Je t'avais aimé comme une folle, j'aurais risqué ma vie pour que tu puisses réussir ton année avant la mienne.

Je m'étais cassée la tête à t'expliquer les Mathématiques, la Physique Chimie et la SVT.

Je n'avais pas ce droit de t'aimer, non je le cachais, je n'assumais pas. Cette rumeur disant que j'aimais un garçon m'arrangeait totalement. Bien que cela me fasse chier...

Je pensais que mon amitié te suffisait, que nos délires à deux te comblaient et que mes conseils avaient pu te consoler, te réparer.

Au lieu de cela, tu avais préféré m'enfoncer. Me disant que j'étais faible, faible de ne pas répondre, me défendre, faible car j'avais des pensées suicidaires.

Tu m'accusais que je simulais mes difficultés, or tu confondais entre l'intelligence et la culture.

Tu me traitais de bonne à rien. Non, rien et pourtant, tu me disais être ta meilleure amie, que tu m'aimais, inséparables...

Tu m'avais retourné le cerveau, au point que je sois aveugle de ta méchanceté pure et dure. Bien que les autres m'avaient prévenu de ton plan machiavélique: me détruire...

Tout cela pour finir par m'humilier devant les populaires, me disant droit dans les yeux que je ne t'avais servie à rien, que tu étais avec moi pour les matières scientifiques et qu'à cause de moi, tu n'avais pas fini par être populaire...

Connasse... Est le seul mot qui m'est venu à l'esprit. Le seul adjectif tranchant sortie de ma bouche. Tout cela pour que tu finisses par être seule en dernière année de collège...

"Jamais, je n'y arriverais à me relever"
"Je n'y arriverais à me relever"
"J'y arriverais à me relever"