Chapitre XIMeurtres et souffrance
Anaïs
Je me réveille avec quelques difficultés. Je me rends compte que je suis par terre. C'est vrai que... Il y avait quelqu'un qui a débarqué d'un seul coup !!! Paniquée, je me relève mais vois la porte se rouvrir. Elle n'était pas restée ouverte ? Hein ? Je ne comprends rien. En tout cas, je vois quelqu'un derrière la porte.
Par peur de ce qui c'est passé quelques temps avant, je donne un gros coup de pieds à la personne. Je ne regarde même pas qui sais et je pars en courant, l'ayant semble-t-il bien touché sur le coup. Je fonce à l'étage, me demandez pas pourquoi. Alors que je fonce vers ma chambre, je tombe sur quelqu'un, encore une fois. Cette fois-ci, quelqu'un que je connais.
- Mon... Mon Roi ?! , m'écrie-je, n'en revenant pas.
Il me regarde, dans un premier temps étonné me regardant de haut en bas. Il semble quelque peu rassuré puis fait un mauvais sourire.
- Dis-donc, Anaïs... C'est quoi cette tenue... ? Tu veux vraiment que je me jette sur toi, c'est ça... ?
Il s'approche de moi et moi, bien évidemment, je recule légèrement jusqu'à ce qu'il m'attrape de force et m'oblige à le regarder dans les yeux.
- Hum... ?
J'étais rouge comme une tomate.
- Bien... Bien sûr que non !!! Je... Je viens juste de sortir de la douche !!! Il y a quelqu'un qui a mis sa main sur ma bouche, je me suis évanouie, quelqu'un à rouvert la porte alors que je venais de me réveiller, je me suis protégée et je suis partie me cacher... Je... C'est pas de ma faute, cette tenue !!!
J'ai essayé de trouver une excuse convenable, mais bien évidemment, c'était plus drôle qu'autre chose. À ma surprise, Gilgamesh me regarde surpris au début, prend un air sombre puis fait un sourire en coin.
- Ohhh... Je vois... Mais je vais devoir tout de même m'occuper de ton cas...
Il me sourit et se lèche les lèvres. Je deviens aussi rouge qu'une tomate jusqu'à ce que j'entende des bruits de pas. Je me tourne et vois... Kirei ?!?! Il me regarde, passablement énervée. Il m'en veut encore pour hier, c'est ça... ?
- Tu es bien en forme, à ce que je vois, pour me donner un coup pareil... , grince-t-il des dents, assez agacé.
Je le regarde, ne comprenant pas sur le coup, puis réalise.
- Ah ! C'est toi qui a ouvert la porte ?! , m'écrie-je, m'en voulant un peu.
Il me lance un regard agacé et j'avale ma salive. Vraiment effrayant...
- Oui, bah t'avais qu'à pas ouvrir la porte !!! , lui lance-je en lui tirant la langue, restant plaquée derrière Gilgamesh.
Ce dernier rigole puis me pousse devant lui.
- Allez. Tu as fais assez de bêtises. Rentrons, maintenant. Je vais t'apprendre à m'inquiéter de la sorte ! , fait-il, me lançant un léger regard noir pour me faire comprendre que je l'ai réellement inquiété.
Kirei descend les escaliers. Tiens... ? Il ne me dise rien d'autre... ?
- Vous ne voulez pas savoir pourquoi je suis partie ? Ni qu'est-ce qui c'est passé pour que je sois inconsciente dans la douche ? , demande-je, pas réellement rassurée.
Kirei et Gilgamesh restent silencieux. Qu'est-ce qu'ils ont... ?
- Tu m'as déjà tout dis. , fait Archer doucement. Pour le reste, on verra une fois rentré. Viens.
Il est doux. Beaucoup trop doux. Ce n'est pas comme ça qu'il est, habituellement. D'ailleurs, connaissant Kirei, il m'aurait remise à ma place de suite. Qu'est-ce qu'ils ont ?!
- Ah ! Au fait ! Vous savez où sont mes parents ? Je ne les ai pas entendus... Ils sont partis faire des courses ? Avec mes sœurs ? , demande-je, surprise qu'ils ne soient pas là.
Les deux s'arrêtent et se regardent. Hum... ? Attends...
- C'est ça... Ils nous ont dis qu'ils viendraient te voir une fois que tu serais arriver et qu'ils auront fini. , fait Kirei.
Je ne le crois pas. Habituellement, il est direct, mais là, il est froid. En plus, il semble un peu mal à l'aise, tout comme Archer.
- Attendez... Quand je prenais ma douche, j'entendais parfaitement ma famille et d'un seul coup, plus rien... Je me suis dis que j'ai rêvé... Et puis, il y a quelqu'un qui m'a endormie... et vous, vous êtes là... Où... Où sont mes parents et mes sœurs... ? , demande-je, commençant à avoir réellement peur.
Gilgamesh soupire.
- Je t'expliquerai après. On s'en va. , fait-il, tentant d'être sec. Dépêche-toi, avant que je vienne te chercher.
- Pourquoi vous voulez qu'on rentre... ?
Je réalise que quelque chose ne va pas et commence à chercher ma famille. Tout le monde dort à l'étage.
- Anaïs ! , m'appelle Gilgamesh, comme s'il ne voulait pas que je vois quelque chose.
Je les entends monter rapidement les marches mais ils arrivent trop tard. Je vois la scène. De mes propres yeux. Ils sont tous dans ma chambre. Je m'effondre, plus blanche qu'un linge, mettant ma main devant ma bouche, me retenant de vomir. Gilgamesh et Kirei sont derrière moi, s'en voulant de ne pas être arrivés plus tôt. Malgré que je me retienne, je vomis en face de moi et je pleure toutes les larmes de mon corps, me retenant de crier de douleur.
Mes parents, mes sœurs... ne sont plus que des cadavres. Et dans un état à peine reconnaissable. À croire qu'ils ont subi la pire des tortures possible et imaginable. Aucun son ne sort et mon corps est incapable de bouger, tellement le choc est grand. Je sens Gilgamesh se baisser et mettre ses mains recouvert de son armure contre mes yeux, me cachant la vue, pour que j'arrête de regarder.
- C'est... de... ma faute... ? , demande-je, terrorisée. Si... Si je... Si je...
Il met son index droit devant ma bouche, avec sa main de libre, pour me faire signe de me taire.
- Non, tu n'y es pour rien. Rien du tout.Tu n'aurais rien pu faire, si tu n'avais pas pris ta douche. Et crois-moi, tu aurais encore plus souffert.
Il me dit ça, comme s'il avait lu dans mes pensées. Je pleure de plus belle, n'arrivant pas à dire quoi que ce soit d'autre. Il me retourne contre lui pour me cacher de tout ça et me rassurer. Il me caresse la tête doucement pour tenter de me rassurer.
- Allez... On y va...
Je n'arrivais pas à bouger. Gilgamesh s'en rend compte et sourit doucement. Kirei semblait avoir un peu de peine pour moi. Le Roi des Rois câline gentiment ma tête puis me donne une pichenette, qui me fait évanouir de suite.
*
Gilgamesh
Je la rattrape avant qu'elle ne tombe par terre. J'ai vraiment de la peine pour elle. Elle vient de subir ce qu'« Elle » a déjà subi, même si c'était moins violent, d'un certain côté. Je vois les Assassins arriver à côté de nous. Je porte Anaïs et la leur remets.
- Allez directement à l'Église. , leur ordonne Kirei. J'arrive très bientôt.
Les Assassins acquiescent et partent de suite avec Anaïs dans leur bras. Kirei et moi regardons la scène de la famille de la pauvre petite.
- Ce ne sont pas des humains qui ont fais ça. , me dit Kirei.
- Oui. Ça se voit. Enfin, pas entièrement, en tout cas... Je pense qu'il y a au moins un humain qui a du s'amuser aussi.
Je grince des dents. Je suis sûr qu'« Il » est derrière tout ça.
- En ce moment, il y a beaucoup d'histoires de meurtres. Mon père pense que Caster et son Master en sont la cause. Ça ne m'étonnerait pas qu'ils soient venus ici... mais pourquoi... ? , réfléchit Kirei, ne comprenant pas.
- C'est simple. Parce que quelqu'un leur a demandé de le faire.
Je ne rajoute rien d'autre, voyant déjà le regard surpris de Kirei puis sombre.
- Allons-y, ne restons pas davantage ici, avant que nous n'ayons tout les deux des problèmes.
Je reprends ma forme spirituelle et retourne à l'endroit où mon Master m'attend : à l'Église, pour retrouver Anaïs et chercher des explications de sa fuite et surtout sur ce qui s'est passé.
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