Jane

Dans quelle merde je me suis mise ? Mon cerveau ne capte plus. Pourquoi je lui ai sauté dessus ?

Tu l'aimes bon sang ; du moins, tu le désires.

Mais franchement, je n'y pense pas, pour une fois, je suis sure de mes sentiments pour Jake. Et s'il le découvre, je peux lui dire adieu. Je m'en veux, vraiment, mais c'était tellement... intense. NON ! Reprends-toi Jane, tu as un copain, il t'aime, tu l'aimes, ne compliques pas les choses. Aujourd'hui avec mes amis, on a décidé de sortir un peu pour déjeuner ensemble et patiner ensemble, enfin bref, passer du temps ensemble vu que nous ne l'avons pas fait depuis un bail. En fin d'après-midi, j'ai un rendez-vous chez le docteur et Jake passe me prendre au centre commercial.

Je prends un bain bien chaud et moussant pour remettre mes idées au clair avant de m'habiller d'un haut moulant à manches longues avec un décolleté je mets un jean noir et des bottines à talons. J'attends Minerva dehors tout en discutant avec Jake par message. Je vérifie en même temps mes messages et je ne vois aucun signe de Nate. Pourquoi il ne m'envoie pas de messages ?

Je te rappelle que tu lui as sauté dessus ensuite tu es partie, tu ne penses pas que ça doit être toi qui lui texte.

—    Alors, on y va ?

J'éteins mon portable et lui fais la bise, mais aussitôt, je regarde une ombre qui est celle de Derreck. J'interroge du regard Minerva qui m'explique que leur parents leur a obligé d'y aller ensemble. Je vois le sourire de celui-ci que je déduis  mauvais et n'y accorde plus aucune importance. Je sens que la journée va être mouvementée.

Les filles et le shopping, on a toujours dis qu'ils font un.  A cause d'une rénovation, la patinoire centrale est fermé donc nous avons décidé de nous rendre tout de suite au centre commercial. Nous prenons place dans un fast-food et les garçons commandent nos repas respectifs. Derreck à l'air d'aitre un gars bien en ce moment. Il a l'air moins... satanique.

—    Qui a l'air moins satanique ?

Prise dans le sac par le diable en personne.

—    Toi !

Les filles rigolent et ça me fout la trouille qu'il sourit plus qu'il n'est en colère. Je sens la merde venir. Mais pour le moment, je savoure l'instant présent et rigole avec mes amis. Les gars sont entrain de discuter à fond de match et nous les filles nous discutons... de sujet de filles soit des gars.

—    Comment ça va avec la starlette, me demande Minerva.

Je déteste qu'on l'appelle comme ça, vu que c'est plutôt une attitude.

—    Ça va !

—    Vous avez déjà passé le cap ? demande Bee

—    Bee !

—    Quoi ? Je suis curieuse...

Décidemment, cette fille reste toujours drôle.

—    Et toi Ella ?

—    Pardon ?

—    Avec Robin...

Elle fait semblant de rigoler avant de lancer :

—    Il ne m'intéresse pas.

On se regarde tous avant d'éclater de rire, rien qu'en voyant ses joues rouge pivoine, personne ne peux rater qu'elle aime Robin.

—    Parce que je ne l'intéresse pas, finit-elle par lâcher dans un souffle.

—    Attends, ce gros bébé ne pas s'intéresser à toi ? , lance Kris.

—    Doucement, il va t'entendre...

—    Attend je m'en charge lance Bee.

Alors là, ça sent de la merde.

—    Robin !

—    Bee ! lançons-nous à l'unisson.

—    Shut ! Ça te dit de toutes nous prendre pour danser demain ?

—    Ouais, pourquoi pas ?

Je vois Ella souffler de soulagement. Bee, toujours un phénomène.

Une fois le ventre plein, nous entraînons les gars pour faire du shopping. En effet, demain c'est l'anniversaire de Robin et il fait une soirée entre nous et ses potes de l'université. Nous avons donc l'occasion de porter de nouvelles robes. Je ne suis pas très shopping et je n'y passe pas mon temps mais ça ne m'empêche pas de me retrouver avec cinq habits dans les mains. Les filles sont déjà en cabine et je vois déjà Minerva se pavaner devant les gars. J'entre dans une cabine libre et essaie mes tenues, heureusement, il y a un miroir à l'intérieur. Je me demande comment ont fait pour choisir des tenues dans les rayons et n'aimer aucune après les avoir essayé. Je sors de  la cabine désespérée et repère une boutique en face dont les mannequins m'attirent.

—    Je vais en face !

—    Comment ça, tu n'es même pas sortie une seule fois, dis Bee en sortant sa tête du rideau.

—    Derreck ! va l'accompagner.

—    Je n'ai besoin de personne pour m'accompagner...

—    DERRECK ! Sinon je dis à nos parents, tu sais, hier soir...

—    C'est bon !

Super... Une fois sortie de la boutique je lui dis qu'il  n'as pas vraiment besoin de me suivre et qu'il a le droit d'aller quelque part.

—    Donc tu vas me couvrir ?

—    Ouais, pour cette fois, je n'apprécie pas ta compagnie aussi alors, ciao.

Je tourne les talons, l'arrêtant dans son élan et entre dans la boutique, elle est assez sombre, il n'y a que des guirlandes et une veilleuse qui illumine la boutique, j'aime bien. Etonnement, il n'y a aucun client. Je commence à choisir quelques tenues à l'aide de la vendeuse et arrive dans la cabine  au fond avec quelques robes.

—    Dites, je pourrais aller me prendre une boisson ?

—    Ouais allez-y, je ne suis pas une voleuse, je m'occuperai des clients...

—    Oh ! Ça ne risque pas d'arriver juste, faites attention aux articles, la cabine est assez étroite.

Je me dirige vers le fond et entre en cabine, je ne ferme pas le rideau sinon, je risquerai de n'entendre un client vu que la cabine est loin de la porte. Heureusement, il n'y a personne pour me voir car le miroir se trouve en dehors de a cabine. Je ne risque pas d'être gêné. Je commence par une robe en soie vert émeraude. Elle est vraiment sexy et apparemment elle me met assez en valeur. Mais j'ai bien peur qu'elle soit un peu dévoilant. J'enfile ensuite une deuxième tenue et me retrouve devant la glace émerveillée. Elle est vraiment belle. Le choix va être difficile à ce que je vois. J'essaie la dernière robe et me regarde. Pas mal....  Je rentre en cabine, mon choix fait, mais comme je suis un aimant à poisse, la fermeture est coincée.

—    MADEMOISELLE, VOUS POUVEZ M'AIDER ? JE CROIS QUE LA FERMETURE EST COINCEE.

J'essaie encore une fois et elle me secoure. Je fais tomber la robe et la ramasse, je me tourne pour la remercier mais me retrouve nez à nez avec Derreck. Non mais c'est quoi ce délire ? Il me dévore du regard.

—    Non mais tu es cinglé, SORT !

Je le pousse mais vu la masse d'abdominaux qu'il a c'est dur et je ressemble à une mouche.  Je me retrouve en vitesse collé au mur de la cabine. Il est là, avec ces yeux, il me regarde comme si j'étais une viande, nos visages sont à quelques centimètres, je sens on souffle sur ma joue et ma respiration se saccade.

—    S'il te plait, chuchotai-je

Il éclate de rire et je me retrouve interloquée, c'est quoi ce délire. Il avance plus près de moi et dévie sur mes oreilles.

—    Jolie soutif.

Moi et ma gêne ont se rhabille et je ramasse mes affaires.

—    Tu as vraiment cru que j'allais t'embrasser ? Non mais redescends sur terre, après toutes ses fréquentations, je me demande pourquoi Jake te choisirait.

—    Salaud !

—    Je t'en prie.

Je suis tellement en colère que j'ai envie de pleurer. Non mais il se prend pour qui pour m'insulter. Une poussée d'adrénaline se forme en moi, pile au moment où la vendeuse entre.

—    CE N'EST PAS TROP TÔT !

Derreck éclate de rire, et je lui crie un « Ta gueule ». Il veut me  pousser à bout.

Je sors de la boutique après m'être payé ma tenue, j'avais tort, c'est Lucifer, Satan, le Diable en personne. Je ne peux pas me calmer si je ne l'assomme pas. Je lâche mon sac et me retourne. Je le pousse et miraculeusement je réussis.

—    C'est tous ce que tu as dans le ventre ?

Non mais il cherche quoi ce mec ?

Je le pousse encore plus fort et il occupé à rire, je donne un coup de pieds dans ses parties inférieures avant d'écraser  ses pieds et lui tourner le dos. Des gens s'approche de lui, plier de douleur. Au même moment, je reçois un message de Jake et descends le rejoindre sans retourner voir les autres.

Il est là dans sa Range Rover, la vitre du côté passager ouvert, il me sourit et je me détends de plus en plus ou j'approche la voiture. J'entre dans la voiture et il m'embrasse le front. Je reste dans ses bras un moment et je me calme.

C'est fou qu'un sourire puisse tout arranger, surtout quand tout va mal et surtout quand on aime cette  personne. On n'a pas besoin de s'embrasser juste un simple sourire. C'est comme si le soleil vient illuminer le temps de chien.

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Hello🖤

Nouveau chapitre 🖤 la rentrée c'est la semaine prochaine 🤓 Mais je ne vous lâcherais pas promis je ferais de mon mieux 🥺

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