Chapitre 3
Il est vraiment bipolaire ce mec, il me dit ne rien vouloir affaire avec moi et quelques heures après il m'invite à déjeuner.
-Vous pensez que je vais me perdre ? Vous ne voulez pas que je sorte de chez vous et vous m'accompagnez pour sortir.
Dis-je toujours en gardant le regard fixe.
-Je suis juste prévoyant...
-Écoutez je ne vous apprécie pas franchement, votre attitude prétentieuse me sort par les yeux, vous virez tous vos employés et vous vous séparez de toutes les personnes qui auraient le malheur de vous approcher. Je ne suis pas idiot, j'ai bien remarqué la manière dont vous agissez, loup solitaire, vous ne laissez aucune émotion paraître, moins vous en montrez mieux vous vous portez, à croire que vous n'aimez que votre personne. Je ne vous connais pas mais voilà l'image que j'ai de vous et vos manières d'agir ne vous rende encore plus bizarre que vous le paraissez et me font penser que j'ai raison à votre sujet. Pourquoi êtes-vous comme ça ? Qu'est-ce qu'il vous est arrivé pour que vous deveniez cette personne ? Je suis sûr que vous avez été un homme aimant et aimé de tous.
Okay il n'a pas bougé d'une semelle. Qu'est-ce qu'il m'a prit de lui déballer tout ça et de lui balancer ses 4 vérités alors que je le connais depuis ce matin.
Le petit sourire en coin que j'ai cru apercevoir à définitivement disparu.
-Ça ne sont pas vos affaires, ma vie privée ne regarde que moi.
Il se tourne vers moi.
-Tomlinson vous devriez laisser votre curiosité de côté. Essayez de fouiller et vous dégagez. Ne posez pas de questions sur moi ni sur ma vie personnelle. Je vous demande quelque chose vous le faites, je vous invite à déjeuner vous acceptez.
Et conseil Tomlinson, arrêtez de vous énerver aussi facilement.
Je me sens mal à l'aise. Je le déteste encore plus qu'avant à me donner des ordres, et même si en temps normal je l'aurais sûrement contredis et ne me serais pas laissé faire je me tais, j'ai vraiment besoin de cet argent.
L'ascenseur arrive enfin au rez de chaussé, après des minutes qui ont paru des heures dans un silence, où on pourrait entendre une mouche voler.
Nous sortons du building et il me fait un signe de tête pour que je le suive à un parking souterrain immense avec des dixaines de voitures de luxe.
-Laquelle est la votre? Je demande émerveillé par toutes ces magnifiques bagnoles.
-Elles sont toutes à moi.
Je m'arrête d'un coup, bouche bé. Ce mec possède de vrais bijoux. Il avance jusqu'à un range rover noir aux vitres teintés.
Il monte côté conducteur et j'entre côté passager. Il aurait pu choisir la Ferrari...
Je m'attache, puis il démarre. Je ne sais pas où nous allons, mais le trajet est plutôt court. 10 minutes à peu près. Nous arrivons en plein centre de Londres. C'est bondé mais Styles trouve une place assez facilement.
J'arrive pas à croire qu'après tout ce que je lui ai dit il m'invite à déjeuner. Je lui ai ouvertement craché à la gueule toute ma haine envers lui. Je le déteste d'être aussi mystérieux. À croire qu'il veut être le parfait stéréotypes de l'homme d'affaire, sans pitié.
Nous sommes garés, je le regarde. Il garde les mains sur le volant et le regard fixe devant lui.
Il se décide à sortir de la voiture, puis je fais de même, et, il l'a ferme.
Putain c'est pas croyable le monde qu'il y a !! Vu ma carrure je me fais vite engloutir par cette foule de gens pressés et énervé. J'arrive tout de même à suivre mon patron je suis 1 mètre derrière lui.
-HÉ, MAIS TU PEUX PAS FAIRE ATTENTION CONNARD !!
Je viens de me faire rentré dedans par un homme costaud qui fait bien une tête de plus que moi. Non mais je rêve c'est lui qui me rentre dedans et c'est lui qui se plain et qui gueule. Bâtard.
-Non mais oh, c'est vous qui me rentrez dedans et c'est moi qui prend ! Vous avez vu ça où vous !
Là je crois que je suis dans la merde.
-Mais ferme ta gueule pédale, t'as regarder où tu vas, je vais devoir me racheter un café. T'es fini à la pisse p'tite pute.
Je vois rouge.
-Pardon ??! Vous m'insultez en plus ?
Je vais pour lui foutre mon poing dans la gueule, quand deux grand bras me retienne de force me faisant coller contre un torce musclé.
-Vous avez déjà oublié mon conseil Tomlinson.
Il me murmure à l'oreille me provoquant un sursaut.
-MAIS LÂCHEZ MOI JE VAIS LE TUER CE CONNARD !!!
Styles me lâche mais se dirige vers le mec et lui fou un coup de genou dans les bijoux de famille. Aïe, j'aimerais pas être à la place du mec mais il le méritait.
Attendez qu'est-ce qu'il vient de se passer là ? Styles m'a défendu ?? Malgré que je le déteste il m'aide quand j'ai des emmerdes.
Il. Est. Pas. Normal.
Styles reviens vers moi laissant le mec agonisant sur le sol de Londres devant des passants choqués.
-Venez.
Dit-il d'une voix froide et sèche. Il place une main entre mes omoplates pour me faire avancer à sa cadence.
Nous arrivons devant un restaurant très chic et Styles entre en premier en retirant sa main. Nous nous asseyons à une table pour deux dans cette immense salle, avec beaucoup de couples de bourges. Il prend la carte devant lui avant de la feuilleté. Je fais de même.
Il ne m'a pas adressé la parole depuis l'incident de tout à l'heure.
La serveuse arrive. Une brune cheveux longs, yeux marrons avec un rouge à lèvre rose barbie. Beurk, déjà que les filles très peu pour moi mais alors celles là...
Elle me regarde avec un grand sourire de faux cul avant de se tourner vers Styles. Il ne la regarde même pas et commande ce qu'il souhaite, à savoir des pâtes à la truffe. Pas d'entré apparemment. Je regarde la serveuse qui bave littéralement sur mon patron. Ça aussi c'est une des choses que je déteste le plus chez lui. Il a toutes les femmes qui serait prêtes à le sucer à n'importe quel moment mais ne fais rien. Pfff
Je commande à mon tour. Je prend des pâtes à la carbonara. (NDA: mes pâtes préférées :))
Styles lève ses yeux vers moi, un sourire en coin. Euuuh okay je commence à m'habituer à ce genre d'attitude venant de sa part. Ce mec est là definition même de lunatique.
-Vous me surprendrez toujours Tomlinson...
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