On marchait dans les rues de Tokyo, Izuku me tenait fortement la main, tout en évitant mon regard. Je savais qu'il s'en voulait pour ce qu'il avait fait, et il avait raison de s'en vouloir. Je ne lui pardonnerais pas de si tôt.

Je voyais le manque qu'il éprouvait, et je savais la raison pour laquelle il allait plus de trois fois aux toilettes lorsque nous allions à la plage. Mais il aurait dû respecter mes principes, je lui avais pourtant intimé que je tenais aux règles de ma famille et que je voulais faire leur fierté en tant que fille unique. Mais ce soir là, il s'est laisser aller, voyant que je commençais à réagir à ces caresses, il aurait dû m'arrêter, mais il n'en fit rien.

Nous arrivâmes devant une maison de taille moyen assez belle, il appuya sur la sonnette. Et avant de le faire une seconde fois, une femme au cheveux verts lui ouvrit et lui sauta au cou en pleurant.
Je pouvais apercevoir des larmes perlées au coin des yeux d'Izuku.

Sa mère porta son attention vers moi en me souriant merveilleusement, elle me pris sans attendre dans ses bras en me caressant la tête, et je répondit à son étreinte. Elle nous fit entrer et on s'assis sur le salon. Izuku évitait toujours mon regard et sa mère semblait l'avoir remarquer.

Elle semblait déjà me connaître puisqu'elle m'appelait par mon prénom. Elle demanda Izuku de monter les affaires a l'étage, et profita de son absence pour me parler. Elle présente ses excuses au sujet de son fils et de l'enfant que je porte, tout en laissant couler ses larmes. M'intimant qu'Izuku se sentait plus que coupable, que c'était peut-être injuste de sa part, mais que je devais lui pardonner. Le fait qu'elle essaye d'aider son fils me remplie d'un sentiment de tristesse inimaginable, je me contenta de lui répondre qu'il me fallait du temps. Lorsqu'Izuku revint, elle nous fîmes monter à l'étage pour m'indiquer ma nouvelle chambre.

- Tu prendra la chambre d'Izuku, je l'aie réaménagée, j'espère que tu t'y sentiras bien.

- Oui, ne vous inquiétez pas !

Je lui souris tendrement et elle me rendis mon sourire. Cette femme était vraiment adorable, mon regard dévia vers midoriya qui me souris timidement.

- Moi, je vais prendre la chambre d'amis. Pour te laisser un peu d'intimité.

- Merci ! Lui répondis-je sans expression.

J'ouvris la porte de la chambre et fut surprise de voir une pièce complètement décorée dans un style féminin. Je restait ébahie un petit moment avant que la mère d'Izuku ne me sorte de mes pensées en me proposant de m'aider a ranger mes affaires, ce que je refusa gentiment.

Lorsqu'il partirent, je me jeta sur le lit en soupirant, tout en caressant mon ventre dans lequel grandissait l'être qui nous unira, Izuku et moi. Je ne pouvais le nier, je l'aimais déjà, je l'imaginais avec une petite bouille aussi mignonne que celle de son père et possédant mes cheveux. Je souris. 

Je n'entendis pas quelqu'un toquer à ma porte, la personne entra, me surprenant entrain de sourire, caressant mon ventre.

- Désolé, je voulais voir si tout allait bien.

Je me leva et pu apercevoir un petit sourire s'esquisser sur son si beau visage. Il m'informa que le dîner allait bientôt être servis. Pendant combien de temps étais-je entrain de rêvasser ? Je descendis avec lui dans la cuisine et nous commençâmes à manger après s'être installer à table.  Je discutais avec la mère du jeune homme qui n'avait toujours pas sortit un mot.

- Alors, pour le bébé ?

Je déglutit en baissant la tête, Izuku tenta de me prendre la main sous la table pour me soutenir, mais je la retira immédiatement. Qu'est ce qu'il pensait ? Qu'il allait obtenir mon pardon aussi vite ?

- Je... je ne sais pas encore. Marmonnais-je en me tripotant les doigts.

- Bien.

Elle tapa dans ses mains, visiblement excitée.

- Demain, on va faire les magasins pour acheter des vêtements pour le bébé.

Je hocha la tête, d'accord avec cette idée. Il valais mieux s'y prendre tôt, pour accueillir le nouveau né.

- Izuku ?

- Je crois que je vais rester ici demain, Maman.

- Pourquoi ?

- Je vous gênerais plus qu'autre chose et...

- Non ! On aura besoin de l'avis du Père pour le choix des vêtements. Et puis, qui va porter les sacs sinon ?

- Mais, on ne connais pas encore le sexe du bébé. Intervenais-je à mon tour.

- Ce n'est pas grave, on va acheter des vêtements pour filles et garçons. Mon chéri, prépare tes cartes bancaires. On va te ruiner demain.

Je ne pue retenir un petit rire avec sa mère, tandis qu'il soupira en se renfrognant sur lui même. Le dîner se finit dans la bonne humeur et j'aida la mère d'izuku à débarrasser malgré ses protestations.

Je finis par monter, suivis par le jeune homme. Lorsque je m'apprêtais à refermer la porte de ma chambre, il la bloqua.

- Je peux t'aider pour ranger tes affaires, si tu es fatiguée. Me proposa-t-il.

- Non merci, je peux le faire toute seule. Répondis-je sèchement en tentant de refermer la porte qu'il ouvrit en me poussant doucement à l'intérieur.

- Écoute, je sais que tu m'en veux, et je peux le comprendre. Mais s'il te plaît, accepte mon aide. Juste pendant cette période, après je te laisserais tranquille.

J'écarquilla les yeux de surprise.

- Je te laisserais vivre en paix avec l'enfant après vous avoir aider à avoir un lieu où vivre et t'avoir trouver une bonne situation financière. Je sortirais de ta vie une bonne fois pour toute.

Je ravala difficilement ma salive et baissa simplement la tête. Il se dirigea, le visage sans expression, vers ma valise pour la défaire et ranger toutes mes affaires dans des endroits convenables. Pendant ce temps, je m'enfuis dans ma couverture pour m'endormir. Même si je lui en voulais du plus profond de mon cœur, je ne pouvais m'imaginer une vie sans lui, surtout avec un enfant qui aura forcément un caractéristique de lui. Mes yeux se remplirent de larmes, mais je les ferma pour m'endormir.

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Nous arpentons pour la cinquième fois ce centre commercial qui commençait à mettre familier. Cela faisait déjà un mois que je vivais avec la famille Midoriya. Sa mère était toujours aussi adorable avec moi, mais Izuku restait toujours aussi triste et tentait par tout le moyen de se faire pardonner. Tandis que moi, ça me fendait le cœur de le voir faire autant d'effort. J'avais décider d'agir normalement avec lui pendant la période de grossesse, je ne pouvais pas le bouder alors qu'il m'aidait et que nous devions discuter quelques fois au sujet du bébé.

- Regarde ça, Venus ! N'est-ce pas adorable comme tout ?

Je reporta mon attention sur le vêtement que me montrait Inko, il était vraiment beau. Une petite combinaison bleue avec des oreilles d'ours.

- C'est vraiment magnifique, on le prend !

Nous continuâmes nos achats tandis qu'Izuku peinait à porte la dizaine de sac. C'était notre petite routine depuis trois semaines.
Ma chambre et celle d'Izuku était remplie d'affaires pour bébé. D'ailleurs, nous devions nous décider où allait dormir le bébé, il devait avoir une chambre à lui tout seul. Et sachant qu'il n'y avait qu'une seule chambre d'amis et que Izuku l'avais pris, la seule initiative me stressait beaucoup.

Je me sépara du petit groupe pour chercher d'autres affaires pour bébé, mais je percuta un homme. Je faillis tomber mais me rattrapa de justesse.

- ÇA VA PAS ! TU PEUX PAS REGARDER OÙ TU VAS IDIOTE !

Lorsque que je relava la tête, je tomba nez à nez avec un homme blond et au pupilles rouges, un air visiblement agressif sur le visage.

- Je vous demanderait de ne pas me traiter d'idiote, ce n'est pas comme si je vous avait marcher sur les pieds.

- ESPÈCE DE...

- Ah, Venus, je te cherchais.

Inko s'approcha de moi, et je pu remarquer le carton de biberon qu'elle tenait.

- On va acheter tout ça, on ne sait jamais si ce sont des jumeaux. Mieux vaux s'y prendre à l'avance.

- Oui !

Je me retourna vers l'homme qui affichait un regard surpris avant de reprendre son expression d'origine et de partir.