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Bonne lecture à vous et bonne fin de week-end !
***
- Hello toi, commence-t-il de sa voix rauque et sexy.
- Salut, je dis simplement, avec un sourire niais accroché à ma bouche.
Il se rapproche dangereusement de moi et à nouveau je sens tout mon estomac se réveiller.
Pourquoi est-ce le frère de ma meilleure amie qui me fait cet effet là ? Pourquoi lui et pas un autre ?
Étonnement, il ne m'embrasse pas. Malgré son regard quelques secondes descendu vers mes lèvres, il prend mon visage de ses deux mains et m'embrasse le front.
Son geste était rempli de délicatesse. Cette délicatesse que je ne lui ai trouvé que très rarement auparavant. Malheureusement, il a déjà enlevé ses mains afin de se diriger vers le meuble où se trouvent les tasses.
Il porte ce jogging gris qui lui va si bien, et un simple t-shirt en haut, qui met pourtant son buste extrêmement bien en valeur. En regardant ses fesses, je sens le rouge me monter aux joues.
- Pourquoi t'es déjà levée toi alors que t'as pas cours ? Me dit-il après avoir allumé la machine à café.
Je relève les yeux de son postérieur, n'arrivant pas à enlever le sourire niais plaqué sur mes lèvres.
- Eh bien, impossible de me rendormir, et toi ? Je lui réponds en souriant le moins possible.
Cependant, lui sourit et ne s'en cache pas. Il me regarde sa tasse de café maintenant en main, et je le vois hésiter quelques secondes.
- Disons que j'ai réfléchi à beaucoup de trucs cette nuit, répond-t-il finalement.
Notre discussion paraît si superficielle. Cela en est presque affligeant.
Pourquoi ne pouvons-nous pas juste avoir une discussion comme le font les personnes étant très proches ? Pourquoi les autres et pas nous ?
- Au fait, tu comptes passer l'après-midi avec John ? Continue-t-il sans même me regarder.
- Pourquoi, ça t'intéresse ? Et puis ça ne te regarde pas Liam, je lui réponds rapidement. Tu me vois toi te demander si t'as couché avec Alexandra ? Bah non, donc occupes toi du p'tit cul de ta meuf et laisses moi, merde.
Il paraît étonné, mais ne dis rien. Il pose sa tasse, toujours remplie de café, et se dirige tout droit sur la table autours de laquelle je me trouve. Lorsqu'il arrive en face de moi, il pose ses deux mains de chaque côté sur la table, tout en me fixant.
Les pupilles de ses yeux sont bien plus larges, il a tout de même l'air agacé de la situation, ce qui en soit ne me déplaît pas.
- Tu veux que je te dise, je m'en branle d'elle, commence-t-il. Tu penses que je suis encore avec elle pourquoi ? Parce que parfois on peut pas faire ce que l'on veut, depuis des mois je rêve de t'embrasser, de te sauter dessus, mais je me retiens. Quand j'ai fui ce n'était pas parce que je n'avais pas envie de toi, mais Lina bordel t'es la meilleure amie d'enfance de ma sœur et je ne...
- Arrêtes s'il te plaît, je ne veux plus t'entendre, je le coupe. Je sais bien que tu ne penses qu'à coucher avec tout ce qui bouge, tu m'as prise pour quoi ?
Il contourne la table, me faisant penser qu'il allait fuir à nouveau, mais il arrive devant moi et me serre dans ses bras.
Qu'est-ce qu'il lui prend, sérieusement ?
Son odeur, boisée mais naturelle, ne me fait penser à rien d'autre qu'à lui.
Lorsqu'il s'éloigne légèrement de moi, il me sourit, et finit par s'assoir sur la chaise à côté de moi. Il passe l'une de ses mains dans ses cheveux, le rendant d'autant plus attirant. Mais quand mon regard descend jusqu'à sa jambe, en passant par son cou puis son torse, je constate qu'il est stressé, vu comme celle-ci gigote. Je décide alors de placer ma main dessus, pour le calmer un peu.
- Pardon... Je, je ne voulais pas... enfin je ne voulais pas te dire ça comme ça, je commence gênée.
C'est alors qu'il lâche ses cheveux puis pose sa main sur la mienne, en me regardant de ses yeux verts avec une puissance indescriptible.
J'ai envie de lui, là, maintenant. Mais je sais qu'il ne faut pas.
- Tu as raison, enfin... De penser cela, parce que j'ai été ainsi durant des années avant de... En fait, je... moi aussi, dit-il lui aussi gêné.
Je déplace ma main lentement, en remontant de sa cuisse jusqu'à sa joue, tout en la laissant traîner lentement et remonter de plus en plus sur sa cuisse, pour mon plus grand plaisir. Une fois ma main arrivée à sa joue, je caresse celle-ci du bout des doigts.
Je le vois bouger à nouveau sa jambe mais je ne dis rien, car je vois qu'il va parler.
- Lina... Je voulais te le dire hier soir, mais je n'ai pas pu à cause de ma sœur... Reprend-t-il calmement.
Un silence d'une dizaine de secondes se passe, durant lesquelles je réfléchis à là où il veut en venir.
- Lina, moi aussi je... je t'aime, finit-il par dire après avoir posé sa main sur la mienne.
***
Et voilà, fin du chapitre ! J'espère qu'il vous aura plu.
Par ailleurs, désolée s'il y a des erreurs j'ai écrit ce chapitre assez tard.
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