Illumi
Décevant
Pdv Illumi
Toute ma vie on m'a dit que j'étais décevant.
Que je n'étais pas à la hauteur des Zoldyck.
Que je ne changerai rien.
Que j'étais la première crêpe ratée.
Que j'étais raté.
Toute ma vie...
Silva: Mon fils applique toi bon sang!!
Alors j'essayais.
Je voulais que mes parents soient fiers de moi.
Ça n'a jamais été le cas.
Je les ai toujours déçu.
Incroyablement déçu.
On a commencé mon entraînement quand j'avais trois ans.
Je maîtrisais déjà le Nen à six ans.
Mais ça ne suffisait pas.
Flashback 18 ans plus tôt (quand il avait six ans.)
Assis sur le sol du tapis rouge et dorée du salon, je montrais à mon père mes progrès dans la maîtrise du Nen.
Illumi: Alors papa? Tu as vu, j'y arrive maintenant!
Avais je dis en souriant.
Silva: Hmm...
Il a sortit son téléphone et est partie à l'autre bout de la pièce.
Mais, de là où j'étais, je pouvais entendre ce qu'il disait, et il le savait bien.
Silva: Oui père. Je sais. Il n'atteindra sûrement jamais le niveau.
J'avais relevé la tête, mon sourire disparu, alors que j'étais en train de contempler mes nouvelles capacités, tout heureux.
Je trouvais ça génial d'enfin avoir réussi mais...
Je n'aurai jamais le niveau qu'ils veulent alors?
Mais, je ne sais toujours pas pourquoi ils veulent que je l'ai ce niveau, est ce si grave?
Mon père se retourna vers moi, avec un regard méprisant.
Oui, moi son fils, moi qui fait tout pour le satisfaire, il me méprisait. Tout en continuant à s'adresser à grand père Zeno, et à me regarder, il déclara...
Silva: Oui, c'est très décevant.
Il est sortit rapidement de la pièce.
Moi, je suis resté là, à le regarder sortir de la pièce.
Puis j'ai regardé mes mains, encore en train d'utiliser le Gyo.
Illumi: C'est pas si génial finalement.
Puis je me leva à mon tour, afin d'aller dans la salle d'entraînement, pour taper dans un sac de frappe que je finis par décrocher sans le faire exprès.
Après ça, mes yeux sont devenus plus noirs que le charbon, aussi froid que l'hiver, et toute trace de mon sourire ou de fierté en moi à disparu.
Je n'avais retenu qu'une chose...
J'étais, je suis, je serai...
Décevant.
Décevant.
Décevant...
Retour à la normal
Par la suite, mes parents avaient décidés d'avoir un deuxième enfant.
Pendant que ma mère était enceinte, j'avais supplier mon père de continuer l'entraînement.
Je voulais lui montrer que je pouvais réussir ce qu'il voulait.
Je n'avais pas pris conscience du point auquel je me trompais.
Je me voilais la face, je me le cachais.
Malgré tout j'insistais.
J'ai tout fait pour réussir à le convaincre.
J'ai supplié, je me suis mis à genoux, j'ai pleurer.
Et ça a marcher.
Mais pas que.
Mon père n'était pas satisfait.
Il m'a dit que supplier, se mettre à genoux, pleurer sont des marques de faiblesses et de soumission.
J'ai pris sur ma conscience, je n'ai plus reproduit cette erreur.
Mon père à estimer que la torture serait le meilleur moyen de me rendre fort, afin que je n'ai pas besoin de me soumettre.
J'ai pris sur moi, j'ai accepter.
Je me suis pris des coups, de fouet, de poing, je me suis fais griffer, déchirer, tout en essayant de ne pas hurler de douleur.
J'ai pris sur mon envie, je n'ai pas craquer.
Mais un jour...
Le poids est trop lourd, et il nous écrase.
C'est ce qu'il m'est arrivé.
Ce fameux poids m'a déstabiliser et m'a fait tomber de ma route.
Comme un oiseau qui s'écrase au sol en quittant le nid familial.
Comme une crêpe ratée avec des trous.
Comme un raté.
Comme quelqu'un de décevant.
Je n'arrivais plus à avancer sur mon entraînement.
Alors il a cessé.
C'est à cet période que j'ai compris une chose.
Je n'étais peut être pas celui qui allait remonter le niveau familial.
Peut être que mon père se trompait.
Peut être que mon père voulait se tromper.
Peut être qu'il m'a mentit.
Je n'étais de toute évidence pas celui qu'ils attendaient tous.
Peut-être que le poids sur mon dos m'était juste imposé par l'espoir qu'il avait, mais qu'il n'était pas aussi lourd finalement.
Peut-être.
En tout cas, je ne suis pas fait pour porter leurs espérances, c'est certain.
Par la suite, mon petit frère est arrivé.
Il s'appelait Miruki.
Je me suis retrouvé aîné.
Lui aussi c'est révéler ne pas être assez fort.
Puis, un autre frère est né, Killua.
Puis Alluka.
Puis Kalluto.
Lorsque j'avais douzes ans, que Killua est né, la torture à repris.
Mais pas pour que je devienne plus fort.
Mon père m'a fait cracher mon sang pour que je protège mon petit frère.
Pendant qu'il se chargeait de l'éducation de Kalluto, il m'a dit que je devrais m'occuper de Killua.
Il m'a fait jurer de passer sa vie avant la mienne.
Elle est plus importante.
Ce sera donc Killu qui jouera le rôle que je n'ai pas réussi à assumer.
Quand il avait trois ans, c'était mon tour de lui apprendre son futur métier.
Mais quand l'entraînement à commencer...
J'ai repensé à la sensation des blessures sur ma peau...
La douleur...
Je t'aimais Killu.
Et je t'aime encore.
Et pour ça je suis prêt à mentir.
Je veux te mettre en sécurité.
Je ne pouvais pas empêcher la tradition, mais je pouvais faire en sorte que tu ne sois pas celui qu'ils attendent.
Alors, j'ai baissé le niveau du programme d'entraînement pour qu'il soit moins douloureux et moins prometteur, et le soir je racontais à père que j'avais bien tout exécuté comme prévu, ce qui étais faux.
J'avais mal, et je ne voulais pas que tu es mal.
Quitte à ce que tu sois décevant.
Quitte à ce que je sois encore plus décevant aux yeux du reste de la famille.
Aujourd'hui, c'est normal que tu me détestes.
Et je ne t'en veux pas.
Je reste celui qui t'as torturé.
Mais si j'y avais mis le maximum de ma force, tu serai aussi obéissant que je le suis.
En effet, à part le cas de ton éducation, j'ai toujours obéit au doigt et à l'oeil.
Tu dois le faire aussi.
Sinon, de graves problèmes t'arriveront avec toute la famille.
Je ne veux pas ça.
Tu es mon frère, et je t'aime.
Illumi: Car au plus profond de toi, tu as l'âme d'un tueur.
Killua: C-C'est faux...
Oui, tu avais raison Killua.
C'était faux.
Mais il le faut.
Tu dois!
Tu dois!
Je te protégerait autant qu'il faudra, mais mon frère ne peut pas avoir de connaissances en dehors de la famille.
Le monde est dangereux et cruel.
Quoique tu fasses, ça ne sera jamais suffisant pour personne.
Parmi toutes les rencontres que tu feras, certaines te tueront.
Les gens à qui ont peut faire confiance sont rares.
Même dans la brigade Fantôme je ne leur fait pas confiance, je me méfie, en dehors de Kalluto.
Tes amis se révéleront décevants.
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Je rentre pour la première depuis un mois chez moi, j'étais pris par une mission de la brigade.
Je me dirige vers ma salle de bain.
Je retire mon haut et me regarde dans le miroir, penché au dessus du lavabo.
Je soupire, nostalgiquement.
Griffures, morsures d'animal, égratinures, sang...
Rien n'est parti depuis douze ans.
Et encore, certaines sont plus vieilles que mon entraînement...
Les plaies de l'existences...
L'horreur du monde...
La vie décevante.
Pardonnez à Illumi.
Malgré tout ce qu'il a fait, pardonnez lui.
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Voilà un OS que j'ai pris particulièrement de plaisir à écrire! Je pense qu'il remonte un peu le niveau de cet histoire! On se retrouve bientôt pour Miruki, à plus!
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