Un avenir radieux
Sous nos airs d'enfants
Le mien était innocent

On a couvert le ciel
d'étoiles gigantesques
Comme des gâteaux au miel

Le soir, quand les larmes passent
Quand le soleil d'orage
Nous fait peur, nous enlace

Ton image dans le noir
M'hante comme une tragédie
J'ai perdu espoir

Mais moi je te souris
Quand j'te vois en vidéo
Comme on dansait sous la pluie

Mais le temps est passé
Oui le temps, il est passé
Tu sais, le temps, tu sais

C'est huit années qui ont passées..

Moi, j'ai changé, depuis l'temps
J'ai visité des planètes sans toi
Juste.. en t'attendant.

Les galaxies je les ai vues
Dans le ciel d'étoiles par la fenêtre
J'ai imaginé un monde sans nues

Un monde où on aurait pas grandi.es
Un monde où l'on serait toujours petit.es
Un monde pour nous, sans bruit, sans pluie

Dans mon cœur y'a plus de bonheur
T'étais mes sourires, t'étais mes soupires
T'étais mon amie, t'étais ma soeur

On peut pas arrêter le temps
Les planètes continuent leur tourment
Mais moi je veux arrêter l'temps

Juste un moment, juste un instant.

Les planètes elles tournent
Dans le ciel, dans la nuit
Elle tournent de galaxies en galaxies

Dans ma tête, tu sais
On est plein, tu sais
Mais t'es partie avant que j'te l'dise

Bah.. c'est la vie.

Tu me manques, comme un douleur dans un être qui n'a pas d'coeur.
Quand j'vais mal, quand on m'gronde, quand ça va pas
Bah moi, j'pense à toi.
Et j'en pleure, et j'en meurs.

En plein cours devant tous ces regards jugeurs.

Celui de la prof, qui me juge
Qui me demande de voir mon p'tit cahier
Qui m'le vole comme si rien c'était

Elle sait pas les secrets non
Ceux qu'on avait gardé
C'est ça qu'papa a pas capté

Ces secrets, c'est à nous.

Mais ils me manque tu sais, ils me manques.
Ces soirées sous le ciel d'étoiles
Celui qu'on avait, notre jardin secret
Dans une couette ou sous un lit douillet

On avait notre vie devant nous
Moi j'pensais qu'on était heureuxses

Mais apparemment, tu l'es plus dans l'nord.

T'as quitté la Provence sans moi. T'es allée te cacher dans la France, dans l'Nord.
T'as quitté notre campagne du sud, nos après-midi de canicule.
Sans moi.

T'inquiète, je sais que c'est pas ta faute. C'est la vie. Mais tu sais la vie, depuis toujours, je la subis. Moi, comme les autres, je vis pas; je survis.