C'est bientôt Noël, mais mon cœur est absent.
Il s'essouffle, s'enivre, n'est plus effervescent
Rien ne compte plus, je crois, mon monde s'est arrêté
L'engrenage est rouillé, comment le ranimer ?

L'essence de mes envies sont dissipées,
Se lever le matin est devenu un succès,
Je n'ai qu'une envie, me recoucher,
Il n'y a que dans mes rêves où tu peux respirer.

Mon esprit sombre et s'enchaîne,
Au loin les gens sourient, le quotidien s'entraîne,
Et moi encore je me démène,
Garder les yeux ouverts, briser les chaînes.

Tu as laissé un vide dans ma tête
Tout comme le vide sur ta chaise
Un vide vide vidangé de rêves
Je ne souhaite qu'une simple trêve

Rêver à te prendre contre moi une dernière fois
Sentir la cigarette sur tes vêtements malgré le froid
Rire pour te faire plaisir à chacune de tes blagues
Ne plus te laisser larguer les amarres.

Relire et relire mes mots jusqu'à en avoir le cœur brisé,
Que tu vives encore dans nos maux jusqu'à l'éternité,
Pleurer et pleurer jusqu'à ce que nos larmes soient asséchées,
J'ai peur que la chagrin ne cesse jamais d'exister.

(Et que les souvenirs subsistent à chaque été.)

02/12/23
Prims.