Description : Poèmes - Chansons BTS - Amour tragique 

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Prologue

L'amour est un jeu quelque peu facétieux. L'amour c'est délicieux, mais cela pique un peu.

Qui serait assez fou, pour se prendre au jeu. Peut-être deux amants fous et capricieux.

Eros et Himéros ont emprisonné leurs cœurs, Sans éprouver la moindre rancœur.

L'un est avide. L'autre trop timide.

Le premier souhaite posséder, Le deuxième qui va succomber.

Quand l'un va jouer sa mélodie, L'autre va être vite conquis.

Entre eux, tout est déjà joué. Ils ne sont que des poupées.

Pleurer larmes et sang. Tels des maudits amants.

Entre les mains du destin, Ils deviendront des pantins.

Leur existence va donc s'effondrer, Telles des cartes bien vite empilées.

Acte I Pied Piper

Tu sais que tu ne peux pas résister,

Cesse de t'agiter dans mon filet.

Laisse-toi aller à la tentation,

Et suis la mélodie de cette chanson.

Je vais prendre soin de toi,

Et tu ne vas regarder que moi.

Tu sais que je suis le centre de ton monde,

Alors ne te méfie pas une seconde.

Je suis le fruit défendu,

Le plus savoureux que tu aies voulu.

N'écoute pas tout ces autres,

Qui copient un amour comme le nôtre.

Je ne pas mens, aie confiance,

Viens avec moi dans cette danse.

Enivrons-nous jusqu'à la nuit,

Car de toi, je me suis tellement languis.

Tu ne peux pas me résister,

Cesse alors de tergiverser.

Car au fond de toi tu sais,

Que j'ai déjà gagné.

Acte II Blood Sweat and Tears

Je t'aurais décidément tout donné,

Jusqu'à la fin, tu m'auras épuisé.

Pourtant à ce point désespéré.

Je ne fais qu'en redemander.

Danser avec toi était si bon, si doux.

Qui de nous deux était le plus fou ?

Le chasseur qui guettait sa proie.

Ou celui aveugle qui tendait les bras.

Peut-être que nous ne le saurons pas.

Je suis perdu et pourtant résolu.

A t'offrir ce que je n'ai déjà plus.

Prends tout avec toi, ma tristesse, ma joie,

Mon sang et mes larmes que tu bois.

Prends-les car tout est déjà à toi.

Je suis devenu cet amoureux languis,

Qui sombre à chaque nouvelle nuit.

Je t'aurais décidément tout donné.

Jusqu'à la fin tu auras donc épuisé.

Mon âme, mon cœur et ma vie.

Cette dernière danse, je te la dédie.

Car je suis perdu, pauvre amant maudit.

Acte III House of Cards

Notre maison de cartes s'effondre,

Soudain notre monde plonge dans la pénombre.

Je crois que toi et moi, nous nous sommes perdus.

Dans ce jeu qui nous était inconnu.

Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

A qui la faute ici-bas ?

Si toi et moi, nous sombrons à chaque fois,

Que nous nous retrouvons sous ce même toit.

Tu étais si avide, jaloux et possessif.

J'étais si docile, trop doux, un peu naïf.

Ou étaient-ce les Dieux si malicieux ?

Qui ont vu dans nos yeux.

Deux imbéciles, fous amoureux.

Notre maison de cartes s'effondre.

Notre monde a sombré dans la pénombre.

Elles tombent, une à une.

Et je n'ai pu en retenir aucune.

A quoi cela sert-il de résister ?

Quand la partie a déjà été abandonnée.

Acte IV Fake Love

N'y a-t-il pas destin plus funeste,

Que d'errer telle une âme céleste ?

Abandonnée, triste et seule.

Je ne puis demeurer dans ce linceul.

Mon seul désir, me réincarner.

Ne plus voyager parmi le ciel étoilé.

Rejoindre celui qui comblera mon âme,

Celui que mon cœur acclame.

Qui nouera le fil rouge de mon poignet.

Enfin je me sentirais réanimé.

Je cesserais au moins d'être ce patin,

Marionnette désespérée du destin.

Qui a subi toute sa vie les faux-semblants...

Et un amour inexistant.

N'y a-t-il pas destin plus funeste,

Que d'errer telle cette pauvre âme céleste ?

Dont la fortune s'est avidement jouée...

Et que la vie a lâchement abandonné.

Epilogue

A vouloir jouer, les deux amants se sont piqués. Les Dieux se sont amusés et ont joué avec le destin de ces deux êtres aimés. Étaient-ils vraiment amoureux, ou était-ce seulement un jeu ? L'amour revêt bien des visages et peut parfois ressembler à un mirage. Une illusion bien alléchante, une sensation grisante. Peut-être n'étaient-ils pas fait pour s'aimer, deux personnes très éloignées. La vérité est parfois dure à assimiler même pour ceux qui se croient destinés. Chacun s'est languis, d'un amour qui les a détruits. Le château de carte est tombé, les fils des marionnettes sont coupées, la vérité est dévoilée et les masques sont tombés. Ainsi s'est achevée la tragique histoire des amants destinés.