chapitre 8
La porte d'entrée claque et je me relève des escaliers pour accueillir le héros ailés les bras croisé.
Hawks: tu m'a fais peur ! cria-t-il en mettant sa main sur son cœur.
Akumi: il est minuit moins quinze.
Hawks: je t'ai dis que j'avais du travail.
Il se déchausse, retire sa veste et part en direction de la cuisine.
Hawks: tu m'a fais à manger ?
Akumi: bah vue que l'autre est pas là...
Il réchauffe son plat composé de purée, d'un steak et des haricots. J'allume la télé en m'installant sur la table du salon, le coude sur la plaque en verre et ma tête reposant dans la paume de ma main.
- le vilain faisant la terreur auprès des collégiens et lycéens n'a toujours pas était arrêté et un autre fait son apparition.
- vous pensez que c'est la même personne, demande la journaliste à son collègue.
- peut être qui sait, en tout cas nous comptons beaucoup sur nos héros pour nous protéger.
Akumi: bah il est où All Might ? À l'hôpital déjà ?
Hawks: arrête... On fait beaucoup de recherche je te signale, dit il.
Il pose son assiette et s'installe en face de moi.
Akumi: c'est pour ça que tu rentre tard, dis je en me mettant face à lui.
Hawks: oui, puis comme ça t'es en autonomie pour rentrer c'était pas très long le chemin?
Akumi: normal. J'ai vue un gamin se faire embêter...
Je joue avec mes doigts sans le regarder, mais je peux deviner qu'il sait arrêter de manger pour m'observer et qu'il a la bouche pleine.
Hawks: t'a fais quelque chose ?
Akumi: j'aurais vraiment voulu défoncer ces gamins, mais bon faut que j'évite.
Hawks: t'a défendu le p'tit c'est déjà un bon pas.
Je hausse des épaules.
Je ne sais toujours pas où est ma place, d'un côté j'aimerais défendre ceux qui ont besoin, mais d'un autre je n'ai pas envie de me soumettre à des règles et protéger des gens qui n'en valent pas la peine.
Je lui passe la télécommande et me lève de ma chaise.
Akumi: je vais me coucher, j'ai cours demain.
Je me lève et commence à monter les escaliers jusqu'à ce qu'il m'interpelle.
Hawks: Akumi, n'oublie pas de remplir ton carnet.
Je ne réponds pas et monte.
Une fois la porte de la chambre fermé, je laisse mon dos glisser derrière celle-ci. Depuis quelque temps, je me sent... Bizarre ? J'espère que ce n'est pas parce que je passe la plupart de mon temps avec les élèves de Yueï, non cela serait absurde et... décevant ?
Décevant pour qui ? Père ou moi même et mes valeurs. Et pourquoi ? Parce que j'ai pas grandis comme ça ? Bon écrivons dans son fichu carnet.
Depuis ma sortie de prison, une psychothérapeute me suit afin de me faire avancer et de me faire changer ma façon de penser. Pour exprimer toute sorte d'émotions j'ai un carnet, j'en ai même eu plusieurs en deux ans j'en avait des choses à dire. Mais maintenant c'est la page blanche et cela n'aide pas la psychothérapeute, ni Hawks, ni moi.
Je ne me comprends pas moi même, je ne sais pas qui je suis vraiment.
Je tourne la tête vers mon miroir à moitié brisé.
" Une adolescente bloqué dans un corps d'enfant "
C'est ce que m'avait sorti une jeune femme en prison lorsque je pouvais prendre pour la première fois l'air avec eux. Ça a été la dernière fois aussi vue que je l'ai tabassé. Tiens, je lui ai jamais raconté cela à la psy.
Je tire ma chaise de bureau et ouvre le petit placard afin de récupérer le carnet et écrire cet événement.
Mina: puis après mon grand père a pété un plomb !!
Kirishima: tu m'étonnes, quel genre d'enfant prendrai un briquet pour allumer un " feu de camp" dans la maison.
Denki: t'aurais peu brûler toute la maison.
Mina: ça va paraître bizarre, mais ça doit être impressionnant tout de même.
Lorsqu'elle dit cette phrase, je baisse la tête et mon pouce joue avec mon index. J'en ai brûlé pas mal des maisons, avec parfois des personnes encore vivante à l'intérieur et c'est pas un beau spectacle à voir ou à entendre.
- Akumi Takami ?
Une femme était apparue et je l'a reconnaît bien. Elle me suit depuis ma sortie de Tartare, madame Onikure, psychothérapeute.
Akumi: j'y vais, j'en ai pas pour longtemps.
Je sors de mon sac mon carnet et sort de la salle, lorsque je referme la porte je remarque qu'elle s'adresse à un autre élève.
Onikure: on se revoit samedi Shoto, bonne journée à toi.
Shoto: merci à vous aussi.
Il remarque ma présence et essaye de ne pas paraître gêné. Lui aussi il voit quelqu'un, décidément un mystère à lui même ce Todoroki.
La femme aux cheveux blond me sourit et m'indique d'un signe de main ainsi qu'un petit murmure de la suivre. Nous voilà dans une salle avec des placards ainsi qu'un fauteuil en face d'un bureau organisé avec des photos de famille. La vue est superbe d'ici, on peut observer les cerisiers qui sont à l'entrée du lycée.
Onikure: tu aime la vue ?
Je sursaute un peu, elle m'a fait sortir de mes pensées, je n'avais même pas remarqué que j'étais devant la vitre.
Je ne réponds pas à sa question et attends l'autorisation pour m'asseoir.
Onikure: prends place, je sors juste ton dossier.
Elle trifouille ses tiroirs et se retourne vers moi une fois qu'elle a sa trouvaille.
Onikure: j'ai fais exprès de ne pas te voir durant ta première semaine de cours, afin de te donner un temps d'adaptation. Cela a du te paraître brusque de sortir d'une maison et de te retrouver ici non ?
Akumi: pas tellement, on va dire que j'ai l'habitude.
Onikure: Hawks t'a dit que j'avais un bureau dans l'établissement ?
Akumi : oui, il me l'a dit ce matin. Il m'a demandé de remplir mon carnet hier et de le partager avec vous aujourd'hui.
Elle prends note de quelque chose et se remet à sourire.
Onikure: très bonne initiative, tu veux bien me lire ce que tu as écrit ?
Je lève les yeux pour regarder l'horloge au dessus d'elle et souffle.
J'ouvre le carnet à la page correspondante et prends une inspiration.
Akumi: un an avant de sortir de prison, on m'a accordé ma première pause avec les autres détenues. Je relève les yeux vers la femme qui m'écoutait attentivement en prenant des notes, des détenues de sexe féminin. Certaines me disaient que j'avais pas ma place ici car j'étais trop jeune, d'autres comme tout côté féminin s'amusaient à se moquer de moi et l'une d'entre elles et venues à ma rencontre.
Je sers le carnet un peu plus fort.
Je me souviens de l'instant où j'ai peu ressentir une rage en moi.
Akumi: elle m'avait dit que j'étais une adolescente bloqué dans un corps d'enfant et que toute ma vie, je serais comme ça. À cet instant, une pulsion s'est échappée de moi et je me suis jetée sur elle afin de la frapper.
Je relève encore une fois les yeux et la blonde prends encore des notes.
Akumi: elle n'avait même pas eu le temps de réagir, je l'ai d'abord donner des coups de poings au visage, je l'ai griffé, j'ai attrapé son avant bras et l'ai mordu à sang. Je me suis relevé en lui donnant de grands coup de pied dans les côtes, en lui hurlant de ne plus jamais redire ça.
Je referme le carnet en le claquant.
Onikure: finis ? Demande t-elle en relevant ses yeux.
Je hoche de la tête.
Onikure: ton passage en prison a été très marquante pour toi, lors de notre dernière séance tu m'a dis que tu avais planté une fourchette dans la main de une autre prisonnière à la cantine parce qu'elle t'avait dit " tu n'est qu'une sale naine, alors évite de me donner des ordres "
Je souffle un peu du nez.
C'était la première et dernière fois encore que je pouvais avoir du contact avec des personnes, après j'ai passé mes jours dans ma cellule seule.
Onikure: j'ai constaté que quand quelqu'un mentionne ta petite taille et que l'on te compare à une enfant, tu deviens très violente.
Akumi: c'est vrai. Je déteste que l'on me fasse la remarque.
Onikure: je peux savoir pourquoi ?
Je touche mes doigts mais garde le contact visuel en contractant un peu mon visage.
Onikure: si tu ne veux pas en parler c'est ton choix, dit elle en levant les mains en l'air.
Elle se retourne pour chercher quelque chose dans son placard.
Akumi : j'ai toujours fais plus jeune que mon âge, mais je déteste ça.
Elle s'arrête et se remet face à moi en entremêlant ses doigts, les coudes sur son bureau.
Akumi: on m'a toujours fait passé pour ce que je ne suis pas et traiter pour ce que je ne suis pas.
Elle ne proteste toujours pas.
Akumi : c'est dur, je dois l'avouer mais...
Je me rends compte de mon erreur.
Akumi: oubliez. Je ne regrette rien, je m'en fous des autres. Je suis mieux qu'eux de toute manière.
Elle écrit dans son cahier et me sourit.
Onikure: et à Yueï ? Tu te sent comment ?
Akumi: je maudis cette endroit depuis le premier jour.
Elle rit.
Onikure: tu es en 1-a, tu as parlé avec Todoroki Shoto ? Lui aussi vient me voir.
Akumi: j'ai remarqué, mais je ne lui ai jamais parlé " pour de vrai " c'est le fils de l'éternel numéro deux, il est pas si impressionnant que son père par contre.
Onikure : tu aimes le héros Endeavor ?
Akumi: Oula absolument pas. Je ne peux pas aimer un homme qui utilise sa femme comme un objet afin de procréer des enfants qui pourront dépasser All Might.
Elle écarquille un peu des yeux et hoche légèrement de la tête en écrivant.
Akumi : mais sinon, j'aime pas ma classe. Il faut comprendre, je ne suis jamais vraiment allée à l'école et mon père trouvait ça inutile.
Onikure: ta relation avec ton père m'intéresse, tu le cite beaucoup lorsque tu parle. Tu l'aime ton père ?
Cette fois ci je reste muette.
Akumi: je... Mon père est un grand homme pour moi, c'est... Mon père.
J'arrête de trifouiller mes doigts et sert des poings, enfonçant mes ongles dans ma peau.
Onikure : tu m'a l'air fière quand tu parle de lui mais j'ai l'impression qu'une part de toi à peur.
Des larmes de rage me montent et je secoue la tête en me relevant brusquement de la chaise la faisant tomber.
Akumi: sort de ma tête ! Laisse moi tranquille ! T'a pas le droit de rentrer dedans c'était l'accord !!
Onikure a un alter qui lui sert énormément pour ses séances, elle peut rentrer dans la tête des gens en ayant une grande concentration. C'est pour ça qu'elle parlait pas.
Une fois que je sent qu'elle est partie, je la regarde avec rage et pose mes mains sur son bureau en me penchant vers elle.
Akumi: Hawks t'a demandé de ne pas rentrer dans ma putain de tête.
Onikure : c'est pour t'aider que je fais ça.
Akumi: c'est sur que maintenant j'aurais confiance en vous, j'aurais envie de tout vous dire que ma misérable vie !
On se regarde encore quelques secondes et je sors de la salle en claquant la porte. Je tourne la tête vers la droite et remarque la présence de la tête blonde.
Akumi: qu'est ce que t'as à me regarder ?!
Katsuki: hé calme toi j'ai rien dis encore !
Il s'avance vers moi et je fais de même. J'ai besoin de me dépenser.
Akumi: qu'est ce que t'a entendu ?
Katsuki : rien pourquoi j'écouterais au porte ? Ta vie m'intéresse pas !
Lorsqu'il finit sa phrase je le frappe au nez. Simple réflexe.
Il se tient le nez qui saigne et me regarde avec fureur.
Katsuki : mais ça va pas ? Qu'est ce qu'il t'a pri-
Il s'est arrêté de parler et il avait des traits de visage... Stupéfait ?
Moi j'avais les larmes qui coulaient, j'essaye de les arrêter mais c'est assez dur. Une fois qu'on pleure on peut pas s'arrêter immédiatement.
Akumi: mais arrête de me regarder ! Tu penses que je suis faible c'est ça ?! Je suis pas comme toi où tous ces autres personnes qui prétendent être des êtres exceptionnel !
Je me retourne et part pour m'installer dans la cour. Je reste dehors un moment, je ne pensais pas que le vent qui fouette mon épiderme me manquerai à vrai.
Lorsque la sonnerie retentit, je reviens en classe où Eraser Head m'attendais. Les autres sont partis manger à la cafétéria.
Aizawa: tu étais avec la psy ?
Akumi : ouais, répondis je froidement.
Je referme ma trousse et la balance dans mon sac énerver.
Aizawa: Bakugo m'a dit que tu l'a frappé au nez.
Dos à lui, je maudis intérieurement le blond.
Aizawa : tu n'a pas à t'en prendre à tes camarades de la sorte, je ne remonterai pas cet incident jusqu'au proviseur.
Je hoche légèrement de la tête et mets mon sac sur l'épaule en me dirigeant vers la sortie.
Aizawa: une minute.
Je relâche la poignée de la porte coulissante et me retourne en expirant.
Aizawa: on m'a donnée cette cassette.
Il s'approche de moi et me tends une cassette où il est inscrit sur un papier " Détenue 4044, Akumi Shigaraki, Tartare " .
Je relève la tête en levant un sourcil.
Aizawa: si tu comptes séché les cours de l'après midi regarde au moins ce qu'il y a à l'intérieur, c'est ton devoir du jour.
Akumi: j'ai été filmé à mon insu lors de mon séjour ?
Aizawa: pas facile d'être la plus jeune criminelle de Tartare.
Je hausse les épaules avec un petit sourire et récupère la cassette en la faufilant dans mon sac.
Akumi: à demain le super héro.
Lorsque je traverse les portes du lycée, je me sent encore plus libre que lors de ma sortie de prison.
Je refait le même chemin qu'hier et cette fois ci il y a un peu plus de monde dans les rues, notamment des mères avec leurs enfants. Je ne serais pas dire pourquoi mais je ressent un léger dégoût lorsque je les vois.
Serais ce de la jalousie plutôt ?
Non pas du tout. Je déteste les relations mère-fille.
Et je hais encore plus celle de père-fille.
Non, père est un être différent. Il est en quelque sorte un justicier de l'ombre, il puni ceux qui mérite et montre aux héros qui il faut remettre à sa place.
À force de mettre perdu dans mes pensées, je remarque que je me suis perdue dans des plus petites ruelles qui sont pour le peu désaffectée.
Akumi: super, je connais absolument pas ce côté de Musutafu.
Lorsque je marche afin de retrouver mon chemin, des voix fébriles m'interpellent.
- laissez nous partir...
- oui s'il vous plaît !
Je me dirige vers les voix et remarque dans un coin de rue deux jeunes lycéennes de mon âge qui tremblent et en face d'elles un homme, qui porte un masque au yeux et qui les menace avec un gros sabre. Derrière lui se trouve une fille recroquevillé sur elle même, qui est déjà amoché et qui a l'air terrifié.
C'est pas mon truc de jouer les héros, j'suis un peu dégoutée de faire cela à vrai dire mais bon, y'a pas le choix on dirait.
Akumi: hé toi ! Le mec qui ressemble à un lézard.
Il tourne son visage vers moi et les deux jeunes filles font de même.
J'ai l'impression d'être All Might, roooh ! Rien que de penser cela m'énerve.
- comment tu m'a appelé ?
Akumi: monsieur le lézard. Relâche ces filles tout de suite avant que je te défigure et que tu ne ressemble plus à rien.
- j'ai un nom petite insolente ! Je suis Stain !
Akumi: très bien, on est ravi que ta mère est peu te nommer.
Je pose mon sac au sol et avance vers lui. Il tends son sabre vers moi.
Stain: joue pas aux héroïnes gamine insignifiante.
Akumi: ha ha ha ! Si tu savais qui j'étais mon pauvre, tu te ferais dessus j'pense.
Stain: ah ouais ? Moi tout ce que je vois c'est une gamine de treize pige qui veut jouer aux héroïnes alors qu'elle n'est rien du tout.
Akumi : je vois que toi aussi tu a une haine envers ce genre de perosnne.
D'un mouvement rapide avec son sabre, il déchire un morceau de mon uniforme où se trouve le logo du lycée.
Stain: t'es à Yueï hein ? Qu'est ce que fais une collégienne là bas ?
Akumi : tu commences sérieusement à me les briser, j'pensais qu'on aurait peu bien s'entendre pourtant.
pov: je voulais mettre un gif de Stain mais ma 4g m'a dit non 🥲
mais au moins y'a un nouveau chapitre c'est déjà ça :)
prenez soin de vous 🦦🤍
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