Le reste de ma nuit avait été insupportable : Je ne cessait de m'endormir pour me réveiller aussitôt, le coeur battant à cent à l'heure et la désagréable sensation d'avoir oublié quelque chose d'extrêmement important. Avant, lorsque cela m'arrivait, j'écrivais tout sur un morceau de papier que je remettait ensuite à mon psychologue. Ah que j'était naïve ! Cet abrutit me posait un tas de question, cherchant des double sens a mes rêves. Je voulais hurler, lui dire qu'il se trompait, lui dire qu'il disait n'importe quoi, qu'il ne pouvait pas lire dans mon esprit aussi facilement qu'il le pensait. Il disait alors que j'était quelqu'un de complexe, me parlait en me demandant de le regarder droit dans les yeux et me prescrivait des médicaments ou augmentait les doses.
Cela fait bien longtemps que je prends plus ces médicaments, ils ne servent à rien et je l'ai toujours su en quelques sorte. À vrai dire ils empirait mes rêves, les rendant glauque et dérangeant.
Je n'ai eu une bonne psychologue qu'une fois, alors qu'elle remplaçait un de des abrutis habituel. Quand j'était entrée, n'était restée sur mes gardes, la considérant comme les autres. Mais elle ne m'avait pas traité de folle... Elle avait juste dit que j'avais " le mal du pays ". Je crois que j'ai méditer des heures sur ce morceau de phrase, y cherchant un sens caché qui pourrait m'aider. Car elle avait raison, cette psychologue, le mal du pays c'était exactement ce que je ressentait. Mais j'était née ici, j'avais toujours vécu ici et je crèverait probablement ici alors où est ce que cela pouvait bien être" Chez moi " ?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top