Chapitre 4 : Fuir

L'idée de fuir m'était souvent apparue comme une évidence. Et puis la réalité me rattrapait pour me rappeler que je n'avais nulle part où aller. La réalité me rappelais que je n'avais personne sur qui compter.

Étrangement, de tout les noms scientifiques qui m'ont été donner par messieurs ces psychologues diplômés, le terme "dépression" n'était jamais apparue. Enfin pas tant que ça... Il y avait toujours des psy étrange me demandant si j'avais déjà songé à me suicider. Heu... Non merci ! J'avais certes une vie chiante, silencieuse et triste mais l'idée de me suicider ne m'avait jamais effleurer l'esprit. Je ne l'avais jamais considéré comme une fin acceptable. Les gens passaient leur vie à me mettre des bâtons dans les roues alors je n'allais pas en plus leur filer un coup de main !

Nan, je gardais la tête droite et je continuait à avancer sans m'en soucier. Je rajouterais presque que personne ne pourrais jamais m'empêcher de parler, mais ce serait légèrement ironique...

Comme d'habitude je me levait, me douchait et m'habillait. Toujours ces mêmes cernes sous mes yeux, toujours ce même savon premier prix, toujours ces mêmes vêtements.

Pour ponctuer cette triste routine, j'ai décidé de faire quelque chose que je faisais rarement : Sortir ! J'ai donc embarquer mon carnet à croquis ainsi que mon crayon fétiche et que mes pastels dans leur boite en aluminium. Le kit de la parfaite petite muette tarée.

Je n'avais pas de destination précise alors j'ai opté pour le parc a un bon kilomètre de chez moi. Il était gigantesque. Parfais, cela m'éviterait d'avoir à affronter le regard d'une quelque conque personne venant me demander un renseignement banal et n'ayant en réponse qu'une gamine aux cheveux bruns en bazars qui tente de lui faire comprendre qu'elle est muette avec un langage des signes approximatif.

J'ai trouvé sans peine un lieu tranquille pour m'installer. J'allais sortir tout mon petit attirail quand une sorte de lucioles vient passer devant mes yeux. J'en avais déjà aperçu une semblable, mais j'avais du mal à me souvenirs d'où. Je m'apprêtait à faire les cents pas pour réfléchir quand en me tournant j'aperçus une scène qui provoqua le déclic. Un cercle de champignons blanc avec des reflets argenté au dessus duquel volait un vingtaine de lucioles. Dans un rêve ! C'était là que je les avais aperçu! Les lucioles et puis le cercle de champignons. Je me rappelais même les avoir dessiner !

J'allais m'approcher pour observer de plus près le curieux phénomène quand soudain une lumière vive sortit littéralement du cercle.

Je voulu hurler de surprise mais je n'eu pas le temps. J'eu l'impression d'être transportée à travers le temps et l'espace. J'airais voulus que la sensation, délicieuse dure pour toujours mais le destin en avait visiblement décidé autrement. Je me retrouvait à nouveau dans une forêt. Mais ce n'était plus la même. Enfin, à deux détails près... De un, les teintes de couleurs ainsi que le placement des arbres avaient radicalement changées, et de deux...

Un gigantesque loup noir et violet, dégageant un aura malfaisant, se tenait devant moi. Et il avait l'air d'avoir sacrément faim.

oups.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top