La journée se passa tranquillement. Hinata avait balayé la cour et tassé les feuilles mortes. Shizune avait dû insister pour qu'elle cesse ses activités. La jeune femme n'insista pas et alla dans sa chambre, elle prit le livre laissé par son fiancé le matin devant sa porte, et commença à le déchiffrer.
Oui, elle déchiffrait plus qu'elle ne le lisait. Les idéogrammes se mélangeaient dans sa tête, elle dut faire appel à sa déduction logique pour comprendre les mots et les phrases. Elle avançait très lentement, mais le plaisir de pouvoir enfin feuilleter un ouvrage fut plus fort que la difficulté à le lire. C'était sa mère qui lui faisait ses leçons de lecture quand elle était petite, lorsqu'elle commença à être diminuée, ce fut une domestique qui s'en chargea. À la mort de sa mère lorsqu'elle avait 3 ans, les cours s'espacèrent de plus en plus jusqu'à disparaître après le remariage de son père quelques mois après. Elle n'eut alors plus le droit d'approcher la bibliothèque si ce n'était pour la nettoyer.
Elle ne vit pas le temps passer, penché à son bureau en face de la fenêtre. Ce fut Shizune qui sortit Hinata de son étude de texte. Elles devaient déjeuner pour ensuite aller faire quelques courses.
Elles sortirent, un panier vide au bras de l'assistante. Hinata s'inquièta de qui paierait, ce qui fit rire Shizune «Qu'elle est mignonne ! »se dit-elle. Elles marchaient lentement, elles avaient le temps après tout. Certains Uchihas découvraient la promise de Sasuke et la saluaient tout en étant inquiets et enthousiastes en même temps. Ils étaient également dubitatifs. Une Hyūga pour sûr ! Certains se demandaient ce que devait encore infliger le jeune maître à cette fille ? Elle était vêtue de guenilles et avait une frêle allure ! Enfin bon, toutes sortes de messes basses et de rumeurs allaient déjà bon train.
Shizune emmena Hinata à son épicerie favorite. Elle était hors du quartier Uchiha mais au moins, il y avait de tout, elles trouveraient tous les condiments nécessaires. Hinata se pencha sur les rayons et les étals. Elle n'avait pas besoin de pomme de terre, il en restait suffisamment chez eux. Elle prit deux carottes, un gobelet de petits pois frais, une livre d'haricots vert, un paquet de nouilles de blé. Elle choisit de prendre une barquette de 6 œufs, ainsi que du saké. Shizune sortit une bourse cachée dans son obi (ceinture) serré et paya le tout. Il ne manquait plus que la viande, Shizune proposa à la jeune femme d'aller à une boucherie-charcuterie non loin. Hinata choisit des cubes de bœuf déjà découpés et dédiés aux plats mijotés, l'assistante en profita pour prendre des blancs de poulet ainsi que des côtelettes de porc pour ses plats des prochains jours.
Elles étaient sur le chemin du retour quand une femme au kimono de soie sombre les suivait du regard de loin. Elle avait été attirée par la dégaine familière de la jeune fille aux cheveux sombre et reflets bleutés. « Que faisait-elle là ? »
- « Mère !!? Que faites-vous ? On vous attend ! » l'interpella une voix fluette.
- « Viens par ici Hanabi et regarde-moi ça haha... » fit la femme hautaine.
Elle désignait de son doigt le duo de femmes qui s'éloignait.
- « Eeeeeeeh !!! Hinata ?! » s'étonna Hanabi.
- « Oui... » dit la femme en secouant la tête, « Et comme tu le remarqueras, elle est toujours affairée aux basses besognes ! »
- « Mmmh tu crois que son fiancé l'a reléguée au rang de domestique ?! » questionna tout sourire la jeune fille.
- « Oh c'est fort possible ! Elle a dû le supplier de ne pas la jeter à la rue après qu'il s'est aperçu du déchet inutile qu'elle était, et sans doute, il a eu trop bon cœur comme ton père et moi, et il l'a gardée ! Je ne vois que ça !! » fantasma la femme mûre.
- « Oui tu dois avoir raison ! Elle a même ses anciens haillons sur elle ! Elle est vraiment pathétique ! » conclut Hanabi, jubilant de se dire que la condition de sa demi-sœur soit aussi basse que ce qu'elle espérait.
La domestique qui accompagnait les deux jugeantes les regardait en coin. Elle venait d'être embauchée et devait faire profil bas, mais elle ne put s'empêcher d'avoir pitié de la jeune fille critiquée. Si c'était celle dont parlait les anciennes employées, elle avait vécu l'enfer à l'intérieur de la propriété des Hyūgas.
L'Uchiha rentra à 17h. Il alla directement dans sa chambre se changer, puis dans son bureau où il appela Shizune.
- « Qu'est-elle en train de faire ? » demanda-t-il.
- « Ce que vous lui avez demandé ! Elle vous prépare un bon petit plat... » répondit automatiquement Shizune.
Sasuke haussa les sourcils. Du ragoût... Il y avait beaucoup d'autres choses qui lui faisait plus envie. Mais il s'en contenterait ce soir. Il reprit :
- « Bien... Tu voulais me dire des choses le jour de son arrivée, et je ne t'ai pas écouté... Maintenant, vas-y ! »
- « Jeune maître... Je pourrai vous dire tout ce que j'ai noté, mais le mieux c'est de venir voir... » proposa Shizune.
Elle se leva et il la suivit sans vraiment comprendre. Ils devaient être discrets pour ne pas attirer l'attention de la promise en cuisine.
Sasuke stoppa la main de Shizune qui était sur la poignée de la porte qui ouvrirait sur la chambre d'Hinata.
- « Nous... Nous ne pouvons pas faire ça !! » paniqua presque le jeune homme, « Je suis goujat ou tout ce que tu veux mais je ne compte pas fouiller ses affaires ! C'est son espace privé enfin ! » murmura-t-il un brin choqué de son assistante.
- « Vous ne disiez pas cela quand vous avez pris toutes les affaires de Karin-sama et les avait jeté par la fenêtre !! » rétorqua Shizune toujours en murmurant.
Sasuke se mordit la lèvre. Elle en savait trop sur lui et elle n'hésitait pas à l'utiliser contre lui...
- « Ce n'est pas la même chose ! L'autre folle s'était glissée dans mon lit pour... Peu importe... Ça n'a rien à voir !!! » avoua un Sasuke honteux de cette expérience.
Shizune rougit jusqu'aux tempes, elle n'avait rien su de cet... incident, et la jeune dame se retenue bien de lui raconter son méfait. Shizune secoua la tête évacuant toutes les idées saugrenues qui lui vinrent.
- « Oui en effet, ça n'a rien à voir jeune maître ! Nous n'allons rien fouiller et vous allez comprendre pourquoi !! Mais il faut que vous voyiez par vous-même ! »
Sasuke capitula, si elle le disait, si elle insistait autant c'était pour une bonne raison.
La porte s'ouvrit sans bruit pratiquement.
La fenêtre de la chambre était ouverte, les rideaux valsaient légèrement. Ils pénétrèrent dans la pièce et rien... Sasuke ouvrit les bras vers Shizune comme voulant dire « Alors ? ».
- « Vous ne remarquez rien ? » questionna-t-elle.
- « Non... Rien ! » Il avait beau fixer les coins, les murs, les meubles, rien.
- « Bin justement ! Il n'y a rien ! » reprit la femme, « Regardez ! » en pointant du doigt le bureau, « Il n'y a que ce cadre photo ! Et ce livre que je n'avais pas encore vu d'ailleurs... Mais les tiroirs sont vides ! »
Elle les ouvrit pour montrer à l'homme qu'il n'y avait en effet, rien du tout.
- « Ma foi, elle ne me semble pas être une érudite alors... Cela ne me choque pas... »
Il n'eut pas le temps de continuer que la femme passa devant lui et ouvrit les portes de l'armoire toujours sans faire de bruit. Il en était sûr qu'ils allaient fouiller, il était vraiment mal à l'aise.
- « Regardez encore ! Voyez cette petite valise c'est son seul bagage ! Je l'ai vu l'ouvrir le jour de son arrivée et elle n'avait que ces 3 pauvres yukatas... Tout abimés, tout reprisés... » Elle commença à sangloter sans comprendre, mais elle ne pouvait s'arrêter, « Et... Et ici, voyez ! Elle a ses pauvres geta tout usés, les lanières vont céder tôt ou tard ! Seul ce kimono et ces zori sont convenables mais le reste jeune maître ! Le reste n'est même pas à la hauteur de ce que possède une domestique !! »
Sasuke regarda avec des yeux ébahis l'armoire quasi-vide. Ce qui prenait le plus de place était le futon et la couverture, et c'était Shizune qui les avait porté sur sa demande.
Un tourbillon semblait ravager son esprit. Une grande douleur lui traversa la poitrine. Il s'agissait tout de même de Hinata Hyūga l'aînée des enfants de Hiashi, comment pouvait-elle n'avoir que si peu d'affaire et d'une si mauvaise qualité ?! Il n'en revenait pas.
- « Elle n'a aucune affaire de beauté, elle se noue les cheveux en faisant des nœuds avec, ou alors elle récupère des brindilles dans la cour pour les fixer... Elle a des marques sur les avant-bras, ses mains sont plus abîmées que les miennes... Et puis elle semble sous-alimentée... Jeune maître ! Ce n'est pas normal, peut-être que les Hyūgas vous ont menti, peut-être n'est-elle pas ce qu'elle dit être... » s'angoissa Shizune, qui avait tut trop longtemps ses inquiétudes.
La douleur dans la poitrine de Sasuke devint lancinante. Il souffrait sans savoir pourquoi. La peine, la pitié, la tristesse ? Il ne savait pas quelle émotion se cachait derrière elle.
Il s'approcha du petit bureau et s'agenouilla devant le livre qu'il ouvra. Une feuille d'érable était intercalée à la page 3.
- « Hier elle regardait la bibliothèque mais n'a pas osé prendre un des livres... Alors j'en ai choisi un pour elle ! » confia Sasuke.
Shizune en fut touchée, et toute émue elle dit,
- « Oh c'est si délicat de votre part... Sachez qu'elle a passé toute la matinée dans la chambre à le lire... »
Il se retourna vivement.
- « Toute la matinée ? » répéta-t-il.
Shizune, hocha la tête un peu surprise de sa réaction.
- « Shizune, tu as raison... On nous a menti ! Mais je ne crois pas que le mensonge vient d'elle... » affirma-t-il les yeux noirs de colère.
Ils sortirent comme ils étaient entrés, sans un bruit. Ils se séparèrent après avoir convenu de faire comme si de rien n'était jusqu'à ce qu'ils en sachent plus.
Shizune entra dans la cuisine, elle prévint Hinata qu'elle avait bien installé le petit réchaud pour la marmitte contenant le Nikujaga. Les plats et les couverts étaient installés aussi, et elle avait d'ores et déjà apporté les œufs mollets et les légumes, afin d'éviter à Hinata de faire des allers-retours successifs.
La cuisinière du soir s'inclina profondément pour remercier Shizune, ce qui gêna cette dernière. Elle se vit également offrir un bol rempli du plat du soir pour qu'elle puisse le déguster chez elle. Shizune en fut touchée. Peut-être n'était pas une fille de bonne famille, mais elle avait toutes les qualités humaines des princesses de contes.
Elle quitta la résidence, se demandant ce qu'ils allaient encore découvrir à propose de la Hyūga. Elle était un brin inquiète et serra le bol chaud conte elle. Bol qui était trop petit pour elle et son compagnon. Mais Hinata ne pouvait pas savoir qu'elle ne vivait pas seule, peu de personnes le savait d'ailleurs.
Hinata arriva dans la salle du repas où l'Uchiha l'attendait.
Elle s'agenouilla à son entrée dans la pièce, puis avança sur ses genoux jusqu'à la table où elle déposa la marmite sur le petit réchaud. Elle retourna à sa place et s'inclina.
Sasuke souffla fortement. Hinata frémit, elle l'avait peut-être trop fait attendre ou bien...
- « À partir de maintenant, il sera inutile pour vous de vous incliner à chaque fois que vous me voyez... Vous n'êtes pas mon esclave, mais ma promise ! Comportez-vous donc comme tel ! » dit-il.
Il savait qu'il était difficile pour tout inconnu de connaître ses attentes, de savoir si ce qu'il faisait lui plaisait ou non... Il savait qu'il était compliqué, mais après ces premiers jours à l'observer, il ne pensait pas qu'elle aurait pu outrepasser les limites avec lui. Au contraire, hormis le petit-déjeuner d'hier, elle n'osait rien.
Il vit la jeune femme se redresser lentement et lever le regard timidement sur lui.
- « Je... Je vous sers... ? » demanda-t-elle timidement.
Il hocha la tête tout en regardant ailleurs, il n'avait pas envie de ragoût du tout mais il lui avait demandé de cuisiner alors... Sans s'y attendre, ses narines furent attirées par l'odeur plus qu'agréable qui se dégageait de la marmite une fois le couvercle enlevé.
Il vit un joli jus brun brillant, avec des morceaux de bœuf qui semblaient tendres à souhait, des pommes de terres qui semblaient fondantes et savoureuses, sans compter les petits légumes qui apportaient la couleur nécessaire au reste du plat. Il savait que le nikujaga n'était qu'un ragoût simple de viande et de patates, en tout cas c'était comme cela qu'il le résumait. Mais il n'imaginait pas que ses sens seraient autant sollicités par un plat aussi simple. Il distingua alors qu'il y avait autre chose flottant dans la sauce.
- « Des nouilles ? » s'étonna-t-il. « Je ne savais pas qu'on en mettait dans ce ragoût !? »
Hinata hocha la tête tout en lui servant une bonne louche dans un bol en céramique blanc et aux motifs géométriques bleus.
- « C'est... Asako, une employée de la maison Hyūga qui m'a appris cela... Dans la région d'où elle était originaire, le nikujaga se faisait comme ça, ainsi il n'avait pas à utiliser leur riz... » expliqua doucement la jeune lui déposant son bol devant lui.
Il hocha la tête et trouva l'anecdote de la jeune femme interessante.
Avec une cuillère, elle prit un œuf et le déposa dans le bol du maître.
Il salivait devant le met fumant et n'avait qu'une hâte, prendre une première bouchée.
Une fois, qu'elle fut servie, il n'attendit pas. Après un rapide « Itadakimasu » il enfourna sa première bouchée.
Le goût confirma l'odeur et la vue... Un goût réconfortant lui satisfit le palais. Un goût d'enfance... Il ne savait vraiment le définir. La viande était tendre et juteuse, la patate fondait et ajoutait de l'onctuosité à l'ensemble. Le jus quant à lui, sublimait le tout.
Il avait fermé les yeux pour mieux apprécier toute les saveurs dans sa bouche, il les rouvrit subitement sentant qu'on l'observait. Il remarqua que la jeune femme attendait son retour, elle semblait un peu anxieuse.
- « Hoppe ga ochiru... »* dit honnêtement Sasuke avec un petit sourire.
(* veut littéralement dire « tomber la joue », qui signifie que la nourriture est si bonne que la joue en tombe, elle a été vaincue par tant de saveur)
La jeune fille rougit et sourit franchement.
- « Merci... Je suis rassurée... » fit-elle timidement.
Il déglutit.
C'était la première fois qu'il la voyait sourire ainsi, elle lui semblait vraiment belle à ce moment-là. Il ne l'avait jamais vu ainsi, la joie et le bonheur lui allaient si bien.
Et si la beauté n'était finalement que le bonheur que l'on faisait ressentir à l'autre ? Et si c'était pour cela qu'il n'avait jamais vraiment trouvé quelqu'un réellement beau ? Parce qu'il n'avait jamais essayé de faire plaisir à quelqu'un, de le rendre heureux...
Quel étrange sentiment le traversait...
Il avait tant de questions à lui poser. Il voulait en savoir plus... Non, il voulait tout savoir, tout comprendre. Mais il n'en fit rien. Il ne souhaitait pas gâcher le repas et il savait que ses questions pourraient mettre mal à l'aise la jeune femme. Il voulait qu'elle passe une journée sans remous, toutefois, il allait lui imposer une seule autre chose.
- « Demain nous sortirons, alors préparez-vous pour l'après-midi, vers 13 heures... » dit-il.
- « T... Très bien... » fit simplement la jeune femme.
Elle ne le questionna pas, elle n'ajouta plus rien. Elle réussissait à le surprendre encore. Eh bien, il semblait qu'il devait se faire une raison. Elle n'avait rien en commun avec personne, et il n'était pas au bout de ses surprises avec elle.
Il mangea plus que de raison ce soir-là mais il n'eut aucun regret. Il avait vraiment mangé consciemment, pleinement et non pas machinalement comme souvent. Non pas que Shizune cuisinait mal, non, mais il y avait une certaine routine dans leurs menus... Et puis, jamais elle n'aurait proposé ce genre de plat mijoté, qu'il aurait surement refusé qu'elle prépare en plus... Il avait décidément beaucoup de préjugés.
Avant d'aller au bain, il demanda à Hinata de garder les restes pour le lendemain, il remangerait volontiers de son ragoût au petit-déjeuner. Elle en profita pour le remercier du livre qu'il lui avait laissé. Elle avait beaucoup apprécié le geste.
Il la fixa un moment, pensant au temps qu'elle avait passé à lire seulement trois pages puis il lui souhaita une bonne nuit et la laissa.
En chemin pour la salle d'eau, il passa devant la chambre de sa promise et repensa aux affaires qu'elle avait, ou plutôt au presque rien qu'elle avait. Il serra des poings. Il sentait que ce qu'il allait découvrir à son sujet n'allait pas être beau, il sentait d'ores et déjà une sourde colère monter en lui. S'il avait choisi la même voie que son père ce n'était pas seulement pour le rendre fier, mais c'était surtout parce qu'il détestait les injustices. Et au fond de lui, il savait qu'il allait en affronter plus il continuait à creuser dans la vie de cette femme.
Les Ootsutsuki avaient des demeures secondaires un peu partout dans le pays. Chacune d'elles étaient gérées par un membre, souvent un chef de famille. Toneri et son grand-père logeaient dans celle de Konoha, gérée par une des tantes du jeune homme. La demeure se situait en retrait du centre-ville, sur les pentes de la montagne, ce qui assurait un calme impérial, et idéal pour le repos.
Hamura était déjà couché mais pas son petit-fils, encore éveillé et installé dans leur bureau où trônaient tableaux anciens, statues de bronze ou en jade, céramiques de valeur et antiques, et toutes sortes d'ouvrages recherchés. Leur famille avait tant amassé et collectionné d'objet à travers les âges que leurs différents lieux de vie pouvaient ressembler à des musées.
Toneri n'avait laissé que la lampe de bureau allumée. Il aimait ce côté intimiste et tamisé. Il pouvait ainsi se concentrer davantage sur son ouvrage. La nuit lui inspirait les mots qu'il transposait dans une lettre destinée à Uchiha Sasuke.
L'Uchiha avait quelque chose qu'il désirait, et il n'avait qu'un souhait, le récupérer. Par égo, par orgueil, par amour... ? Était-ce vraiment utile de connaître la raison ?
Pas pour lui, il savait seulement qu'il ne voulait rien lâcher et qu'il souhaitait qu'Hinata Hyūga soit sienne. Depuis qu'ils avaient quitté la maison des Hyūga, c'était devenu son obsession...
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