Touchantes attentions
Description : Taekook - School life - Soft - Amour secret - Poésie - OS court.
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De quoi veux-tu discuter ?
Qui a dit que je voulais parler ?
Ma main se faufile le long de ta cuisse.
Passant la barrière tissée avec malice.
Je devine à ton sourire tout le vice.
Et souhaite soudain emplir ton calice.
M'abreuver soudain à la coupe,
De ta divine bouche.
Je désire que tu me touches,
Et vite rejoindre ta couche.
Laissons les étoiles seuls témoins de nos ébats.
Laisse-moi demeurer un peu dans tes bras.
Te montrer à quel point ici-bas,
Seul mon désir pour toi, abondera.
Laisse-moi remplir tes sens,
Et toute ton existence.
J'ai certes une bien mauvaise influence,
Mais ce soir, ne faisons pas preuve d'abstinence.
Oublions tout les mots,
Ne laissons parler que notre peau.
L'amour est une langue universelle,
Et je ne souhaite goûter que la tienne.
De quoi veux-tu parler ?
Je crois que j'ai oublié...
"De quoi veux-tu parler ?"
Ses lèvres légèrement rosées, ses beaux cheveux bruns, la courbe de son nez...
"Taehyung ?... De quoi voulais-tu me parler ?...Taehyung ?... Taehyung ? demandais-tu en agitant tes mains devant mon visage."
Depuis combien de temps étais-je comme cela à te regarder sans rien dire, perdu dans mes pensées ? Je n'ai pas même fait attention, je divaguais, à travers les quelques lignes de poésie que tu m'inspirais...
Pourquoi étions-nous là d'ailleurs, au beau milieu de ce café, avec elles. Je t'avais dit que je voulais te parler tranquillement. Mais c'était plus fort que toi. Tu avais dû les inviter en les croisant dans le couloir. Je me retrouvais maintenant dans l'incapacité de te dire ce que j'avais sur le cœur et que j'avais préparé pendant des heures hier soir dans ma chambre. Cela allait devoir encore attendre, cependant je n'abandonne pas pour autant... Je ne comprenais pas vraiment ta volonté de vouloir encore sauver les apparences, en les invitant, comme si tout le monde au lycée n'était pas encore au courant pour notre sexualité... La seule chose qui leur était encore inconnue, c'était mes sentiments à ton égard. Mais si ce que je prévoyais se réaliser, cela ne serait plus un secret.
"Allo la Lune, ici la Terre, est-ce que mon meilleur ami peut me répondre ?
- Oui... Excuse-moi, je réfléchissais...
- Je vois cela, heureusement que je suis là pour entretenir la conversation avec ses demoiselles, dis-tu en te tournant vers elles. Alors qu'est-ce que tu voulais me dire de si urgent tout à l'heure ?
- Rien... Rien d'important, cela peut attendre finalement, t'en fais pas, répondis-je en grinçant légèrement des dents."
Ce sourire devrait seulement m'être réservé, mais malheureusement, ce n'était pas encore le cas. Je ne pouvais pas t'empêcher de flirter avec elles si l'envie t'en prenait. Même si elles savaient pertinemment que jamais elles n'auraient une chance avec toi. Elles aimaient avoir un peu d'attention de ta part. Et tu ne pouvais pas t'en empêcher. Il fallait que tu plaises à tout le monde. C'était comme un jeu.
Tu te tournas de nouveau vers elles. Je ne connaissais même pas leurs prénoms et n'avais pas l'intention de le demander ni même essayer de le retenir. La brune était en train de te montrer quelque chose sur son téléphone, la deuxième n'arrêtait pas de me regarder et cela commençait à me taper sur le système. Mais je devais faire bonne figure, je n'avais pas envie que ce soi-disant rencart à quatre tourne au vinaigre sous prétexte que mes plans soient contre carré.
Tandis que je jouais distraitement avec la paille de mon gobelet, une idée me vint en tête. Je ne pouvais peut-être pas me déclarer, mais je pouvais me venger, en te taquinant. Après tout, cela devenait de plus en plus fréquent que toi et moi, nous nous cherchions un peu. Ces jours-ci, c'était même quotidiennement. C'était innocent, cela n'allait jamais très loin, mais avec ces rapprochements physiques, je m'étais mis à penser que peut-être mon attirance pour toi était réciproque. Cela me donnait de l'espoir et aussi le courage d'enfin te déclarer ce que je ressentais pour toi. Croisant les doigts pour que tu ne me repousses pas.
Tu avais le dos contre le dossier de la banquette, les mains derrière la nuque pendant que tu t'étirais, l'un de tes pieds vint se poser entre mes jambes sur le siège. C'était ma chance, je comptais bien réaliser une partie du fantasme qui m'avait donné un petit coup de chaud quelques minutes plus tôt.
Je me penchais un peu plus sur la table, afin de cacher à ma voisine ce que je m'apprêtais à faire. Le menton posait au creux de ma main, je laissais la deuxième passer sous la table afin de rejoindre ta jambe, toujours tendue entre mes cuisses. C'était tellement tentant, j'avais presque l'impression que ce geste de ta part était intentionnel. D'abord prudent, je posais ma paume sur ta cheville, immédiatement ton regard croisa le mien et je pouvais déceler une petite surprise avant de voir apparaître un léger sourire au creux de tes lèvres que je rêvais de capturer. Tu croisais les bras sur ton torse et t'enfonçais davantage sur la banquette, rapprochant ta jambe. Tu me donnais donc l'autorisation de poursuivre.
Je n'étais plus du tout concentré sur la conversation entre toi et elles. L'avais-je été un moment ? Sûrement pas, la seule chose qui occupait mes pensées, c'était toi et seulement toi. Ton sourire tandis que tu faisais parfois un commentaire à ce qu'elles racontaient. Le léger voile rose sur tes joues, tes mains qui se resserraient parfois sur les manches de ta veste, tes dents qui probablement inconsciemment mordaient ta lèvre inférieure, révélant ce petit grain de beauté que je me languissais de lécher.
Et ma main continuait son chemin sur ton mollet, remontant jusqu'à ton genoux, caressant le creux de celui-ci jusqu'à redescendre doucement à ta cheville. Je ne pouvais plus me retenir, j'avais envie de plus, alors je passais la barrière de ton pantalon et remontais le tissu le long de ta jambe galbée. Nos yeux se rencontrèrent à nouveau.
Oui j'avais osé.
Et je ne comptais pas m'arrêter.
Je ne pouvais peut-être pas embrasser ta peau comme je le souhaitais, mais je pouvais au moins explorer cette partie de toi qui m'était jusqu'ici encore inconnue. Doucement mes doigts commencèrent à tracer des petits cercles sur ton mollet, provoquant de légers frissons, qui je pus l'apercevoir, remontèrent jusqu'à tes avant-bras découverts. Encore une fois tu mordais ta lèvre et j'avais furieusement envie de le faire à ta place.
Avaient-elles conscience de ce qui était en train de se passer sous la table, probablement pas, car elles continuaient toutes les deux de rire et discutaient. Cependant, toi, tu ne parlais plus, prêtais-tu encore attention à leur élucubrations ? Je n'espérais pas. Je ne souhaitais qu'une chose, te déconcentrer, te faire perdre tes moyens... Qu'avec mes caresses, tu t'abandonnes à moi.
Mes doigts se promenaient un peu plus haut, et heureusement pour moi, ton pantalon d'uniforme était assez large pour que je puisse m'aventurer davantage. J'étais à présent pratiquement affalé sur la table, repoussant de mon autre main mon plateau. J'effleurais du bout de mes doigts le dessous de ta cuisse. Et je compris tout de suite que j'avais franchi une limite. Je ne savais pas encore si j'étais allé trop loin avant de te regarder à nouveau et d'analyser les signaux que ton corps m'envoyait. Tu avais la tête rejetée en arrière sur le dossier de la banquette, la bouche légèrement entrouverte. Les yeux voilés de désir ?
Si nous n'avions pas été dans ce café, avec ces deux filles, qui s'étaient d'ailleurs mises à parler ensemble. Je me serais immédiatement emparé de ta bouche pour la faire mienne, j'aurais aventuré mes caresses sous ta veste, puis ton t-shirt pour savourer la texture chaude de ta peau douce. M'aurais-tu repoussé ? Ou au contraire te serais-tu abandonné définitivement à mon désir ? J'étais soudain très curieux. Il ne me restait plus qu'une chose à faire pour le savoir, c'était quitte ou double. Les dés étaient jetés, après ce que je venais de faire, je ne pouvais plus faire marche arrière. La taquinerie était allée très loin et ce n'était plus un jeu.
"Je vais vous laisser, c'était sympa, on se voit demain au lycée, lançais-je avant de prendre mon plateau et me dirigeais sans plus de cérémonie vers la sortie."
Allais-tu me suivre ?
Une fois dehors, je suis resté quelques minutes à patienter dans la fraîcheur de la soirée. Espérant.
Mais non, rien...
Tu n'es pas venu, je suis passé devant la vitre où vous étiez installés tous les trois, sans même vous regarder. C'était un peu dur à avaler, mais finalement, je devais peut-être me résigner. C'était bien un jeu et j'avais perdu. Je devais me contenter de ce que j'avais eu. Nous étions le temps de quelques minutes dans une bulle qui avait éclaté. Ou avais-je été le seul à avoir ressenti cela ? Avais-je imaginé ce désir au fond de tes yeux, cette envie partagée ? Avais-je mal interprété ce qui venait de se passer ? Quoi qu'il en soit, je n'allais pas faire demi-tour pour te le demander, surtout pas devant elles...
Je suis donc rentré chez moi et je me suis installé à mon bureau afin de recopier les quelques lignes que tu m'avais inspirées durant ce moment d'égarement. Le stylo filait sur le papier et machinalement je poursuivais la rédaction de ses tendres divagations. Le courage m'avait abandonné et je me résignais finalement à garder pour moi mes sentiments, préférant les coucher sur une feuille. Quel idiot que d'avoir pensé, que cet amour pourrait être partagé, après tout nous avons toujours été amis, toi et moi. Rien de plus...
De quoi veux-tu parler ?
Je crois que j'ai oublié...
Mais ne pense pas que tout peut s'effacer.
Je garde seulement pour moi,
Un petit bout de toi.
Ma main qui glisse sur ta peau,
Et ces quelques doux mots.
Je ne puis révéler,
Ce qui ne saurait être partagé.
Mon désir demeure inavoué.
Mes lèvres scellées dans un baiser,
Que je souhaite désespérément te voler...
Je n'eus pas le temps d'achever ce que j'étais en train d'écrire, que j'entendis quelqu'un entrer dans ma chambre. Je retirais alors mon casque de mes oreilles et me retournais.
Tu étais là, essoufflé, dans l'encadrement de la porte. Mon père t'avait sûrement ouvert, ma mère étant encore au travail à cette heure-ci. Et je n'avais rien entendu avec la musique qui m'aidait à noyer mes idées noires et amoureuses. Tu étais essoufflé, les cheveux dégoulinants alors que la pluie s'était mise à tomber, magnifique, digne d'une scène de film. Encore une fois, l'envie et la tentation étaient tellement fortes que c'était trop dur de te résister. De ne pas plonger mes mains dans tes boucles mouillées, franchir les quelques pas qui nous séparaient pour plaquer ton dos contre le mur de ma chambre, me frayer un chemin entre tes jambes. Mais je divaguais encore et toujours, tu me prendrais sûrement pour un fou furieux à te sauter ainsi dessus...
"Que fais-tu ici, demandais-je plutôt, déboussolé avant de me relever.
- Je ne savais pas quoi faire, et puis finalement, tant pis... Tu dois maintenant assumer ce que tu m'as fait, annonçais-tu d'un ton désespéré."
Je ne comprenais pas et puis tu ne m'en laissais pas le temps de faire. Tu avais réduit l'écart entre nous, jusqu'à poser ta bouche sur la mienne. Dévorer mes lèvres, comme j'aurais voulu te le faire, les entrouvrir afin que ta langue rejoigne la mienne. C'était seulement en sentant la chaleur de ton corps contre le mien et tes mains dans mes cheveux, que je me laissais finalement faire et fermer les yeux pour savourer ce baiser dont j'avais tellement rêvé. Tes mains traçaient sur mon corps un brasier, ma langue s'enflammait, mon cœur s'embrasait, mon cerveau explosait et je ne pouvais m'éloigner de ce feu que tu entretenais en approfondissant toujours plus l'échange. Penchant un peu plus la tête, mordant mes lèvres, faisant fi de mon pull pour t'aventurer toujours plus loin dans l'exploration de ma peau.
J'étais presque tétanisé à l'idée de bouger, que tout ceci ne soit que le fruit de mon imagination et que tu disparaisses à mon réveil si j'avais eu le malheur de m'endormir. Peut-être devrais-je alors en profiter car ce rêve serait tout ce que je peux obtenir de toi ?
Reprenant le dessus, je te fis reculer jusqu'à ce que tu tombes sur mon lit derrière toi. Ton dos rencontra le matelas et je te rejoignis afin de te surplomber. Tu étais à ma merci, et cela ne semblait pas te déplaire vu le sourire aguicheur que tu m'offrais. Mon cœur allait exploser, trop de choses arrivaient et me submergeaient.
Tu étais tellement magnifique, ainsi, sous moi, les mains sur mes hanches, les lèvres gonflées et rougies par ce baiser échangé, les cheveux mouillés, les joues rosies. C'était trop et je ne résistais pas plus longtemps :
"Je t'aime Jungkook."
Voilà, c'était dit. Je pouvais me réveiller, défaillir et mourir. Je ne pouvais plus revenir en arrière et retirer mes mots ainsi déclamer. C'était tellement loin de ce que j'avais imaginé et pourtant je ne pouvais pas concevoir mieux. Si c'était un rêve, c'était le plus beau qu'il m'ait été donné de faire. Si ce n'en était pas un, qu'allait-il maintenant arriver ? Allais-tu me répondre et m'envoyer balader ?
"Enfin... répondis-tu, approchant ton visage du mien. Je t'aime aussi Kim Taehyung."
C'était inespéré, bienvenue et réconfortant. C'était étrange, impressionnant et un peu fou de réaliser que finalement après tout ça, tu me retournais mes sentiments. Je devais halluciner. Mais non tu étais bien là, en chair et en os. Et le baiser que tu engageais en était bien la preuve. C'était moins furieux, plus amoureux. C'était toi et moi, c'était nous, un peu fous. Après ces journées à douter, je ne pouvais que savourer. Je comptais bien en profiter.
Mes lèvres scellées dans un baiser,
Que je souhaite désespérément te voler...
Finalement qui ici, a dérobé,
Ce qui était tant convoité.
Laissons nos corps exprimer,
Ce que nous voulions cacher.
L'amour est une langue universelle,
Et je ne goûte que la tienne.
Je n'explore que ta peau,
Et je ne suis grisé que par tes mots.
Laisse-moi enlever la barrière de tissu,
Qui te cache à ma vue.
Découvrir pour la première fois ton corps.
Afin que je demande encore,
De parcourir toute la nuit,
Tes courbes maintenant alanguies.
De quoi veux-tu parler ?
Finalement, ce dont j'ai toujours rêvé.
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J'espère que cela vous aura plu ! A bientôt !
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