'inquiéter bonne journée !

Je lève mon pouce en l'air et pars en direction du lycée. Sur le petit chemin je me perds un peu dans mes pensées quand tout un coup quelqu'un me bouscule et fais tomber mon sac, que je rattrape de justesse avec mon avant bras. Je regarde la personne qui vient de le faire.

Katsuki: marche plus vite la collégienne !

Je jure dans ma barbe et remets convenablement mon sac pour marcher plus vite et lui donner à mon tour un coup d'épaule en le dépassant. Je tourne la tête pour le voir et il est légèrement dérouté avant de froncer les sourcils et marcher encore plus vite. Nous voilà côte à côte en se bousculant pour savoir qui de nous deux va arriver le premier en cours.

Nous changeons nos chaussures à une vitesse hallucinante et attirant le regard des autres élèves, surtout lorsque nous sommes dans le couloir où nous nous bousculons et malheureusement mon corps n'est vraiment pas adapté pour me frotter à lui, je tombe toujours par terre mais je me relève toujours afin de le dépasser.

Une fois devant la porte de la salle je le bouscule de toute mes forces afin d'attraper la poignet, mais lui me bloque la main avec la sienne. Je réussi je ne sais comment à ouvrir la porte, mais le blond m'empêche de rentrer afin de poser son pied avant moi. Je lui écrase le pied.

Katsuki: mais tu joues à quoi ?!

Akumi: retire ta main de moi ! Je sais pas où t'a traîné !

Il resserre son emprise et je décide alors de lui mordre la main.

Katsuki : haaa ! Mais t'es pas net !

Akumi: casse toi !

Je me baisse et rentre enfin dans la salle. Je me m'assois sur le sol de la classe en reprenant ma respiration.

Akumi: gagné...

Katsuki: sale tricheuse ! Tu m'a écrasé le pied et mordu la main !

Akumi: c'est moi la tricheuse ? Qui m'a balancé sa chaussure sur ma tête et qui a pas arrêté de me pousser dans les couloirs ?!

Katsuki: ouais bah-

Tenya: Akumi ! Katsuki !! Nous sommes en classe évitez de déranger ceux qui révise leur contrôle du jour.

Je me relève en remettant en place mon uniforme en laissant un dernier regard menaçant à Bakugo.

Une fois installé à ma place, je remarque tout les quelques personnes présente sont entrain de réviser, même Bakugo. Il avait parler d'un contrôle le gars à lunette ? C'est quoi cette histoire ?

Je sors tout de même un cahier et tapote avec mon index la couverture.

?: Oh Akumi tu es là !

Je relève la tête et remarque une fille au cheveux avec une queue de cheval noir. Yaoyorozu Momo, l'une des filles les plus populaires de seconde et la fille d'une grande famille riche.

Elle se rapproche de moi tout en souriant cahier à la main.

Momo: je me suis portée volontaire pour t'écrire et te donner les cours, j'ai pas ton numéro, c'est dommage j'aurais peu te les envoyer hier ducoup.

Akumi: ok... Au fait, c'est quoi cette histoire de contrôle ?

Momo: notre professeur de mathématique va évaluer notre niveau, c'est pour ça que tout le monde ressort ses anciens cahier de leçon afin de réviser. Tu ne révise pas toi ?

Je lui montre mon cahier en levant les sourcils nonchalamment.

Akumi: bah si, tu vois pas mon cahier ?

Momo: tu révise l'art à la place des maths je vois ça, ricane t-elle.

Je regarde le cahier que j'ai dans les mains et le repose en soufflant.

Momo: si tu n'a pas tes cours du collège je peux te prêter les miens si tu veux ? J'ai déjà révisé alors ça ne me pose aucun problème, sourit-elle.

Je déteste son sourire.

Je hausse des épaules en faisant un petit signe de tête. Si elle pouvait même me donner tous ses cahiers du collège ça m'arrangerait, je ne connais rien du programme du collège... Même de primaire.

Elle me pose le cahier et part vers sa table pour chercher son cahier de maths.

Je me retourne afin de l'observer et je remarque qu'elle adresse une bref banalité à Todoroki. Ce dernier remarquant mon regard m'observe à son tour. Puis Yaoyorozu revient, je détache mon regard du bicolore une fois que l'ébène est prêt de moi.

Momo: voilà mon cahier, j'espère qu'il te servira.

Akumi: merci.

Momo : dis... Je voulais savoir un truc.

Akumi: dis toujours, j'ouvre son cahier afin de lire la première page

Momo: me déteste tu?

Je lève mon visage vers elle en arquant un sourcil.

Akumi: si je te réponds lorsque tu me parle, cela veut dire que je ne te déteste pas.

Elle sourit.

Akumi : mais pas que je t'apprécie fortement non plus.

Momo: c'est déjà ça ! Je te laisse réviser.

Elle repart le sourire aux lèvres, la première sonnerie retentit et je referme le cahier.

Je comprends rien à ce qu'elle a écrit. Elle se complique la vie à vouloir faire des choses trop complexe alors que c'est simple au final...

Le cours de littérature passe rapidement et nous voilà en pause.

Mina: alors Akumi, tu as peu demander à ton oncle pour ce week-end ?

Cela devait arriver un moment.

Akumi : j'ai demandé, mais j'ai pas eu de réponse retour. Il travaille beaucoup en ce moment.

Bon y'a une part de mensonge et de vérité, je m'améliore de jour en jour on dirait.

Mina: oh t'inquiètes pas, si tu n'est pas libre je vais aller en course avec ma mère.

Elle essaye de le cacher mais j'ai bien vue qu'elle était déçu au fond.

Denki: vous avez réviser pour le contrôle de maths de tout à l'heure ?

Kirishima: ouais, mais bon les maths c'est pas trop mon fort quoi...

Denki: au fait Akumi t'étais dans quel lycée avant ?

Il me pose une colle, j'en connais aucun moi de collège.

Akumi: euh... Un collège un peu loin de ma maison, il s'appelait le collège Hiratsu.

Denki: connais pas, dit il en haussant des épaules.

Normal que tu connaisses pas, je viens de l'inventer.

Ils parlent encore quelques instant avant qu'une autre personne arrive vers nous.

Kirishima : Bakugo ! Toi tu vas tout déchirer au contrôle n'est ce pas ?

Bakugo: arrête de dire ça, je le sais déjà.

Il est d'une confiance.

Akumi : tu pense vraiment réussir ?

Il me fusille du regard.

Bakugo: je sais déjà que je vais avoir la meilleure note de la classe, parce que je suis le meilleur, toi dans ta campagne perdu t'a du rien apprendre mise à part trier des feuilles.

Kaminari qui était debout derrière moi se retient de rire, mais je lui colle mon poing dans son estomac pour lui donner l'envie de s'esclaffer.

Akumi: je vais avoir une meilleure note que toi le chihuahua.

Bakugo: arrête avec ce surnom, dit il en se levant.

Akumi : Kirishima ! Attrape la laisse !

Le blond sert des poings et je peux même apercevoir une veine sortir de son front. Ce qui fait rire Ashido et éclater de rire Kaminari qui se retenait depuis longtemps.

Je me lève de ma chaise et récupère le cahier de Yaoyorozu.

Kirishima: bah qu'est ce que tu fais ?

Akumi: ça sent trop le chien mouillé ici, vérifie que la bête ne s'est pas fait dessus.

Katsuki: JE VAIS LA BUTER !

Une fois dans la cour, je relis les notes de l'ébène, mais je ne comprends toujours rien. Bon après tout j'ai les bases, donc ça ne devrait pas être si compliqué que cela.

Qu'est ce que je raconte ? Je dois montrer à l'autre que je suis la meilleure et faire taire un peu son égo. Mais j'ai jamais été au collège moi, je sais pas ce qu'ils apprennent. Me voilà à un niveau inférieur à eux à force de traîner sur les bancs de l'école primaire et d'apprendre à faire des soustractions avec des gens qui ont même pas votre âge.

Je souffle d'exaspération et remarque que le soleil et parti, il va pleuvoir ?

Je relève la tête et remarque que ce n'est pas un nuage mais une personne.

Shoto: j'ai vue que Yaoyorozu t'a donnée ses cahiers de l'an dernier.

Akumi: tu fais vraiment peur tu sais ?

Je suis un peu culotté de dire une telle chose.

Il hausse des épaules et me tends un cahier.

Shoto: j'ai mes cours si tu veux, tu peux les lire et si tu comprends pas...

Il se perd quelques instant dans mes yeux, probablement à réfléchir à ce qu'il va dire. Finalement, il préfère faire demi-tour sans finir sa phrase. Ils sont vraiment pas net dans ce lycée.

J'ouvre tout de même son cahier et c'est vrai que c'est  plus compréhensible que celui de Yaoyorozu.

" Akumi: papa, tu sais lors de ma dernière mission les Kiruse m'ont emmenés à l'école, j'ai appris pleins de choses ! "

J'avais six ans lorsque je suis revenue de mission et j'étais tellement contente de revoir mon père. Je voulais lui raconter ce que j'avais appris à l'école, même si c'était la maternelle j'étais quand même contente.

Il ne m'avait même pas regarder, il préférait admirer ses brainless.

Je m'approche encore plus de lui en lui aggripant la jambe.

Akumi: papa ! J'ai appris une chanson là bas, tu veux que je te la chante ? Papa !

A.F.O: lâche moi !

Il m'avait attrapé par les vêtements, m'étranglant presque avec le col de ma robe, et m'a jeté au sol comme un chiffon.

A.F.O: l'école n'est qu'une perte de temps, tu n'apprendra rien d'intéressant là bas. Ce n'est pas dans cet endroit que tu apprendra à faire des choses extraordinaires et c'est pas une putain de chanson qui va me faire changer d'avis sur toi, tu n'est qu'une erreur.

Les larmes commençaient à me monter et je sent quelqu'un m'aider à me relever.

A.F.O: Daruma. Éloigne loin de moi et contact Tenko.

Daruma: oui.

Le docteur me prends la main et m'emmène dans son bureau, là où de nombreux gadgets traînaient et que j'appréciais regarder et toucher.

Assise sur son bureau je l'observe soigner mes plaies.

Akumi: papa n'est pas content du travail que j'ai fais ? Pourtant j'ai tué le monsieur et la madame, alors qu'elle était gentille.

Daruma : ton père a pas l'habitude de faire des compliments, mais si tu es en danger il viendra ne t'en fais pas.

Un adolescent âgé de douze ans ouvre la porte et je viens dans ses bras et il me rends son étreint"


Tu parles. Cela va faire trois ans que je suis pas rentrée à la maison et il en a rien à faire.

Mais il avait raison sur une chose, l'école c'est de la merde.

Ectoplasm: bien, maintenant que je vous ai distribué les copies, vous pouvez commencer.

Dans une parfaite synchronisation, toute la classe tourne leur feuille et certains commence déjà même à écrire. Je lève la tête afin d'observer le reste de la salle et remarque que certains galère déjà, comme Kaminari qui dès le premier exercice compte sur ses doigts.

Après avoir croisé le regard du héros, je reporte mon attention sur la copie. Alors...

Ectoplasm : c'est fini posez vos stylos !

Denki: j'ai galéré... Je déteste les maths.

Mina: tu pense avoir combien Akumi ?

Akumi : tant que j'arrive à dépasser le blond enragé je m'en fiche un peu.

Denki : t'a beaucoup écrit en tout cas.

La sonnerie retentit et nous changeons de salle pour une fois.

Midnight : dans ce cour très particulier, vous allez pouvoir peindre avec un thème précis.

Wouah, alors c'est cela la filière héroïque de Yueï ?

Midnight : prenez place derrière un tableau chers élèves !

En tout cas Midnight est vraiment à fond dans son rôle.

Je m'assois sur une des chaises hautes et devant une des toiles. Je touche même pas le sol... Mais je suis rassurée d'un côté de constater que d'autres filles ne touchent pas le sol aussi.

Un aura malsaine me perturbe en face de moi, je me penche un peu sur le côté pour constater à qui j'ai à faire et c'est à la grappe de raisin vivante. Lui aussi ne touche pas le sol... Il me regarde d'un air plus qu'heureux, qu'est ce qu'il veut ?

Quelqu'un pose, avec la plus grande délicatesse du monde, un tablier sur mes genoux. Aussi surprenant soit-il c'est Bakugo.

Katsuki: si tu veux pas taché ton uniforme et que l'autre nain te regarde mets le.

Akumi: c'est sympathique de ta part ça et très surprenant.

Il s'installe à ma gauche et une autre personne s'installe à ma droite, peut être Kaminari, lui qui veut que parler avec moi en cours.

Cependant je le vois à côté de Sero en plein conversation au loin, je décide de tourner ma tête pour remarquer qur c'est en fait le bicolore de Endeavor qui est assit à côté de moi.

Il tourne son visage vers le mien et je détourne le regarde quand Midnight prends la parole.

Midnight : aujourd'hui vous allez peindre ce qui vous tiens à cœur, une personne, un souvenir ou même un objet.

C'est... Une blague ?

Elle nous dit que nous aurons plusieurs séances et que nous pouvons même continuer nos peintures chez nous.

Lorsqu'elle donne son top départ, beaucoup réfléchissent qu'est ce qu'ils pourront peindre et commencent à dessiner avec un crayon de papier sur la toile. Même le blond à commencer avec un air concentrer et déterminer, je tourne le visage vers le bicolore qui pour lui aussi c'était la page blanche.

Je regarde la toile d'un regard vide.
J'ai pas trop de bons souvenirs de mon enfance à vrai dire, puis des personnes auquel je tiens ? Désolée Hawks je t'apprécie bien mais déjà que tu te fais passer pour mon oncle, hors de question que les gens pensent que je suis gaga de mon " oncle ".

Sinon...

y'a rien d'autre qui me tient à cœur.

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