05
Aslinn s'approcha de Michael et déposa délicatement ses mains sur les yeux de Michael après avoir soigneusement déposée tout son matériel pour dessiner sur le sol. Ils étaient sur le sol, devant le poêle à bois, sous les couvertures, pour ne pas avoir froid. Il n'y avait plus d'électricité, et donc, plus de chauffage. Heureusement que le poêle à bois était présent, sinon, ils croyaient qu'ils auraient finis congelés. Michael savait très bien que c'était elle, mais Aslinn tenait à ce qu'il dise son prénom.
Michael : Rêve.
Aslinn : Non. Tromper.
Michael : Mince. Ton nom en français, ce ne compte pas.
Aslinn : Non. Alors ?
Michael : Aslinn.
Aslinn : Oui !
Elle retira ses mains de ses yeux. Elle avait le sourire aux lèvres, tandis que Michael, lui, les pinçaient. Elle se mordit la lèvre inférieur, secrètement pour ne pas que Michael voit l'effet de ses lèvres qui pinçaient sous le regard d'Aslinn. Michael se posait des questions sur les objets qui trônaient sur le sol. Aslinn vit son regard interrogatif. Elle sourit, lui montrant de plus près ce qu'elle avait ramené de sa chambre. Il ne comprenait toujours pas les attentions d'Aslinn. Elle commençait à le croire moins intelligent qu'il ne le paraissait. Michael était juste long à la détente. Il prenait autant son temps pour réfléchir et faire fonctionner ses neurones, que pour manger ces céréales les matins scolaires.
Elle savait qu'elle allait devoir lui expliquer ces attentions, si elle voulait qu'il accepte. Dans une brève phrase, pas très compliquée à comprendre, elle exprima son envie. Dessiner le visage, le portrait de Michael. Il ne se sentait pas vraiment à l'aise. Il ne savait pas, si elle dessinait bien ou non, si elle allait faire une caricature de lui ou non. Michael voulait voir des excises d'Aslinn, pour avoir la preuve qu'elle ache dessinée. Elle dut lui montrée plusieurs de ses précédents excises. Michael fut coupé court par le résultat. Il n'en revenait vraiment pas. Aslinn savait dessinée comme une reine. Michael en restait sur les fesses. Il savait dessiner, lui aussi, mais loin d'avoir le même effet et résultat qu'elle à la fin. Il ne faisait pas beaucoup de détail, tout le temps. Il ne s'amusait pas avec les nuances de gris. Il ne rajoutait pas d'effet d'ombre ou de contraste pour rendre son dessin plus joli.
Il se contentait du strict nécessaire, cela lui suffisait amplement. Il ne prenait pas beaucoup de temps non plus pour dessiner. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'Aslinn, pour l'nu de ses dessins très compliqués, elle prenait à peine plus de temps que lui. Les détails, elle était une professionnelle en la matière. On ne savait pas le lui cachée, elle le savait elle-même. Aslinn maîtrise autant les détails, que l'art du dessin. Elle avait toujours été en avance sur les autres, avait toujours finie son travail avant les autres. Elle avait toujours été au dessus d'eux, dans n'importe quelle situation. Aslinn se prenait moins la tête, par rapport à ce qu'elle devait dessinée. Elle avait son idée en tête, et elle la gardait jusqu'à la fin. Si le résultat n'était pas celui attendu, elle changeait ce qui n'allait pas.
Elle pourrait ouvrir une galerie d'art, d'ici prochainement, puisqu'elle en a le niveau et la passion, qu'elle déborde de patiente, mais tout ce qui lui manque c'est de l'argent, et ce n'est pas avec l'aide de son cours d'art qu'elle va y arrivée. De l'art, elle en fait plusieurs par semaine. À l'école, à la maison et lors de son cours d'art extrascolaire. Elle aide déjà à subvenir aux besoins essentiels de la maison, aidant son père dans toutes les tâches dures. Elle sait repassée depuis qu'elle est toute petite, mais aussi cuisinée. Son père n'était pas un maître de la cuisine ou du repasse, ou même du tri du linge et des liquides à mettre, alors Aslinn s'y est vite mise. Elle n'avait rien à perdre, à aider son père, elle en gagnait même. Elle apprenait ce que c'était que la vie, que les difficultés sont à prendre comme elles le laissent paraître. Mais surtout, qu'il ne faut jamais se désarmé.
Dessiner, lui permettait juste de s'évader, de se libérer. Pour sa professeure, elle était ce qu'elle attendait depuis longtemps. Un miracle. Aslinn était comme tombée du ciel, pour qu'elle réalise son rêve. Faire connaître un de ses élèves, le rendre célèbre après elle. Aslinn, était celle qui lui fallait absolument, assez forte et aussi talentueuse que pour faire des étincelles immédiatement. Elle avait assez de caractère pour défendre ces projets et ne pas se laisser amadouée par le premier venu qui ne fera que l'escroquée. Elle ne se laissera pas abattre par les aléas de la vie. Aslinn avait aussi un cœur, un cœur gros comme le soleil, ouvert à beaucoup de monde, ouvert tout ceux qui veulent se réfugiés, à tous ceux qui ont besoins d'aide. Sa professeure le savait bien, elle l'avait tout de suite remarquée, mais aussi qu'Aslinn est susceptible. Elle pourrait vite se fâchée pour un rien ou pour tout.
Mais, elle avait toujours sue maîtrisée les pulsions d'Aslinn. Elle avait été comme une seconde mère pour Aslinn. Toujours présente, toujours aux petits soins. Elles se connaissaient depuis des années, elles avaient partagés beaucoup de moment. Aslinn savait qu'elle voulait la prendre sous son aile, faire d'elle la nouvelle grande artiste du moment, Aslinn ne voulait pas vraiment de ça, mais faire plaisir à celle qui l'avait toujours soutenue, même dans ses moments les plus bas, était pour elle fondamental. Elle ne devait pas trahir, celle qui lui avait tout apprit. Elle ne voulait pas lui faire du mal. Aslinn voulait comme même, se faire connaître, dans le monde de l'art, mais ne pas devenir l'artiste du moment. Aslinn voulait être connue, mais pas trop non plus, histoire d'avoir encore une vie normale en dehors.
Aslinn n'aimait être au centre de l'attention du monde, de ceux qui la détestent que de ceux qui l'aimaient. Elle appréciait lorsque ceux qu'elle aimait et inversement, faisait attention à elle. Mais quand on la détestait, elle n'aimait pas que ces personnes lui prêtent de l'attention. Aslinn n'avait pas beaucoup de respect de popularité à gardée auprès d'elle. Elle ne cherchait pas les problèmes, et les filles qui se croyaient supérieurs, n'allaient pas vers elle, ne voulant pas avoir de problèmes. Certes Aslinn n'était pas qualifiée comme la plus belle fille de l'école, mais elle en faisait partie. Elle n'était pas tout en haut de l'échelle, cela ne lui déplaisait pas, parce qu'elle n'aurait alors pas besoin d'être parfaite à chaque seconde, ce qu'elle ne supporterait pas. Aslinn fixait Michael, pour anticiper sa réaction. Il n'en avait aucune, à part être époustouflée, il n'y avait rien d'autre. La bouche grande ouverte en un o parfait, des yeux qui seraient capables de sortir de leurs orbites.
Elle aurait préférée autre chose comme réaction, une réaction qui sort de l'habituelle. Différente de toute celle dont elle avait eue le droit précédemment. Aslinn croyait qu'il aurait réagit différemment de tout les autres, mais encore une fois c'était pareil. Émerveillée. Elle saisit ses excises, les arrachant presque des mains de Michael. Elle en avait assez de le voir réagir comme tout les autres. Elle voulait qu'il soit différent, comme elle le pensait depuis qu'elle l'avait vue. Elle n'acceptait pas, qu'il puisse ressembler à toutes les personnes qu'elle avait dues déjà côtoyée, souvent par obligation et non par envie. Aslinn aimait les différences, c'est pour cela qu'elle aimait ne ressemblée à personne d'autre dans ce monde. Aslinn savait qu'il y avait bien un sosie dans ce monde.
Elle ne voulait pas la connaître, savoir qu'il y a quelqu'un lui ressemble et dont on pourrait croire que c'est sa sœur jumelle, elle ne veut pas. Elle veut restée unique, comme son père le lui disait souvent. Il lui avait dit tellement de fois qu'elle était unique, que maintenant, elle y croyait dure comme fer. C'était en partie pour cela qu'elle aimait être prise pour quelqu'un de différent. Les copier coller, elle avait toujours détestée. Aslinn regardait dans les yeux Michael, qui ne battit pas en retraite pour une fois. Il persistait à gardé le regard sur elle, pour lui montré qu'il ne flancherait pas, pour une fois, qu'elle n'aura pas toujours le dessus sur lui. Il voulait se montré plus fort qu'il n'y paraît. Il ne voulait pas se montré faible, comme il pouvait l'être. Dans le fond, qu'on soit fort ou non, qu'on ait une belle vie ou non, on est faible. Faible aux yeux de ceux qui nous méprisent et forts aux yeux de ceux qui nous aimes.
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