chapitre 9

Mes yeux s'ouvrirent, clignant plusieurs fois. Je me sentais faible, vide. Je voulu me frotter les yeux pour me réveiller un temps soit peu, mais mes poignets fur bloqué. Je tournais la tête de chaque côté, alors que mes yeux s'écarquillèrent. Mes chers poignets étaient retenus par... Des chaînes. Je commençais à m'affoler, secouant la tête dans tous les sens, observant l'habitacle dans lequel j'étais retenu contre mon grès. C'était sombre.
 Très sombre. Une torche était accrochée au pant de mur ou j'étais retenu comme un papillon dans une toile d'araignée. J'étais à moitié accroupie, et mes bras en l'air, étaient lourds. Mes poignets rouges raclés contre les chaînes de fer, qui s'entrechoquaient contre le mur, lorsque je tentais de me libérer. Une porte se dessina lorsque j'aperçue de la lumière la transpercer dans quel que trous qui envahissait cette planche de bois. Elle s'entrouvrit dans un grincement assourdissant, et laissa place à une silhouette. Un rire roque resonna.
 
-Eh, Princesse. Tu ne vas pas me faire croire que tu compte m'échapper en faisant le grand classique du « je fais semblant de dormir » ?
 
J'ouvris un œil, puis deux.
 
-Je pouvais toujours essayer...
-Ta voix ma manqué... Deux jours que tu es inconsciente. Excuse-moi, je n'ai pas voulu que tu dormes autant. Me dit-il en riant nerveusement.
-Qu'est-ce que tu m'as fais ? Lui demandais-je sceptiquement.
-Ne t'inquiète pas, je n'ai pas bue de ton sang, tu ne serrais plus en vie, et sans doute que moi non plus... Je t'ais simplement mordu à un endroit particulier.
-Et ou ?
-Tu vois là ? Me dit-il en posant de doigt sur le côté gauche de ma nuque. Se sont de nerfs qui traversent ton cou, reprit-il. Et ça te fais perdre connaissance selon le temps que tu les sectionne.
-J'ai dormis deux jours ? Pourquoi tu ma mordu si longtemps alors ?
-Pardon Poupée, j'ai bien failli ne jamais te relâcher...
-Pou... Pourquoi ? Demandais-je hésitante.
 
Il s'approcha de mon visage, puis bifurqua vers mon oreille, et susurra un doux :
 
-Tu es si alléchante... Princesse.
 
Cette sensation qui émane de lui m'emporte. Mais je reviens vite à la réalité.
 
-Détache-moi. Lui lançais-je sèchement.
 
Il rit doucement me lançant un « non » froidement. Il se recula de moi, et attrapa quel que chose à ces côté. Un plateau, surplombé d'un bol de riz, de viande , et un verre d'eau. Il me desserra mes chaînes, pour que mes bras puissent enfin être casie-libres.
 
-Mange, tu dois avoir faim après deux jours sans t'alimenter.
-Nan. Je n'ai pas faim. Lui dis-je en détournant la tête pour bouder.
-Pff... Souffla-t-il. Tu es puérile princesse...
 
Je ne bougeai pas. Il pouvait aussi, royalement aller se faire foutre. ...Non, pas ça ! Sale traître ! Mon ventre, estomac vide ma trahit, dans un gargouillement atroce. D'accord, j'ai faim. Mais honnêtement, je préfère mourir que de manger se qu'il ma préparé. Et puis en plus, il a peut-être empoisonné le plat. Oui, c'est ça. Il peut donc royalement aller se faire foutre.
 
-Bon, et bien je vais te laisser. Si un jour t'as faim, n'hésite pas... Dit-il blasé.

Et il partait, fermant la porte dans un second grincement, me laissant seule dans cette pièce sombre, avec le plat du rit qui fumait encore. Mes yeux brillants retinrent les sanglots qui affluaient en moi. J'avais le droit d'avoir peur. J'allais certainement être utilisé, ou bien tué. Un frisson me parcourra le corps à cette idée. Après tout, je n'avais à peine que quelleques 17 années derrières moi... C'était peu. Très peu. Trop peu. Je laissais tomber ma tête vers le sol. Je me rappelais du passé, des jours spéciaux qui me revinrent en mémoire. Les minutes d'enfermement défilaient sous mes souvenirs du passé. Il faut vivre avec, certaines époques sont joyeuses, et d'autres douloureuses. Malgré que peu de gens le sachent, ma vie n'a jamais était toute rose. Mais dans se monde impitoyable, ou les humains ne sont qu'ordures et monstres, j'ai su trouver mes exceptions. Monstres ? Oui les humains ne sont pas si différents que les vampires, finalement... Ou bien, peut-être que l'enfermement me faisait perdre la tête. Surement... En tout cas, il me donnait un mal de tête atroce. J'avais l'impression de recevoir des coups de marteau sur le crâne. Les souvenirs du passé mélangé à des questions qui me traversait l'esprit l'avait probablement fait naître. Trop réfléchir est mauvais pour la santé...
Je finissais après de longues minutes de souffrance par sombrer dans un sommeil, à moitié couché sur un sol froid, et humide.
 
*
 
Mes yeux s'éveillèrent sous une lumière abondante, et un mal de tête oublié, remplacé par un mal de dos dût au confort du sol. Je m'étirais tranquillement alors qu'un rire moqueur me sortit de mes songes. Je prise peur et me colla au mur, comme un caméléon se fond dans le paysage, sans pour autant avoir le même effet. Mon visage se décrispait à la vue de mon cher bourreau. Un monstre dénommé Jared .
 
-Mais vas-y te gêne pas ! Non seulement tu me séquestre, mais en plus tu te permets de me regarder dormir !
 
Il pouffa un rire, et me regarda avec un regard différent de d'habitude, et un sourire presque sincère.
 
-Désolé poupée, t'es trop mignonne quand tu dors...
 
Baratineur à deux balles... Ce n'est pas possible, mes joues prennent déjà une teinte rosée, à deux simples petits mots... Je suis désespérante.
 
-Et puis d'ailleurs, quand je suis revenu hier soir tu dormais déjà, je voulais t'attacher plutôt sur un lit, dit-il sadiquement, mais puisque tu dormais, je ne voulais pas te réveiller... Alors je t'ai simplement mis une couverture.
 
Je n'avais pas remarqué la masse marron qui me couvrait le corps. C'est donc pour cela que je n'ai pas eu froid cette nuit ? Evidemment. Pourquoi avait-il fait ça ? Dans quel but ? Aucune réponses ne me vinrent à l'esprit, et sa me dérangeait.

-Avec ça tu n'as toujours pas mangé. Tu n'as toujours pas faim je présume ?
-Exactement ! Luis dis-je sèchement.
 
Il soupira sans émettre de réponse, et resta face à moi assis sur une chaise, à me contempler, ce qui avait le don de m'agacer. J'avais horreur d'être observé. Il fini par se lever de sa petite chaise pour venir s'accroupir en face de moi avec toujours se même sourire horripilant accroché sur ses lèvres. Il tendit la main vers moi, mais je la rejetais violemment sur le côté.
 
-Ne me touche pas. Lui dis-je froidement.
 
Il parut surprit à l'instant même, mais il ne tarda pas à reprendre son petit sourire en coin.
 
-Tu es sûr ? Moi je pense plutôt que tu en meurs d'envie...
 
Il resserra mes chaînes malgré mes protestations, et me caressa la joue, un sourire victorieux accroché à ses lèvres. J'en rageais d'intérieur, totalement dépourvue d'un échappatoire. Il fit glisser sa main froide sur ma peau frêle jusqu'à mon cou, se rapprochant plus dangereusement de moi, avec une détermination non dissimulé. Avais-je réellement le droit d'avoir peur ? Même si j'avais prise seule la décision de chasser les vampires, j'espérais avoir le droit d'éprouver pour la première fois une certaine peur. Car après tout, je n'étais plus libre de mes mouvement, face à ce monstre, dénommé Jared...

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