Chapitre IIILe Roi des Héros


Anaïs

Une main en armure m'attrape et met sa main sur ma bouche. Je pousse un cri de peur et tente de me débattre. L'homme se met à rigoler.

- Tu n'étais pas assez sur tes gardes, bâtarde.

Cette manière de parler... Il n'y a pas de doute. C'est lui. C'est sûr. Mais comment c'est possible ?! Il me plaque contre le mur, du côté de la ruelle où l'on ne peut pas nous voir et me regarde avec ses yeux rouges sangs.

- Qui es-tu ?

Il... Il est direct ! Il enlève sa main légèrement de ma bouche. Mais je ne comprends pas... Pourquoi j'ai l'impression qu'il ne parle pas comme tout le monde ? Alors qu'il me lâche légèrement, je tente de filer à ce moment-là mais il me rattrape bien trop vite.

- Alors que je te laisse la possibilité de parler, tu oses t'enfuir ? , fait-il, me lançant un regard noir, commençant à s'énerver. Je te le redemande : qui es-tu ?

Je tremble de peur. Il est effrayant. Beaucoup trop effrayant. Je ne pensais pas qu'il le serait autant en réalité.

- Je... Je suis désolée ! Pardonnez-moi, Roi des Héros ! Je... Vous m'avez fait tellement peur que je n'ai pensé qu'à m'enfuir !

Il me regarde, surpris.

- Je... Je m'appelle Anaïs. Anaïs Suma. Pardonnez-moi si je vous ai offensé ! Je... Je ne voulais pas ! Je suis vraiment désolée !!!

À ces mots, je m'incline devant lui, des plus terrifiées. Si je dis un mot de travers... il va me tuer ! Sur le champs ! À ma grande surprise, il ne réagit pas sur le coup, semblant sous le choc. Je réalise à ce moment-là quelque chose de très important... Je suis au Japon ! Quelle idiote ! Il m'a peut-être pas comprise ! Paniquée, je commence à chercher mes mots. En anglais. Il faut que je parle en anglais !

- Roi... des Héros ? , fait-il, surpris.

- Ou... Oui... Je... Je me suis trompée... ? , fais-je, des plus embêtés, n'osant pas le regarder dans les yeux. Vous... Vous n'êtes pas Gilgamesh, le Roi d'Uruk, le Roi des Rois, le Roi des Héros ? , fais-je, terrifiée de m'être trompée.

Il me regarde, ne sachant pas quoi dire sur le coup. Je sens son regard pressant sur moi. Qu'est-ce... Qu'est-ce que je dois faire... ? À ma grande surprise... il éclate de rire.

- Ah ah ah ! Si j'avais cru voir une chose pareille un jour ! Ah ah ah ! Je n'en reviens pas !

Il met sa main sur son ventre, mort de rire. Je... J'ai dit quelque chose de drôle... ? Je relève légèrement ma tête, le voyant mort de rire mais n'osant pas le regarder dans les yeux.

- Que tu es drôle, bâtarde ! Comment as-tu su que c'était moi ? , fait-il, se calmant un petit peu.

- C'est... C'est évident ! , m'écrie-je. N'importe qui vous reconnaîtrait ! Vos cheveux... Vos yeux... Votre armure... Votre physique entier... Et même votre manière de parler ! Personne ne peux dire qu'il ne vous reconnaît pas ! Personne ne vous ressemble ! Personne ne peux vous ressembler ! C'est impossible !

Je me tais d'un seul coup, me rendant compte que je me suis redressée pour le regarder dans les yeux. Je rougis. Heu.... Je suis partie un peu loin, là ! J'évite le plus que je le peux son regard, terriblement gênée.

- Dans quel sens personne ne peux me ressembler... ? , fait-il, les sourcils froncés.

Oh non ! J'ai dit quelque chose de travers !

- Personne ne pourra un jour vous égaler ! C'est ça, que je voulais dire ! Votre beauté ne peut pas être égalé ! Vous êtes un homme parfait et ça se voit tout de suite ! Je ne pensais rien de méchant ! Au contraire ! Vous êtes tellement parfait qu'il n'y a rien à redire ! On peut dire que du bien de vous, contrairement aux autres ! Les personnes qui disent du mal de vous ne vous connaissent pas et n'ont pas cherché à en savoir plus sur vous ! Vous êtes une légende ! Une vraie contrairement à certains ! Vous rencontrez en chair et en os est incroyable et la chose la plus merveilleuse que je n'ai jamais eu !

Il me regarde, surpris par mes propos. Je rougis de plus belle et mets ma main devant ma bouche, pour éviter que je n'en dise d'avantage et évite ses yeux le plus possible.

- C'est... C'est pour ça que... personne ne peux vous égaler... , murmure-je, gênée.

Il sourit. Il me prend par le menton et me force à le regarder dans ses yeux.

- Je ne savais pas que dans cette époque, quelqu'un me vénérait autant. , fait-il, satisfait.

- Je... Je suis sûre que je ne suis pas la seule ! Je... Je...

Il se rapproche de mon visage à la vitesse grand V et je me tais, surprise et extrêmement gênée.

- J'aurais bien aimé que tu vives à mon temps... Crois-moi, j'aurais pris bien soin de toi... , fait-il, se léchant les lèvres.

Je rougis de plus belle. Il... Il est trop près !

- Dis-moi... Rappelle-moi donc ton nom, veux-tu ?

- A... Anaïs. Anaïs Suma. , fais-je, fermant les yeux.

Il s'arrête, surpris.

- Anaïs... Suma... ?

- Hein ?

Il me regarde, les yeux ronds. Qu'est-ce... Qu'est-ce que j'ai dit ?! Il fronce des sourcils, me regarde de haut en bas et réfléchit. Euh... J'ai pas tout compris, là...

- Tu ne lui ressembles pas, pourtant... Alors pourquoi... ? , marmonne-t-il.

Je dis quoi ? Rien. Mieux vaut que je me taise. Déjà que j'ai trop parlé tout à l'heure, alors si c'est pour que je parle encore plus... Mieux vaut que je me taise. Il me regarde attentivement et me regarde, surpris, venant de trouve on dirait une hypothèse à sa question.

- Est-ce que tu as eu un accident ?

- Hein ? Euh... Non, je ne crois pas... Peut être quand j'étais petite, mais sinon... ça ne me dit rien...

- Un trou de mémoire ? Quelque chose qui t'es impossible de te remémorer ?

Je réfléchis. Il y a bien un truc, mais...

- Je ne sais pas trop... En toute honnêteté, je ne me souviens plus de ce qui s'est passé à partir de mes huit ans... Je me rappelle que ce jour-là, je me suis réveillée, me demandant où j'étais, qui j'étais... Toutes les personnes autours de moi étaient des inconnus et pourtant, je les appelai papa, maman, ... Je ne sais pas si c'est juste mon imagination et que c'est normal pour tout le monde, mais bon... Je ne vois que ça...

Il me regarde, pensif. Il semble conclure quelque chose de peu convaincant mais tout de même possible, vu son regard, et la joie semble monter sur son visage.

- Peut être que c'est bien ça... Ça ne m'étonnerais, même...

Il se rapproche de mon visage et me prend par les hanches pour me coller contre lui. Je rougis directement et tente de me défaire de son emprise, en vain.

- Je me dois tout de même de te féliciter de m'avoir vu et de m'avoir reconnu, petite. , fait-il, content. Je vais te féliciter comme il se doit. Que veux-tu ?

Hein ?!?!?! Je... Je réponds quoi, moi ?!

- Ri... Rein !!! Je... Le fait de vous avoir vu me va ! Je... Je ne mérite rien du tout !

- Ohhhh... Vraiment ?

Je fais oui de la tête et Gilgamesh me fait une tête dépitée.

- Tu refuses un cadeau de la part de ton roi bien aimé ? Je vais devoir t'en imposer un, du coup... Non. Même deux.

HEIN ?!?!?!?! Il... Il se moque de moi ?!?!

- Tout d'abord, tu seras ma vassale. Je te considère comme étant une femme de ma cour.

Je le regarde, n'en revenant pas. Il... Il est sérieux. Mes yeux deviennent des étoiles et il s'en rend compte tout de suite et lâche un sourire de vainqueur.

- On dirait que ça te plais.Tu me devras alors obéissance et fidélité.

Je le regarde, gênée. Je... Est-ce qu'il y a un sous-entendu, là... ?

- Je...

- Je t'interdis de me couper, bâtarde. , fait-il, me laissant un regard noir.

Je tressailli et me tais sur le champ.

- Bien. Tu seras donc à partir d'aujourd'hui ma vassale. Deuxième chose... , poursuit-il, faisant un sourire mauvais. Je vais accepter de faire ce que tu souhaites au fond de toi-même. Vois-tu, en temps normal, tu n'es pas une fille qui m'intéresse physiquement, d'autant plus que tu es jeune. Peut être que tu deviendras une magnifique rose quand tu seras adulte... ?

Je... Je ne vois pas où il veut en venir... Je pense qu'il s'en rend compte et me lâche un sourire de vainqueur.

- Tu ne vois pas ce que je veux dire... ? Je vais alors devoir te montrer tes véritables sentiments... La vérité qui se cache au fond de toi... Sache que c'est un très grand honneur pour toi ce que je vais faire. Encore plus que de m'avoir rencontré en chair et en os et d'avoir discuté avec moi.

Pourquoi... J'ai un mauvais pressentiment ?

Il me prend le menton et... m'embrasse ?!?! Je gémis et tente de me défaire de sa prise mais il me retient très fort, m'empêchant ainsi de me débattre. Il me donne plusieurs baisers et moi, ne comprenant pas comment on en est arrivé là, je ferme les yeux, cherchant une solution de me défaire de son étreinte. Ce n'est pas que je ne l'aime pas. Au contraire. Mais... Je croyais l'aimer qu'en temps de personnages de manga, c'est tout ! Aussi en temps que héros ! En temps que légende ! Mais pas en temps que véritable humain qui se tient sous mon nez ! Le fait que je le rencontre déjà est une chose auquel je n'arrive toujours pas à y croire alors si en plus il m'embrasse... Je vais faire un malaise !

Voyant que je ne répondais pas à ses baisers et que j'étais complètement perdue, il s'arrête et se dirige vers mon oreille.

- Tu es bien timide... N'importe qui aurait répondu à mes baisers... Je te l'ordonne, en tant que TON Roi. Embrasse-moi. Réponds à mes baisers. Sinon... Je vais devoir te punir comme il se doit... , fait-il, me murmurant tout ça à l'oreille.

À la fin de sa phrase, il glisse sa main vers mon entre-jambe. Je gémis, ne m'y attendant pour le moins du monde. Satisfait il recommence à m'embrasser, beaucoup plus lentement. Ayant peur des conséquences qui pourraient arriver, je m'exécute et lui renvoie ses baisers. Satisfait, Gilgamesh augmente petit à petit le rythme. Emporté dans l'élan, je commence à le suivre. Il me met contre le mur et m'attrape mes poignets pour les coller contre le mur, de façon à ce que je ne puisse pas bouger, au cas où. Ses baisers, devenus beaucoup plus rapides et pleins de passions, le Roi des Rois se rapproche un peu plus de mon corps et insère sa langue dans ma bouche. Je ne peux pas m'empêcher de glisser un petit gémissement, chose qui a énormément excité Gilgamesh. Il continue à mettre sa langue dans ma bouche et ne sachant pas comment réagir, je continue de l'embrasser, le laissant mettre sa langue dans ma bouche. Il rouvre légèrement les yeux et, voulant que j'utilise aussi ma langue, il tient mes poignets de sa main gauche et les lâche avec sa main droite. Il descend sa main le long de mon corps. Je ne peux pas m'empêcher de pousser des petits gémissements. Sa main arrive au niveau de mes fesses et il rapproche sa main vers mon entre-jambe. Je rouvre les yeux, paniquée. Il met sa main sur mon entre-jambe et commence à la caresser. Je gémis et le regarde dans les yeux, le suppliant d'arrêter. Il sourit et m'envoie un coup de langue, me faisant comprendre qu'il veut que j'entre ma langue dans sa bouche. Je rougis et ferme les yeux. J'ouvre un peu plus ma bouche et glisse délicatement ma langue dans sa bouche. Je frôle sa langue et il pousse un léger gémissement.

À ma grande surprise, je me rend compte que j'ai aimé son gémissement. Je veux entendre de nouveau ce petit cri... Juste une fois... Je lui redonne plusieurs coups de langues, de façon différentes à chaque fois, espérant trouver une faille. Il s'en rend compte et excité par mon envi, il se retient encore plus de faire ne serait-ce qu'un seul bruit. Cependant, lui, voulant aussi que je gémisse de nouveau, m'a renvoyée tout les baisers de façon passionnelles, me faisant gémir contre mon gré. Plus je le voyais s'exciter et plus j'avais l'impression que j'en voulais toujours plus. Malgré cette sensation que je ne comprenais pas, je continuais.

Au bout d'un moment, il glisse sa tête sur mon coup et commence à l'embrasser. Je tente de faire relever sa tête, voulant encore de ses baisers mais à ce moment-là, il met sa langue sur mon cou. Je pousse un gémissement et satisfait de ma réaction, il reprend mes mains avec sa main droite et avec sa main gauche, il fait un geste. Par magie, son morceau d'armure a disparu. Je regarde sa main, surprise. Comment... il a fait ça... ? Ravi de ma surprise, il profite de ce moment d'inattention pour enfoncer son index dans ma bouche. Je gémis sur le coup, surprise.

- Lèche. Lèche moi doigt. , murmure-t-il sur mon cou.

J'obéis et lui continue de m'embrasser mon cou. Commençant à sentir l'excitation monter, je lui mordille le doigt et celui-ci pousse un très léger petit gémissement. Heureuse d'avoir entendu de nouveau ce petit bruit, l'excitation montant encore plus, je lui lèche et mordille le doigt avec encore plus de passion, en voulant encore. Mon corps réagit tout seul. Je ne le contrôle pas. Est-ce quelqu'un d'autre qui le contrôle ? Ou bien mes désirs les plus profonds ? Je ne sais pas, mais en tout cas, je me laisse faire, n'en veut qu'encore plus et ne fais qu'en réclamer. Pour assouvir mon désir, il commence à me mordiller mon cou, me laissant alors pousser des petits gémissements. Je lui réponds en mordillant son doigt et Gilgamesh, satisfait de la tournure que prend la situation, arrête de m'embrasser mon cou et colle son front contre le mien, le sourire aux lèvres. Les joues rouges comme une tomate et complètement excitée par ce qui se passe, je le regarde dans les yeux, ma timidité ayant complètement disparue. Il enlève son doigt et voulant le rattraper, j'ouvre la bouche vers son doigt mais le Roi des Héros me bloque avec son front. Je le regarde dans les yeux et celui-ci ouvre sa bouche, sort sa langue et fait des mouvements avec celle-ci. Voulant assouvir ses désirs comme les miens j'ouvre de nouveaux la bouche, tire ma langue à mon tour et dirige ma bouche vers la sienne, de façon à ce que nos langues se touchent. Je lui donne un coup de langue et il m'en redonne un coup. Je ferme à moitié les yeux et l'embrasse. À ma surprise, il retire sa bouche de la mienne et me donne de violent coup de langue. Je poursuis dans son élan et il finit par me prendre par surprise en m'embrassant avec passion. Je gémis légèrement et ferme complètement les yeux en lui rendant ses baisers. Il lâche mes mains avec sa main droite et pendant que sa main gauche se dirige vers ma poitrine, sa droite, elle, se dirige vers mes fesses. Je le laisse faire et entoure mes mains autours de son cou, l'embrassant encore plus. Avec sa main gauche, il me caresse lentement ma poitrine plate et avec sa main droite, il caresse mes fesses, se rapprochant petit à petit de mon entre-jambe.

Alors que sa main droite arrive au niveau de mon entre-jambe, on entend des gens se diriger vers la ruelle. Des jeunes, je pense : des filles comme des gars. On s'arrête tout les deux, surpris. Il enlève ses lèvres des miennes, dépité.

- Tsss... , lâche-t-il.

Il me lâche d'un seul coup et regarde les gens passer à côté de nous. Le groupe de personnes me regarde étrangement, se demandant ce que je faisais là. Pourtant... aucun n'a semblé remarqué la présence de Gilgamesh. Est-ce que c'est possible ? Est-ce que c'est comme les mangas et qu'il s'est mis sous sa forme spirituelle ? Non. Impossible. Il doit y avoir autre chose, mais quoi... ?

Une fois qu'ils sont partis, Gilgamesh m'attrape mon bras et me tire vers lui. Il me donne un baiser puis me lâche.

- J'espère que tu en as bien profité, petite. Ce n'est pas tous les jours que j'offre des cadeaux à mes vassaux.

Je ne dis rien, surprise. Il commence à partir sans rien me dire. Mais... Hein ?!?!

- A... Attendez !

Il s'arrête et tourne sa tête vers moi, légèrement agacé d'être stoppé dans son élan.

- Pour... Pourquoi ces personnes ne vous ont pas vu ? Pourquoi dans la rue tout à l'heure personne ne vous a vu ? C'est... C'est normalement impossible ! Comme le fait que vous soyez ici, dans notre époque !

Il se tourne complètement et sourit.

- Sache que tu n'aurais jamais du me voir, en tant normal. Même un Master ou un magicien expérimenté n'est pas censé pouvoir me voir. Une seule personne est capable d'une chose comme ça... Ce qui me permet de savoir qui tu es réellement. , fait-il, lâchant un sourire narcissique.

- Qui... je suis vraiment... ? Hein ?! , m'écris-je, ne comprenant plus rien.

- Tiens-toi tranquille pour l'instant. Tu sauras tout en temps et en heure. Évite de faire n'importe quoi et reste tranquille. Ce serait dommage qu'il ne t'arrive quelque chose maintenant... , fait-il, rigolant.

- Mais... De quoi parlez-vous, mon Roi ? , fais-je, perdue.

- J'aime ta politesse, petite. Continue à être aussi respectueuse avec moi. C'est bien. Tu comprendras tout très rapidement. Tout deviendras claire à ce moment-là. Sache juste que tu ne ressortiras pas la même qu'avant. Je te conseille de mettre ta famille à l'abri aussi. On ne sait jamais.

Il me salue de la main et commence à partir.

- Ma... Ma famille ?! Mon Roi, je vous en prie ! , m'écrie-je, m'écroulant, effrayée par cette nouvelle. Protégé ma famille. Elle... Elle n'a rien fait ! Je ne comprends pas tout, mais je vous en prie ! Protégé ma famille ! , l'implore-je.

Il s'arrête.

- Le plus important est tout d'abord ta sécurité. Mais... j'y réfléchirai. Sur ce... Porte-toi bien jusqu'à nos retrouvailles !

Il sort de la ruelle et disparaît dans la foule, passant ni vu ni connu. Je regarde par terre, terrifiée. J'espère... J'espère qu'il ne se passera rien... Rien du tout... Je... Il faut que je retrouve tout le monde !

À cette pensée, je me relève et sors de la ruelle. Comme je le pensais, Gilgamesh a bien disparu. Pourquoi je m'inquiète pour lui, moi ? Il ne va rien lui arriver ! Rien du tout ! Après tout, il est le Roi des Roi, le Roi des Héros, le plus fort de tous ! Surtout avec son Noble Phantasme « Gate of Babylone » ! Je sors mon téléphone et appelle mes parents, voyant que l'heure arrivait.

*

Gilgamesh

Je souris, satisfait. C'est bon. Je l'ai trouvée. J'ai trouvé la clé de cette Guerre Sainte. Est-ce que je préviens Tokiomi ? Non... Il voudrait s'emparer tout de suite d'elle. Laissons la jouir un peu de ses derniers instants en tant que Anaïs. Je ne pensais pas te trouver si rapidement, tout de même...

Je marche dans la rue et saute sur un toit. Je vois la petite sortir, paniquée. Pour ses parents, à tout les coups. Je souris. Elle me cherche du regard mais ne me voyant pas, elle reprend sa route. Tout de même... Je ne pensais pas m'amuser autant avec elle... Elle te ressemble énormément, tu sais ? Après tout, peut être que c'est normal... Vu que vous ne faites qu'une...

Je me lèche les lèvres, satisfait. Comme j'ai hâte... Comme j'ai hâte de te revoir en chair et en os... mon trésor... ma petite Mew... 

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