Chapitre 5 : Poursuite
Le loup poussait d'étranges et inquiétants grognements. Il avait les pattes arrière légèrement pliées et les pattes avant tendue, signe qu'il s'apprêtait à me bondir dessus. Ce n'était pas un loup normal, il avait autant d'yeux qu'une araignée. La peur me paralysait entièrement, m'empêchant de faire un mouvement. Puis vint l'instant fatidique où le loup se précipita sur moi. J'ai interposé mon bras pour éviter qu'il ne m'atteigne mais cela ne servit strictement à rien, il y enfonça ses crocs jusqu'à l'os, m'arrachant un cri de douleur. J'ai tenté de me débattre mais cela ne força que le chien à renforcer la pression de sa mâchoire. J'ai hurlé de souffrance et il a continuer à mâchouiller mon bras déjà endolori. Avec l'énergie du désespoir, j'ai donné un coup de pied qui, amplifié par l'adrénaline, a envoyé la créature contre un arbre deux mètres plus loin. Rassemblant mes dernières forces, j'ai réussi à me relever et à courir. La foret sombre semblait se refermer peu à peu sur moi. J'eu l'impression que chacune des branches et des racines voulaient me faire tomber et m'empêcher de me relever. J'entendis derrière moi le grondement de la bête qui se rapprochait rapidement. Sans que je ne m'y attende, une force surhumaine vint me tacler. Je me retrouvais de nouveau allongée, vulnérable, face au gigantesque loup. J'ai hurler une seconde fois, sachant parfaitement que cela était inutile. J'ai vaguement entendu des voix inconnues mais qui me semblait pourtant familière provenant du fond de la forêt. La créature m'a alors mordue aux cotes m'arrachant un autre hurlement de souffrance. J'eu des nausées et tout autour de moi se flouta.
Soudain, l'énorme poids de la bête qui pesait sur moi disparu. J'entendis de nouveau les voix, murmurantes près de moi... Trois silhouettes s'approchèrent :
<< - Merde...
- Que s'est t il passé ?
- Elle est sacrément amochée ! >>
Alors que je tentais de reprendre mon souffle, j'eu l'impression que ma blessure se rouvrait et lassa échapper un gémissement de douleur, faisant sursauter les trois silhouettes.
<< On la ramène au QG ? >>
J'ai entendu des acquiescements tendit que des bras me saisissaient pour me soulever. La douleur me serra soudainement le ventre, m'arrachant un autre hurlement. Incapable de rester consciente plus longtemps, je me suis évanouie.
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