09

Michael jouait sur sa gratte, pour le plaisir d'Aslinn. Elle lui avait poliment demandée de lui jouée un morceau. Il voulait, alors en profité, pour lui laisser un message. Il voulait que le message qu'il lui envoi à travers la chanson, qu'elle le ressente. Michael, chantait, avec sa belle voix. Aslinn écoutait, petite rêveuse endormie, qui croit qu'un prince puisse exister, depuis qu'elle venait d'entendre Michael chanté. Aslinn écoutait, laissant les barrières de son cœur s'ouvrir, avec un sourire scotché sur le visage. Elle avait tout de la mine de la petite fille enjouée, tout excitée et heureuse comme jamais, qui sautillait partout. Michael adorait le sourire d'Aslinn.

Il en faisait une fixation. Aslinn, quand à elle faisait aussi une fixation, mais sur Michael tout entier, en particulier sur les traits de son visage. Elle avait tant aimée les dessinés, qu'elle le referait bien, encore et encore, plus et toujours plus de fois. Elle avait envie, de touchée le visage de Michael, mais elle en voulait pas le brusqué, et aussi qu'il fasse, lui, le premier pas. Elle ne voulait pas être la première, elle voulait être la seconde. Elle n'avait jamais été très compétente avec les premiers pas. À chaque fois qu'elle avait essayée, elle c'était royalement plantée. Elle avait, décrétée depuis lors, que plus jamais, ce ne sera à elle, de faire le premier pas.

Aslinn aimait la chanson que chantait Michael. Elle ne l'avait jamais entendue auparavant. Elle se disait qu'elle devait être de sa composition. Elle aurait tant aimée, que se soit vraie. Ça l'était, mais elle ne le savait pas encore. Michael avait mit, une fois, tout son cœur dans les paroles d'une chanson. Il l'avait écrite, en ne pensant à personne. Pas une personne en particulier. Il pensait à une fille, quelque part dans ce monde, qu'il ne connaissait pas encore et qui se trouvait être celle qu'il attendait depuis des années.

Michael n'aurait jamais su, qu'il aurait retrouvé Aslinn à travers les paroles et les mots de cette chanson. Michael n'avait comprit, que maintenant, l'importance que cette chanson venait d'avoir pour lui. Il ne l'avait jamais fait partager. Ses amis, avec qui il postait des vidéos où ils chantaient, ne savaient pas qu'il avait écrit ses paroles. Ce n'était pas le style de chanson que l'on trouve partout, qu'on entend tout le temps à la radio.

Il y avait de l'émotion qui en émanait. Aslinn la ressentait. Elle ressentait la chanson au plus profond de ses entrailles. Elle sentait aussi l'émotion qui s'en échappait. Elle ne perdait pas une seule miette de chaque mot qui passait la barrière qu'étaient les lèvres de Michael. Lorsqu'elle pensa aux lèvres de Michael, elle se perdit dans le fil de la chanson. Elle pinçait ses lèvres. Elle se tortillait un peu dans sa position. Elle ne tenait plus vraiment en place. Elle se soulevait, se redressait et puis reposait son corps léger sur ses pieds. Elle recommençait plusieurs fois cette démarche, changeant ses pieds de places, des jambes, l'endroit où elle repose son corps. Elle ressemblait à un vers de terre.

Elle essayait simplement de trouver la bonne position. Elle était toujours concentrée sur la chanson de Michael. Elle avait du mal à tenir en place. Vraiment du mal. C'était bizarre pour elle. Elle savait restée des heures immobiles. Chose qu'elle avait tenue du fait qu'elle dessine pendant des heures, plusieurs croquis différents, parfois plus d'une vingtaine même. Michael riait intérieurement à comment Aslinn tentait de trouver la position qu'il lui conviendra. Aslinn trouvait toujours tout de suite, immédiatement, la bonne position, mais à présent ce n'était pas le cas.

Quelque chose manquait. Quelque chose la dérangeait. Il y avait quelque chose qui clochait, chez elle, à ce moment-là. Aslinn le savait, mais pas Michael. Il ne sentait pas le danger venir. Aslinn ne lui avait pas dit. Elle ne se sentait plus vraiment à sa place. D'un seul coup, c'était comme si tout venait de s'effondrer en elle. Elle n'avait jamais ressentit une chose pareille avant. Elle avait de plus en plus de mal à respiré. La chance de Michael venait de se finir.

Il peut remarquer, qu'Aslinn n'allait vraiment pas bien. Aslinn portait la main à son cœur. Aslinn se sentait chavirée. Elle n'avait jamais eue de crise. Pas une seule fois dans sa vie. Et pourtant, maintenant, elle faisait une crise d'hypoglycémie. Elle avait besoin de sucre. Michael ne le comprenait pas. Elle avait sa gorge qui se nouait. Elle sentait son estomac se renversé. Sa tête lui tournait.

Elle fut prise d'un vertige. Sa tête lui fit mal. Faire une crise d'hypoglycémie, le jour du réveillon de Noël, Aslinn ne s'en aurait jamais crue capable. Aslinn venait de se rendre compte de ce qu'il lui arrivait. Sa gorge était tellement nouée, qu'elle n'arrivait même plus à parlée. Aslinn voulait le dire à Michael, qui avait une mine affolé. Il ne savait vraiment pas quoi faire. Il ne savait pas ce qui arrivait à Aslinn. Ces crises d'hypoglycémie étaient rares et il avait fallu qu'elle ne fasse une devant Michael, qui ne savait rien de l'une des plus pires choses qui étaient arrivés durant sa vie. Michael sentait son pouls s'accéléré. Il stressait, essayait de savoir ce que se passait. Il ne comprenait absolument rien.

Michael n'avait vu quelqu'un faire une crise, de quoi que se soit. Michael tentait un message cardiaque, mais elle n'en était pas encore à ce stade-là. Il n'y avait que le père d'Aslinn qui était au courant de son hypoglycémie. Elle n'avait mit personne d'autre au courant. Le médecin non plus. Son père avait été présent lors de l'annonce. Elle venait de faire une crise en public, immédiatement, on l'avait amené à l'hôpital. Le médecin avait été formel sur son diagnostique. Hypoglycémie. Aslinn ne supportait pas ce mot. Elle détestait le dire. Elle ne le supportait. Elle savait que d'autres personnes sur terre en étaient atteintes. Aslinn voulait faire comprendre à Michael ce qu'elle avait, à travers des gestes.

Mais il ne comprenait, encore une fois, rien du tout. Il était trop inquiété pour comprendre quoi que soit des signes que lui faisaient Aslinn. Michael appela le père d'Aslinn à la rescousse. Lui, il sut ce qu'elle avait. Il alla chercher en vitesse un bout de pain et une tasse pour mettre dedans du chocolat chaud. Il lui mit le morceau de pain dans la bouche, elle peut enfin « renaître ». Michael reste bouche bée. Il vient de comprendre ce qu'elle avait. Il ne se serait jamais douté, qu'il fallait simplement lui donné un morceau de pain et lui apporté une tasse d'un breuvage sucré. Michael restait, immobile. Il n'en revenait pas. Un simple manque de sucre chez quelqu'un, et elle pouvait allée jusqu'à s'étouffée. Michael aurait tant voulu comprendre ce qu'il lui fallait.

Dans la panique, les gestes qu'Aslinn avait faits ne voulaient rien dire. Maintenant que tout va mieux, que la panique est passée, il comprenait les gestes qu'elle avait faits. Il se sentait stupide. Il aurait bien voulu comprendre, et qu'elle le voit par la suite comme un héro, comme un prince, mais c'était peine perdue. Michael avait l'impression d'être descendu dans l'estime qu'avait Aslinn de lui. Au contraire, il n'était pas descendu. Ce n'était qu'une simple impression. Michael avait comprit, qu'il fallait qu'il se rattrape. Il fallait qu'Aslinn lui pardonne. Il avait perdu, rien du tout. Aslinn savait qu'il voulait se rattrapé, elle voulait voir ce qu'il allait faire. Michael voulait faire quelque chose de fort, qui allait marquer Aslinn pour longtemps. Aslinn avait envie de quelque chose de simple.

Elle n'aimait pas l'extravagance et l'exagération. Il fallait qu'il marque le coup, sans en faire trop. Ce n'était facile que cela. Aslinn voulait juste un câlin, ou même baiser. Un simple baiser sur la joue. Sur ses lèvres, serait encore mieux. Elle n'espérait pas trop pour les lèvres. Il leur fallait encore du temps. Ils avaient un désir secret, qu'ils connaissaient tout les deux, mais n'avaient pas conscience que l'autre avait la même envie. Aslinn fit un câlin à son paternel, qui le lui rendit. Il déposa un doux baiser sur sa joue. Très protecteur. Avant de partir, il lui fit un clin d'œil. Michael ne voyait pas le père d'Aslinn. Il regardait plutôt Aslinn.

Il était dos, et n'avait pas vu le signe que l'homme avait fait à sa fille. Il avait comprit, qu'il se passait quelque chose entre les deux adolescents. Même si Aslinn essayait de lui dire le contraire, il ne la croirait pas. Il avait la preuve qu'il se passait quelque chose. La scène qu'il avait eue sous les yeux l'avait démontré. Il ne croirait pas sa fille, c'était certain. De plus, il était têtu. Il avait vu, et n'allait pas changer d'idée, juste parce que sa fille démentirait ses suppositions, qui s'avèrent être vraies. Ils se passaient bien quelque chose entre Aslinn et Michael. Les étoiles n'avaient pas faits mal leur travail, pour une fois.


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