Des filles, y en avait six.
Y avait Clarice, Alice, Maëlys,
Anaïs, Iris et Béatrice.

Des garçons aussi y en avait six :
y avait Boris, Mathis, Patrice Fabrice, Maurice et Ulysse.

Dans la cour de récré, ils faisaient de l'exercice. Ils criaient tous ensemble : "Oh hisse ! Oh hisse ! Oh hisse !"

- La saucisse ! plaisanta Patrice.

- Hé ! dit Clarisse, on joue plutôt à la police ?

- Oh oui on va faire la justice, dit Iris.

- Moi j'ai tourné comme une hélice ! dit Alice.

- Et moi je suis rouge comme une écrevisse, dit Patrice.

- Tu vas pas faire une verdisse ou une jaunisse ! dit Ulysse.

- Tu n'aimes pas que je rougisse ! Régis !

- Mais moi c'est Maurice ! Pas Régis !

- Ah désolé mais c'est trop un délice de dire Régis ! Ça glisse !

- Je suis pas Brice de Nice ! dit Maurice.

- Là y a un préjudice ! C'est même un supplice, dit Maurice.

- C'est vraiment un sacrifice, dit Boris.

- C'est du vice ! Il nous fait un caprice, dit Iris.

- Qu'il se nourrisse, qu'il grossisse et qu'il s'endurcisse. Qu'il mange du pain d'épices et du foie de gênisse, dit Alice.

- Et si on jouait derrière la bâtisse ? dit Maëlys.

- C'est dommage qu'on ait pas de feu d'artifice derrière cet édifice ! dit Alice.

- Tu es pleine de malice Alice, dit Boris.

- Boris il faut que tu m'obéisses ou que sur le champ tu pourrisses et que tu périsses ! dit Alice.

- Qu'elle le punisse ! cria Iris.

- Qu'elle sevisse ! cria Maëlys.

- Boris ! lui dit Fabrice, on dirait que tu as une dominatrice, une séductrice, et une tentatrice ! Cache-toi des miss dans du maïs ou derrière tes canisses ! Et sois un bon fils, ne glisse pas dans le vice.