1: New Neighbour
Nate
Je suis assis dans la cuisine, une tasse de thé à porter de main, les cris de joies de mes frangins m'assourdissant. Il est sept heures et demie du matin et le bus scolaire ne va pas tarder à passer devant l'immeuble. Les jumeaux jouant encore au chat et à la souris. Maman, se prépare déjà pour aller au marché ce qui me laisse l'appartement de libre, comme d'habitude. Cela ne m'excite pas du tout car c'est ma routine durant ses deux derniers mois. A huit ans, ses deux morveux sont très matures malgré l'absence de figure paternelle.
— « Faites moins de bruit s'il vous plaît et dépêchez-vous le bus ne va pas tarder »
— Nate, arrête d'être grincheux, s'exclame Kezia.
— Il a mal dormis ou s'est levé du mauvais pied je crois, conclut Kaël.
Je fais un signe à Kaël qu'il a raison.
Je connais le fameux klaxon du vieux bus scolaire et vérifie les sacs des deux. Avec eux, maman s'en va.
Je souffle et arrange ma coupe. J'ai mal dormi car le sommeil ne m'est venu que tard. Une nouvelle voisine a sûrement fait son apparition et je déteste ça. Elle est tellement bavarde et bruyante. Je sors sur le balcon et souffle de l'air frais.
— Bonjour, je m'appelle Jane.
Je me retourne face à la voix qui me semble familière et tombe sur une brune avec un chignon désordonné et un grand pull qui recouvre ses cuisses. Petite, je la surplombais de ma hauteur malgré la petite distance qui nous sépare. Je ne trouve rien à dire, enfin si je voudrais mais je ne peux pas. Elle incline la tête pour guetter un deuxième pas de ma part. Pris de panique, je rentre vite chez moi, la laissant crier un « hé ho ». Je ne suis certainement pas asociale, mais j'ai vécu pendant quelques années ici et les voisins m'on mal jugés.
J'ai toujours eu ce complexe qui m'attirait vers le fond, j'en étais conscient mais je ne pouvais rien faire. Si j'ai regretté ma décision ? Jamais. Je l'ai prise, je l'assume. L'humanité m'attriste, façonnés de préjugés, le monde de nos jours me dégoûte. Mais l'on y peut rien changer. Ca restera comme ça.
« Salut Champion »
« Hey Nelli »
« Tous se passe bien ? »
« Ne t'inquiètes pas, comme d'habitude »
« Tu commences à sortir de ta coquille ? »
« Mon Balcon ça compte ? »
« Mon pauvre, il faut essayer tu sais, montre que tu es fort »
« Je suis fort, mais eux, ils m'énervent à chaque fois »
« Nate, rien n'est parfait et ce sera toujours le même monde voir même pire, je te conseille de prendre des vacances »
« Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée »
« Viens en Italie, tu t'y plaira »
« Maman et les jumeaux ont besoin de moi »
« Arrête, penses à toi, tu ne seras pas toujours un héro, j'y vais, je t'aime frangin »
Je pose mon téléphone sur la table basse du salon et souffle encore une fois. Je n'ai pas touché à une clope depuis une année et j'ai l'impression d'en avoir besoin.
Maman à tarder à rentrer aujourd'hui, alors je décide de commander du grec pour satisfaire mes papilles.
Je repense à Jenny ? Ou peu importe la voisine et je souffle. Non mais qu'est ce qui m'a pris de fuir, elle va croire maintenant que je ne suis pas viril. Je suis un homme, je crois que j'ai juste peur des préjugés, je dois les dépasser mes peurs. Mais pas aujourd'hui.
Je ne suis pas sorti de chez moi depuis au moins une année enfin à part pour les cours et j'y vais avec un vélo, je ne prends jamais les transports commun.
Nelli vient de Nelamy, c'est ma sœur aînée. C'est une artiste en herbe, ou du moins l'était. Et si sa carrière a pris fin c'est par ma faute. A l'âge de 20 ans elle a du tout abandonné à cause de moi. Les tournées ont été annulées décevant le monde tout entier et ses réseaux sociaux ont du être supprimé à cause de certaines personnes qui n'ont pas été content. Et moi, j'étais encore là, à jouir de ma musique pourtant elle a du abandonner toute ses rêves à cause de moi. Heureusement, William son copain ne l'a jamais abandonné et nous aussi, contrairement à ses amis.
Maman est repartie après être arrivée pour prendre les jumeaux à l'école. Lorsqu'ils arrivent, leurs sourires éblouissent toute la suite.
— « Je peux savoir ce qu'il y a de si joyeux ? »
— Ca fais longtemps que l'on n'a pas de nouveaux locataires alors on s'est dit d'organiser une pour la nouvelle.
— « Et vous l'avez déjà rencontré ? »
— Oui les enfants l'ont adoré. Elle est gentille.
— « Elle sait que vous habitez ici ? »
— Oui, c'est notre voisine, on s'est rencontré dans les couloirs. Tu sais, tu devrais venir.
— Oui Nate, renchéris Kezia, tu viendras n'est ce pas ?
— « Je suis désolée ma chérie, mais je ne suis pas très monde »
— En plus elle est canon mec, ajoute mon frangin.
On le regarde choqué et il lève la main signe de son innocence. On commence tous à rire avant que je ne passe à l'éducation des deux petites frimousses, sous le regard de ma mère.
Ma mère s'est remariée après que mon père à moi et Nelli soit mort. Mais quelque peu la naissance des jumeaux, il a fais une acte de bienfaisance en donnant se reins à deux personnes qui on en a eu besoin. Je peux comprendre ce qu'elle a du vivre, seule à élever quatre enfants. Grandir sans un père aussi est très difficile et j'essaie tant bien que mal d'être une bonne figure paternelle aux yeux de Kezia et Kaël. Je veux que ma mère soit fière de moi. Et qu'aux cieux, mes pères me regardent avec fierté. Ma mère m'a toujours soutenu, nous a toujours soutenus dans nos rêves et nos projets. Car avant tout le bonheur est primordial et que tous ne s'achète pas. Elle n'a jamais eu l'occasion de vivre ses rêves à jamais: son travail, ses amours. Nous sommes la raison pour laquelle elle sourit aujourd'hui car elle peut changer le monde en faisant tous pour sa famille. Je la respecte comme femme et je suis fière d'elle d'avoir tant accompli pour nous.
La nuit, je tarde à trouver sommeil pour je ne sais quelle raison et prend mes écouteurs pour écouter, de la musique. La musique a toujours été une thérapie qui marche, colère, tristesse, joie, désespoir... Rien n'a aussi bien marché que celui-ci. J'entends une voix au fond de la musique qui apparemment n'appartient pas à la chanson que je suis entrain de lire. Je me débarrasse de mes écouteurs et mes oreilles tombent amoureuse de la voix de ma voisine qui chante du Dean Lewis.
Lorsque je commence à m'endormir, des cris proviennent de la chambre des jumeaux. Je me précipite et prend Kezia dans mes bras. Encore un cauchemar. Je l'emmène dans ma chambre et lui parle pour que son frère puisse se rendormir.
— Il a prix papa et il veut vous prendre aussi et j'ai dis non.
— « Qui ? »
— La dame en Noir.
— « Elle ment Kezia. C'est un cauchemar, rien n'est vrai. Chuut, calme-toi. »
Je prends ma guitare et joue quelques morceaux pour l'endormir. Vers minuit, Morphée vient me prendre.
Je n'ai pas dormi à mon heure ces deux derniers jours.
Les cauchemars sont de vilaines choses qui font surface dans nos vies, mais je les préfère aux mauvais souvenirs. Car eux au moins sont imaginaires. Au réveil, ils disparaissent. Les mauvais souvenirs c'est douloureux et malheureusement, on ne peut jamais les oublier, certains laissent des empreintes physiques ou morales ou les deux à la fois. J'ai toujours voulu connaître une machine à remonter le temps, ce sera la révolution la plus utile de notre vie. Pour tous reconstruire. Ou revivre les bons moments.
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Hello! Voilà, ce chapitre est réécrit... J'espère que les modifications vous ont plu.
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