I don't want to lose you_luca Fogale_

Bonne lecture ✅💡
Jane

Un kaléidoscope de souvenirs traverse mon esprit, je me rends compte de la vitesse du temps qui passe et que ça fait un quart d'année que je suis ici. Je pensais que ce sera une jouissance et pour une fois, mes plans ont marchés. J'ai toujours voulu et avant tout être heureuse, et je ne savais pas comment m'y prendre auparavant. Même maintenant, car il n'y a de bonheur que lorsqu'on satisfait soi-même. Je me suis toujours persuadée que les gens heureux me rendais heureuse, certes oui mais, comme il y a toujours de mais, je dirais que mais ce n'est pas un intégral bonheur. L'entrée de Minerva et ses bandes, et surtout Nate et Jake a littéralement métamorphosé ma vie.

Nate... Il me manque, et je crois que je ressens maintenant ce que dis « Parfois, il faut laisser les gens qu'on aime partir » On a arrêté de correspondre, j'ai arrêté de lui envoyé des lettres. Je ne veux pas saouler quiconque alors je me détends, et oublie ceux qui veulent sortir de ma vie. Je n'ai plus la force de retenir les gens. Et puis Jake est là, heureusement.

Il ne m'a pas encore rappelé depuis notre dernière rencontre. Je comprends même si ça me frustre, en une journée, leurs abonnés ont explosés et leur musique s'enchaine dans les stations radio. Heureusement le travail est là, pour m'occuper et durant les week-ends, je les passe avec la bande. Mes journées sont remplies et ils me font penser à ma bande du lycée.

Les souvenirs, sombre ou pas, restent du passé, ils sont authentiques comme chacun de nous, il faut savoir les gardés pour ne pas qu'ils nous échappent. C'est pourquoi, la semaine prochaine, je partirai en Italie avec Ashley. On a toujours rêvé de partir en vacances ensemble et c'est l'occasion. Elle m'a manqué plus que tout au monde. Mais le pire, son copain l'accompagne, enfin, ce n'est pas que je ne l'aime pas mais c'était censé être un duo. Et je savais que si j'invitais Jake, il ne pourrait pas.

« — Il faut vraiment qu'il vienne ?

— Je te jure, j'ai essayé de le retenir mais ce tête de mule.

— Tu me traite de mule, là ?

— Ouais !

— Hey Jane ! Tu crois que je laisserai ma pupute aller en Suisse seule ?

— Bah c'est censé être pour nous ce moment.

— Je reste à l'écart t'inquiètes mais le premier mec qui la sourit je le défonce.

Je me tape le front. Ces deux cons. ...

La semaine promet d'être intéressante. Je raccroche une heure après et je décide de me poser sur mon balcon. Mais devinez qui est là.

Je le regarde, il se lève pour rentrer mais je le coupe dans sa marche.

— Ne te donnes pas du mal, c'est moi qui part.

Avant que je ne rentre complètement dans mon appart, je lui lance.

— Tu sais je croyais que tu étais différent mais, il faut voir que j'ai fais une erreur. Si tu voulais te débarrasser de moi, tu n'avais qu'à le dire. Ah ouais, tu ne peux pas, tu es muet. Dommage pour toi.

Je vois ses yeux s'écarquiller, oh non, pourquoi j'ai dis ça ? Merde.

— Je... essayai-je de me rattraper.

Il s'engouffre dans son appartement et je jure. J'ai laissé ma colère prendre le dessus sur moi et encore une fois j'ai empiré les choses.

L'erreur est humaine.

Ce n'était plus un appel de retour, c'était de la méchanceté. Lorsque je rentre chez moi, j'entends depuis ma chambre des objets se casser, et une guitare frappé.

Je sors précipitamment de mon appartement et toque rapidement. C'est une petite Kezia en panique e en pleurs que je vois.

— Jane, il... il... Maman...

Je regarde la mère de Nate, au sol, qui ramasse les vases cassées. Je vois ses mains en sang par les verres.

— Vous deux, trouvez la boîte de secours, et désinfecter avec un coton imbibée d'alcool, votre mère, m'adressai-je aux petits et lorsque je reviens mon attention sur Madame Collman, je lui rassure de tout calmer.

J'entre dans sa chambre en dessus-dessous, une guitare cassée, les oreillers déchirés, les photos cassées.

C'est ma faute.

Tu n'es pas là pour culpabiliser Jane.

— Nate..., commençai-je doucement.

Il continue à mettre ses cheveux dans sa main en sang lui aussi.

— Nathaniel !

Il se retourne et je rate un cri d'effroi, il a les yeux injectés et les larmes qui remplit son visage.

— Ecoutes-moi, calme-toi.

Je comprends sa souffrance lorsqu'il essaie de s'expliquer et que je ne comprends rien de ce qu'il veut dire. Il a envie de me dire quelque chose mais il ne peut pas. Et moi j'ai remué le couteau dans la plaie.

— S'il te plaît... Je suis désolée.

Il bougeait ses mains et à cette heure-là, j'aurais tout donné pour savoir ce qu'il dit. Je prends un papier sur son bureau, un stylo sur la moquette. Et je lui tends. Il hésite avant de le prendre.

— Je vais passer voir ta mère... Prends ton temps d'accord.

Je ne trouvais aucune excuse, je ne savais pas où me mettre.

Parfois, certaines choses nous blessent, des mots, des gestes. Sans qu'on le sache, nos paroles ont de l'effet sur les autres. Parfois, nous disons, « c'est pour rire » ou « c'est une blague » mais de temps à autre, même si on dit que l'écrit reste, les paroles s'encrent. Tout le monde n'est pas toujours susceptible mais certains le sont. Ça leur fait mal, même si ils ne le montrent pas ou peut-être si dès fois. Je ne pensais pas mes paroles mais je peux affirmer que j'ai tort de ne pas les avoir pensées car blesser quelqu'un c'est crade.

— Il va bien ? Je...

— Il s'est calmé, je m'excuse c'est ma faute.

— Il a toujours été comme ça depuis ces dernières semaines, il a commencé à re-fumer.

— QUOI ?

— Je, depuis qu'il n'est pas rentré l'autre soir, il est comme ça.

Depuis qu'on n'a pas parlé, qu'il ne m'a plus répondu. Mais qu'est-ce que...µ

— Je ne peux pas t'en parler mais il va mal, c'et tous ce que je sais.

— C'est ma faute... Je suis désolée madame Colleman je...

— Je ne t'en veux pas, Aides-le, s'il te plaît, je c'est tous ce que je te demande, prends soin de lui.

Les yeux embués de larmes sa mère me supplie presque.

Lorsque je finis le bandage de madame Colleman, je rejoins Nate dans sa chambre. J'arrange les dégâts en parlant.

— Je m'excuse... j'aurais dû penser mes mots. J'étais en colère, je ne te comprenais pas, j'étais confuse. En même temps, j'en avais de raison.

Je ne pensais jamais voir un garçon dans cet état dans ma vie. Actuellement, il est en position fœtale. Il veut se calmer mais il n'y arrive pas. Il pleure, en silence. Je m'approche de lui, il tremble, de peur ? De tristesse ? De colère ?

Lorsque je m'approche, il me pousse. Avec une force tellement intense que mon dos heurte la commode.

Il s'approche de moi, les yeux désolé, il me relève.
Il me fait un câlin tout en pleurant encore et encore.
On s'assoit sur le lit. Je tiens mon dos endolori. Il prend une pommade dans sa commode. Il enlève mon haut et tout d'un coup, j'ai trop chaud. Il pose ses mains sur la partie endolorie. Et je frissonne. Je me retourne vers lui, et ses lèvres sont roses, fins, et j'ai envie d'y goûter. Il arrange une mèche de mon visage et le place derrière mes oreilles. Il effleure mes lèvres avant de poser les siennes sur les miennes. Je me sens moite, et j'ai l'impression d'être dans un nuage. Nous nous détachons lorsque j'entends des gloussements d'enfant.

J'ai eu mon premier baiser, je... c'était savoureux. Et dire que je pensais le faire avec Jake, trois fois.

Oh non Jake.

— Désolé, je n'aurais pas dû.

Il souffle et hoche la tête.

Jake et moi avions une relation compliquée et je l'aime bien, je pense m'engager avec lui et je ne peux pas faire ça si j'y pense. Ce n'est pas pour autant que je ne peux pas prendre soin de Nate.

— C'est bon ça va ?

Il mime un merci avec la bouche et je lui fais un câlin.

— J'y vais, j'ai pas mal de chose à faire... Ne me refais plus jamais ça, s'il te plait. Tu m'as fait peur... J'ai cru que tu me détestais.

Lorsque je sors de chez Nate, il s'est passé une heure.

Je remarque alors au seuil de ma porte un bouquet de fleur.

« J'ai attendu mais tu tardais, j'aurais voulu attendre mais on m'attendait.

Jake »

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Hello 🖤 mahbabies ❤️

Encore un chapitre... enfin le premier baiser 🙄 prêt pour la suite ? J'espère✅

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Merci de m'être fidèle🧡

Bisous mahbabies 😘