63. Les gouffres de l'atanie ⭐️

Clémence au vent aux comètes nébuleuses,
Aux soleils endormis aux étoiles voyageuses,
Aux nuages frivoles qui s'enfuient hors du temps,
Puissent vos amours se trouver cléments.

Qui s'aiment ou qui s'ennuient,
Qui s'unissent ou qui s'aiment,
Qui s'aiment ou qui sèment,
Catacombes sous le ciel sous le soleil sous les astres, carpe diem,

On a vécu pour s'ennuyer sous les déboires solaires.


Gamin des orages, des plages (ou des phrases),
Dont le tonnère, sur son corps, a fait des ravages,
Jusqu'à ce que la mer sur ses joues poursuive son sillage,
Perdu au milieu des flots, l'horizon comme un mirage,
Jamais plus il ne retrouvera le rivage.

Pleurs, pleurs, pleurs qui explosent en bourgeons étoilées,
Un désert des âmes hurlantes aux chants d'été,
Une vie qui s'abandonne aux peintures violacées,
Espoir d'embrasser un soir la Voie Lactée.

Enfant qui vit, qui pleure, qui rit,
Enfant qui a tout vu mais qui n'a pas tout compris,
Enfant qui dessine, au parquet, ses cris ébahis,
Vie sans couleur qui étincelle dans la nuit.

Tous les enfants se meurent
dans les gouffres de l'atanie.


Prims.
29/03/24

(Pour le concours de AtelierCDCP )

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