31・ Match Nul
Eos Hunt.
J'avais tellement hâte que nous nous retrouvions seuls a seuls, elle et moi, que mon excitation était difficile à retenir. Tout ce que je voulais, c'était arriver à ce moment le plus vite possible. Mais Arthur ne se laisserait certainement pas faire. Et les gangs adverses non plus.
Rhéa se dégagea de mon emprise sur ses épaules, avant de tourner le dos a toute la salle, comme si de rien n'était. Tous la regardèrent d'une manière différente :
Il y avait ceux qui avaient le regard vorace et pervers, d'autres qui transpiraient de rage, ou encore les regards interrogateurs, fatigués ou admiratifs. En mettant Joe à terre, elle avait de son côté le gang ennemi, tandis que moi je n'avais personne. Et Arthur me l'avait bien fait comprendre.
— Hé, sale garce ou tu vas ? s'exclama un membre de mon gang les poings serrés.
Enfin, remarque, je décidais maintenant de ne plus en faire partie. Joe était à terre, les autres membres ne me faisaient pas confiance, et ce soir, tout allait changer.
Je mis mes mains dans les poches de mon pantalon noir parfaitement repassé, avant de souffler du nez.
—Laisse, je m'en charge, fis-je, excité de mon idée fabuleuse.
Je penchai la tête en arrière, croisa le regard de Rhéa qui s'était tournée vers moi tandis que je lui offrais mon visage de trois quarts, avec en prime un sourire en coin.
— Cours. Je te rattraperai.
C'était peut-être dû à la fatigue, où je ne la connaissais que trop bien. Mais elle était déstabilisée, je le voyais, oh que oui. Et qu'est-ce que j'adorai la voir faible.
Je venais clairement de l'avertir d'une chasse à la Rhéa. D'habitude, j'apparaissais sans crier gare, et ça m'amusait. Mais là, c'était tout autre : le fait que je la prévienne que je comptais la retrouver ce soir supposait que je la retrouverais où qu'elle aille, et qu'elle était prévenue de ma visite, sans pour autant en connaitre l'heure. Une véritable idée de génie et de divertissement.
J'avais toute la nuit, rien que pour elle.
Ses traits angéliques se firent les plus impassibles possibles, et elle finit par me lâcher du regard et se diriger vers la sortie.
Dès lors, les indignations et les injures fusèrent mais semblaient couler le long de son corps, elle n'y prêtait pas la moindre attention, et le bruit régulier de ses talons la suivirent jusqu'à ce quelle franchisse la porte d'entrée.
Un homme se lança à peine quelques secondes après son départ, aussi rapide que l'éclair.
Tandis qu'il courrait de toutes ses forces vers Rhea qu'il ne voyait que de dos, je tendis simplement mon bras droit, tendu et contacté. Mon bras le stoppa net dans son élan, le renversant aussitôt à terre sous le choc.
Je souris de toutes mes dents, plantant mes yeux dans les siens, énervés et surpris du choc qu'il venait de se prendre. Rabaissant mon bras le long de mon corps, je le regardai se mettre sur le ventre, afin de pouvoir se relever sur ses bras.
Mais je l'en empêchai en lui marchant dessus, m'arrêtant droit et immobile au milieu de son dos, une cigarette allumée dans la main.
La grande majorité de la salle venait de se calmer face à la façon virulente dont je venais d'empêcher un homme de suivre la fauteuse de troubles.
— Je t'ai dit que je m'en occupais. Non ?
Je fixais sa tête du regard, attendant une réponse convaincante, qui ne vint pas, il devait sûrement être concentré sur son massage dorsal gratuit.
Alors je reculai, de sorte à me mettre à gauche de son corps, avant de m'accroupir. Et sans qu'il ait eu le temps de se relever, je lui claquais le cul si fort que toute la salle entendit.
— Vilain, vilain, garçon, souriait-je en articulant lentement, penchant la tête sur le côté.
À ce moment-là, je ne savais même pas moi-même, si j'étais l'antagoniste, ou le protagoniste. Mais les deux me plaisaient.
La salle ne savait plus comment réagir, et c'était exactement ce que j'attendais. Agir comme je l'entendais, la voilà, votre liberté.
Je me relevai doucement, souriant à l'homme au sol. Il faisait partie de mon ex-gang, il me semblait l'avoir vu quelques fois. Mais il n'était pas assez haut gradé pour que l'on se côtoie plus que cela.
Et de toute façon, aucun des membres ne s'était montré intéressant. Rhéa et ma télépathe étaient mes sources de distraction préférées, en plus de jouer au méchant.
Je coinçai ma cigarette entre mes lèvres, laissant la fumée se frayer un passage dans ma gorge, avant que je ne m'amuse à faire des cercles de fumée.
Mon ex-collègue me regardait comme si j'étais le monstre du loch ness. Il tentait de se relever, mais finit vite par abandonner à force de trébucher. Il se retrouva sur les fesses, et se mit à reculer comme une araignée à l'envers lorsque je pris un malin plaisir à avancer doucement vers lui, l'air sadique.
Quelques femmes ne purent se retenir. Elles suppliaient leur mari de quitter la salle, sans pouvoir détourner leurs yeux de moi.
Je n'y prêtait pas plus attention que cela. Rhéa était bien plus forte que ces femmes, alors si une d'elles tentait de la retrouver...
— Il est taré ce mec, et il veut être le nouveau dirigeant de votre gang ? C'est mort, s'enquit un des hommes qui bloquait Arthur.
— Chéri, ce sont les fous qui règnent, repliquai-je en riant.
Un silence alléchant s'ensuivit. J'inspirais la peur et le malaise.
— Laissez-moi passer bordel, fit Arthur sans oser croiser mon regard, vous n'aurez qu'à vous battre contre le gagnant après.
— Eh oui bien sûr, ricana un autre homme dans la salle, pour qu'ensuite ce soit une boucle sans fin et qu'on doive se battre contre chaque nouveau chef de votre gang d'enculés ? Autant tous vous massacrer ici.
— Dans ce cas, commencez par buter Eos, rétorqua Arthur, impatient.
Il n'avait pas besoin de se justifier ou de tenir tête, cette fois-ci. La raison était simple : absolument toutes les personnes présentes dans la salle me voyaient comme le danger premier.
— Si c'est comme ça, je vous avoue un secret, commençai-je en les regardant un par un. Je n'en ai rien à battre de votre gang à la noix, je voulais juste ajouter du drama à cette soirée. Arthur, tu es désormais le chef, et moi je démissionne !
— Qu'est-ce que... ? Eut juste le temps de dire Arthur avant d'être assailli de toutes parts.
Les hommes ici ne voulaient qu'une chose : du sang, de la violence et des os cassés. En clair, ce que je venais de leur offrir en skippant les dialogues sur un plateau d'argent.
Un véritable foutoir. Le sang séché de tout à l'heure était toujours présent sur le sol, les tables et les chaises étaient décalées, renversées. Arthur peinait à se défendre face à autant de personnes déterminées à la fois, même avec l'aide de ses collègues. Il était devenu le punching-ball.
Seuls quelques-uns d'entre nous ne prenaient part à cette petite guerre. Un homme en particulier me fit rire. Il buvait toujours son verre de champagne d'une manière raffinée, tout en engueulant quiconque manquait de renverser son précieux verre.
C'était ça, le milieu de la mafia. Ça allait de malades mentaux, à des mecs bagarreurs qui cherchaient la merde pour rien, jusqu'à des hommes qui ne pensaient qu'à l'argent et la manipulation.
Une femme tenta même de me draguer en se faisant passer pour une blessée. Audacieux. Elle n'avait pas froid aux yeux, seulement, elle était sans doute envoyée par son mari, afin qu'il ait une raison de me frapper.
Mais en voyant un costume de dos, vert pâle, se hâter vers la sortie, toute mon attention se verrouilla sur lui. Je lui courrai après et le rattrapa sans effort.
— Tu nous quitte déjà ? Tentai-je de le faire ralentir.
Mais il ne répondit rien, accélérant son allure sans se retourner. Je n'étais pas sa préoccupation première, même en étant une menace dans son dos.
Alors je glissai sur les genoux d'un mouvement contrôlé, avant de lui faire face. Avant qu'il ne tente quoi que ce soit, je lui écrasais le pied gauche avec le mien, le forçant à ne pas bouger, pendant que je le poussais fermement au sol de mes deux mains furtives sur son torse simultanément.
Tandis qu'il tombait à terre, je le suivis volontairement dans sa chute, à moitié accroupi. Je lui pris le bras et le retourna de sorte à ce qu'il soit forcé de rouler sur le ventre. Ce que je tentais était risqué : je savais qu'il avait plus de force dans les bras que dans les jambes.
Mais je voulais fatiguer son point fort.
Il bougea soudainement d'une manière inattendue. Il se recroquevilla du côté droit de son corps, n'étant plus désormais sur son ventre, il fit un arc de cercle grâce à ses jambes et la propulsion de ses pieds. Et toujours au sol, il me donna un violent coup derrière les genoux, ce qui me mit à quatre pattes derrière lui.
Il profita de mon moment de faiblesse pour se relever et s'assoir sur moi dans l'optique de m'étrangler.
— La balade à cheval ce n'est jamais gratuit, dit-je.
Je fis une roulade en avant, ce qui l'obligea à déguerpir de mon dos avant d'être écrasé. A présent débout face à face, il semblait réfléchir à toute vitesse à la manière dont il allait me mettre au tapis. Moi, en revanche, j'attendais avec délice ses manigances, préférant me battre à l'instinct.
— Tu veux la retrouver avant moi ? Tu ne sais même pas où elle habite.
— Eos, tu me sous estimes, bien sûr que je sais où elle habite. Grâce à toi.
— Grâce à moi ? Zaynou, tu ne sais pas t'exprimer ?
— Tu me l'a jetée dans les bras, c'est un de tes plans farfe...
Il fut interrompu par une balle qui lui frôla l'épaule en un sifflement bref.
— Fais chier ! Explosa-t-il en se retournant.
Il était d'une nature hargneuse, et sa capacité à s'être contenu jusque-là m'avait rendu admiratif. Ça m'amusait de le pousser à bout pour le voir s'énerver tout seul.
L'homme qui avait tiré croisa le regard bouillonnant de Zayn, et s'emporta à son tour, refusant de se défiler.
Lorsque Zayn serra la mâchoire avant de se diriger vers lui d'une démarche d'hippopotame qui pourrait faire trembler les murs, je savais que c'en était fini de lui.
Pauvre Zayn en proie à sa colère. Un enfant problématique. Il devrait consulter.
Pendant que Zayn se défoulait tel un animal sauvage - parce que oui, Zayn se battait réellement comme tel lorsqu'il était énervé - je me dirigea en sifflotant vers la sortie, les mais fourrées au fond de mes poches.
Un homme tenta de m'asséner un coup de poing, ma foi, très imprécis et tremblotant. J'esquivais sa malheureuse tentative en me penchant légèrement en arrière, avant de l'attraper par la taille pour lui éviter de tomber.
Je suis d'une gentillesse.
Les yeux dans les yeux, j'adorais ce qui était en train de se passer.
— Audacieux, mais ça va trop vite entre nous, fit-je avec un clin d'œil.
Je le remis en équilibre sur ses deux pieds, tandis que je venais de le déstabiliser par ma manière d'agir et mes paroles. Puis, je lui tapotais l'épaule avant de continuer mon chemin.
Ceux qui me voyaient quitter les lieux hésitaient à m'attaquer ou non. Un simple sourire leur suffisait pour ne pas faire un pas de plus et se verrouiller sur place. C'était dans ces moments précis que j'adorais avoir le méchant rôle.
Alors que je marchais sous le ciel aussi sombre qu'étoilé, une chose me titillait néanmoins, autre que la brise nocturne qui me chatouillait les joues.
Pourquoi Zayn avait dit que j'avais fait exprès de pousser Rhéa dans ses bras ? C'était tout sauf mon objectif. Je ne voyais dans aucune de mes actions une qui aurait pu lui permettre d'être avec Rhéa grâce à moi. Qu'est ce qu'il allait inventer encore, ce taré ?
Enfin bref. C'était mon moment, et il n'allait pas me le gâcher. Rhéane, prépare-toi, j'arrive.
Alors que je m'arrêtais quelques secondes après pour coincer une cigarette entre mes lèvres, je l'allumais au coin de la rue. J'étais sorti juste à temps. Les voyants rouges et bleus éclairèrent rapidement la ruelle, chassant le calme par la sirène. Les invités de la fête tentaient de se faire la malle face à l'arrivée de la police.
C'est sûr c'est elle.
Maintenant, le loup partait à la chasse. Mentalement, je fis une liste des lieux où je pouvais la trouver, et alla directement en premier lieu chez elle.
Arrivé devant sa porte, je me stoppai net lorsque je vis celle-ci à moitié entrouverte.
Rhéane était une cheffe de gang. Laisser sa porte ouverte était laisser ses ennemis rentrer comme chez eux. Où avait-elle la tête ?
Mon corps se réchauffa instantanément, et je poussai la porte, sur mes gardes.
La lumière de la cuisine était allumée, je pouvais le voir par l'espace étroit sous la porte. Ce qui me semblait étrange, c'est qu'aucun son n'émanait de cet appartement. L'ambiance était mystérieuse et anormale.
Mes lentilles commençaient sérieusement à me piquer les yeux, ce qui me fit les plisser plusieurs fois. Mais ce n'était pas encore le moment pour les enlever.
Mon corps se contractait. Je me mettais en mode espion, et bougeait sans faire le moindre bruit, tout en ayant un œil sur ce qui m'entourait, glissant contre le mur.
La main sur la poignée de la porte de la cuisine, je l'ouvris en baissant la poignée avant de donner un coup dans la porte, lorsqu'un autre coup retentit subitement.
Mon corps réagit automatiquement, se contractant d'autant plus, en position de défense. Mais je ne mis que quelques secondes pour comprendre.
Rhéane m'épatait. Et ce qu'elle faisait me donnait encore plus envie de la retrouver.
Le coup qui avait retentit était un ballon, posé derrière la porte. Je ne savais pas comment son mécanisme l'avait fait éclater, mais ça avait réussi. Et tout ça dans la seule intention de me faire peur, et de me montrer qu'elle ne se laisserait pas faire.
Mais ce n'était pas tout. Au milieu de la pièce, sur la table en bois rectangulaire se trouvait un mot.
"Si je veux être trouvée, je serais trouvée."
Il n'était même pas signé. Ce qui affirmait le fait que son auteur n'était autre que Rhéane. Elle disait qu'elle n'aimait pas signer. Qu'elle préférait qu'on la reconnaisse dans les mots.
Elle se débrouillait toujours pour que l'on comprenne que c'était elle.
Mais là, ce n'était pas bien compliqué, d'autant plus que je connaissais son écriture.
C'était clair qu'elle ne voulait pas d'une simple chasse. Elle voulait répandre son venin en me prenant à l'usure. C'était me sous-estimer.
Je la connaissais, très bien.
Seulement, en allant à son lycée malgré le portail fermé, en jetant un coup d'œil à la base de Phoenix sans me faire griller, en allant à tous les autres endroits où je souriais d'avance de la trouver, il n'en fut rien.
Je me déplaçais à moto, dans la nuit noire, perturbé qu'elle ait réussi à mordre le chasseur comme elle l'avait prévu. Mais de son côté, jusqu'à quand allait elle rester cachée ? Elle y mettait beaucoup du sien, pour quelqu'un qui ne m'aimait pas.
Avec sa position, son grade, elle pourrait mettre fin à cette chasse en peu de temps. Mais apparemment, pour une raison inconnue, elle continuait.
Et c'est là que je me rendis compte. Après être passé plusieurs fois par la même route, une chose évidente attira enfin mon attention. Dans cette ruelle, seule une seule boutique était encore allumée, alors qu'il était déjà plus de minuit.
"Si je veux être trouvée, je serais trouvée."
Avait-elle vraiment tout improvisé ce soir ? Où était-ce un plan prévu depuis l'annoncement de la soirée ?
Cette nuit était d'une nature aussi bien mystérieuse que dérangeante. Oui, c'était ça.
L'atmosphère était louche.
Je descendis de ma moto après avoir réveillé tout le quartier avec le moteur, et entra dans ce qui semblait être une boutique à louer.
L'intérieur était si désert que le moindre de mes pas résonnaient à travers les trois pièces. Seule une, comportait des objets en haut de trois piliers rectangulaires, unis et gris clairs.
Sur le premier se tenait un Nunchaku. Le deuxième présentait un katana. Et le troisième un gun de policier.
Tous les trois étaient maintenus fermement à la surface carrée du pilier par des chaînes en fer. Et en bas de chaque pilier se trouvait une pédale.
Remarque, au vu de sa position, engager des personnes en moins de quelques secondes pour être à son service immédiatement était quelque chose de facile, pour elle.
Je souriais. Je m'amusais. Et elle aussi. Quoi demander de plus ?
Mais que me demandait-elle de faire au juste ? Simplement de choisir une arme ?
Je contournai plusieurs fois les objets exposés, avant de facilement me rendre compte d'une chose. Le Nunchaku était un trompe l'œil, un gâteau, en réalité. Si je ne m'étais pas approché et senti l'odeur de sucre, je me serais fait avoir.
Le katana, quant à lui, était fermé, je ne pouvais pas vérifier si la lame était une vraie ou non. Le gun, lui, semblait réel.
Je me positionnai en face du katana, et appuya sur la pédale. Les chaînes qui retenaient l'arme tombèrent sur les côtés presque aussitôt, en un bruit de ferraille.
Je m'emparai du katana, faisant glisser la lame hors du socle. Mais il n'y avait aucune lame. Pas le moindre morceau. Il n'y avait que le manche.
La porte derrière moi s'ouvrit, et sa silhouette apparue dans l'encadrement de la porte.
Elle s'arrêta devant la porte après l'avoir refermée. Nos regards se croisèrent, avant qu'elle ne baisse les yeux sur le katana sans lame que je tenais.
Son visage était indéchiffrable. Elle tentait de garder le contrôle, de ne rien montrer. Ce qui avait pour effet d'offrir un visage à la fois impassible et figé. Et au vu de ses ongles qu'elle enfonçait dans sa paume, son visage était figé, car en vérité, elle ne savait comment réagir.
— Eos.
Ce fut la deuxième fois ce soir, qu'elle prononça mon nom. Mais cette fois, c'était bien plus. Elle savait, elle le ressentait. Et je le ressentais aussi.
Ce sentiment de haine, de nostalgie, de désespoir. Un sentiment qui nous liait. Un sentiment que je détestais.
L'air était chargé d'une tension que nous nous forcions de ne pas exploiter, préférant tous les deux attendre que l'autre craque en premier.
Et malgré moi, je me demandais comment ce serait, si cela s'était passé autrement.
Match nul, Rhéane.
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Hello hello, contente de vous retrouver ! :)
Je serais heureuse de savoir ce que vous pensez de ce chapitre ! Peut-être va-t-il un peu trop vite ?
D'ailleurs je ne l'ai jamais dit, mais quand Move sera terminé, je le mettrais en réécriture, pour le peaufiner le plus possible et qu'il soit encore meilleur hihi.
Kiss. 💋
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