11
Aslinn sentait son cœur palpité. Elle était heureuse, comme jamais. C'est maintenant qu'elle se rend compte qu'elle n'avait jamais été vraiment heureuse. Sa petite vie banale, avait été trop identique. Elle aimait les différences, mais sa vie n'était fait que d'identique. Michael souriait, stupidement peut-être, mais le bonheur n'est pas éternelle, alors il en profitait. Il n'avait jamais vu une fille comme elle dans sa vie. Un visage enfantin et des pommettes de rêves, un corps de mannequin, et surtout un rire et un sourire qui le faisait rêvés. Michael savait qu'il allait devoir se séparer d'elle, un jour ou l'autre. Il savait que ça allait être plus vite que prévu.
Il ne savait pas vraiment quand, mais il avait un mauvais pressentiment. Il serrait Aslinn contre lui, pour être sûr qu'elle ne partira pas dans la seconde. Michael voulait la protégée, parce qu'il savait qu'elle allait voir dans très peu de temps. Il n'en était pas si sûr que cela, mais il le sentait. Son instinct le lui disait. Il avait confiance en son instinct. Il ne l'avait jamais trahit, jusqu'à présent en tout cas. Aslinn avait le cœur compressé à chaque pensée qu'elle avait qu'elle allait devoir laisser Michael seul, dans ce monde cupide et sans intérêt réel si il n'est plus à côté d'elle. Elle sentait comme si une partie d'elle-même venait de partir.
Son cœur se déchirait en deux, à chaque seconde, un peu plus. Aslinn n'avait aucunement l'envie de séparée son corps et même son esprit, de les éloigner de Michael. Elle avait une envie lointaine de partir maintenant, pour ne plus vivre encore plus longtemps avec cette envie. Mais le moment présent la ramenait toujours sur terre. Aslinn voulait profitée du moment présent, mais le futur s'en mêlait trop pour la laisse tranquille. Elle était peut-être trop émotive sur le moment. Elle ne l'avait jamais vraiment été. Elle était juste ce genre de personne qui accordait plus d'importance aux choses inutiles qu'aux choses importantes, pour qu'elles soient sur un pied d'égalité.
Aslinn n'aimait pas l'injustice. Elle voulait que tout soit sur un même pied d'égalité, que la balance soit plus d'un côté que de l'autre. Michael sentait le corps d'Aslinn se soulevé. Il l'attire vers lui. Elle n'a même pas eue le temps de se redressée qu'elle était à nouveau sur Michael. Ils sont sûrement inséparables maintenant. La douleur qui pinçait le cœur d'Aslinn, Michael la ressentait aussi. Michael ne le montrait pas vraiment, faisant croire à lui-même que ce n'était que superficiel, qu'il n'y avait rien de réel, qu'il s'imaginait trop de choses, trop de mauvaises choses. Michael inspirait profondément, humant l'odeur d'Aslinn. Aslinn avait mit du parfum pour le réveillon. Elle n'en mettait que pour les grandes occasions. C'est-à-dire, rarement.
Pour une fois qu'elle en mettait, Michael succombait totalement à l'odeur finement sucrée et douce qui allait parfaitement à Aslinn. Aslinn avait complètement oubliée qu'elle c'était aspergée de son parfum préféré. Elle n'en avait jamais mit d'autre, et il lui allait comme un gant, comme si on l'avait crée pour elle. Elle avait eue de nombreux compliments lorsqu'elle le mettait. Depuis l'odeur c'était habitué à son corps, et se fondait dans la masse, avec elle. Aslinn ne connaissait pas, l'importance qu'elle avait pour Michael. Elle était un petit îlot d'espoir, une bouée de sauvetage dans la profondeur de l'océan glacé parce que son bateau venait de coulé. Aslinn écoutait le cœur de Michael battre la chamade.
Elle était vraiment une perle pour lui. Une perle rare. Michael se perdait au fil de ses rêves. Il se disait, pour lui-même, qu'il voyait le futur un peu trop positivement, que tout allait se passer totalement différemment, et qu'il allait finir, encore plus déçu qu'à la base. Il se disait qu'il devait arrêter de se faire des idées pareilles. Tout ce qu'on imagine, est souvent pire que ce que l'on croyait. Michael l'avait bien comprit. De nombreuses fois, il avait cru avoir de bonnes notes, et en avait eu des mauvaises. De nombreuses fois, il avait tout en trop beau. Il avait peur que cela se reproduise encore une fois avec Aslinn. Il ne voulait pas la blessée. L'heure des chants de Noël arrivait. Les adultes appelaient les deux adolescents. Ils allaient les rejoindre. Avec le soulagement qu'ils ne les avaient pas vus ensembles sur le canapé. Michael chantait bien, il avait une belle voix. Ce qui fait que lui, il chantait et tout les adultes et Aslinn faisaient les chœurs.
Les chansons de Noël venaient d'être finies, les cloches sonnaient le jour suivant. Les cadeaux de Noël de chaque famille attendaient à la maison, leurs vraies maisons. Michael excusait ses parents et le père d'Aslinn, parce qu'il voulait parler à celle-ci en privé. Il profita du fait qu'il soit seul, à nouveau, dans la partie d'Aslinn du chalet, pour s'approché dangereusement d'elle. Les adultes regardaient par l'entrebâillement de la porte. Ils espionnaient leurs enfants. Michael déposa un doux baiser, un peu effleuré sur les lèvres d'Aslinn. Elle souriait et en redemanda plus. Un premier baiser que leurs parents avaient vus, et ça n'allait pas être le dernier auxquels ils allaient assistés. Il y aurait encore des millions de chances et d'étoiles qui leur souriraient et d'autres qui les détesteraient comme la peste. Ils avaient sûrement peu de chance de se revoir, de pouvoir s'aimer comme des fous, de pouvoir s'aimer comme des amoureux.
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T h e
E n d
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