Elle m'a expliqué qu'un jour on lui avait offert une rose sans épine. En début de soirée, elle était flattée par le geste ; toute fière de ce jolie cadeau, elle l'a gardé dans sa main. Et puis, à la fin de la soirée, elle l'a oubliée sur la table. Si la rose avait eu des épines elle ne l'aurait pas oublié.
En conclusion, il faut blesser pour marquer les esprits.

Moi, de manière moins poétique, je lui ai dit: « Sur vingt-quatres heures, fait vingt-trois heures cinquante-neuf de bien et une minute de mal : c'est la seule minute de mal qu'on se souviendra »