Chapitre 16 : D'une parfaite transparence

[Vous l'avez reconnu, j'imagine. J'ai élu la sanguine et le style brun meilleur duo. J'adore le résultat desdeux outils :)
Et il sourit (un peu)]


— Aïe !

Ivanie leva les yeux au ciel et continua de démêler les cheveux de Swann avant de séparer de fines mèches et de les tresser contre son crâne.

— Reste tranquille si tu veux ressembler à quelque chose.

Swann se mordit la langue pour contenir une remarque. Elle n'avait jamais été audacieuse et en compagnie de quelqu'un comme Ivanie, il ne serait pas brillant de tenter une impasse. Assise dos à la coiffeuse avec interdiction de jeter un œil à son reflet, Swann s'était remise aux soins d'Ivanie depuis près d'une demi-heure. Après lui avoir emprunté des habits dans la garde-robe de la sœur de Guerlain, Ivanie n'avait pas pris la peine d'admirer le résultat. Si Swann paraissait dubitative, l'autre portait une confiance aveugle à ses goûts vestimentaires. Elle avait choisi quelque chose de pas trop extravagant et la tâche n'avait pas été trop difficile, puisque Guerlain était la seule touche de fantaisie de cette famille bien rangée. Connaissant le penchant de son ancien ami pour les contradictions, il était plus que probable qu'il ait souhaité bouleverser ce petit monde irréprochable.

La robe qu'Ivanie avait choisie était d'un rose pâle et retombait au milieu de ses cuisses.

Elles avaient échangé quelques mots, juste pour rompre le silence oppressant qui les opposait. Ivanie avait admis du bout des lèvres connaître Guerlain. Elle s'était toutefois gardée de préciser qu'il avait été un ami très proche et qu'ils avaient tous les deux connu le pire visage de l'autre. Guerlain avait connu l'adolescente faible, Ivanie avait connu le garçon réduit à l'état de loque, après la fin de ses traitements.

À cette époque, le collégien instable avait oscillé entre de mauvaises fréquentations, le soulagement de la rémission, les désillusions, et le sentiment qu'on lui avait volé un pan entier de sa vie. Guerlain se rappelait cette période comme la quintessence de ce qui faisait de lui un être souvent instable. La somme de tout ceci avait débouché à l'acceptation de son homosexualité et cela avait mis un terme à leur amitié.

Bien sûr, il n'était pas question de présenter cette version à Swann, Ivanie se contenta d'une honnêteté évasive, avant d'opter pour un autre sujet, moins dangereux :

— Tu devrais me faire confiance, si déjà je prends le temps de limiter les dégâts.

— Est-ce que j'ai des raisons de t'accorder ma confiance ?

Il n'y avait aucune trace d'hostilité dans la voix de Swann, juste une question honnête. Ivanie cherchait toujours ce que Guerlain trouvait à cette fille discrète. Plate de corps comme d'esprit, Ivanie ne voyait en elle que le souvenir de ce qu'elle avait été et cela lui était insupportable. Swann n'était pas plus faible qu'une autre, elle n'était pas toute désignée pour devenir la victime favorite d'Ivanie. Celle-ci préférait écraser les plus insignifiants, ou ceux qui lui faisaient de l'ombre d'un peu trop près. Dans ce jeu sordide et injuste, Swann n'était qu'un visage parmi d'autres.

— Aucune.

Swann sourcilla et ouvrit la bouche. Aucun mot ne s'en extirpa et elle dut se raviser. Elle n'était pas douée pour répondre et ils ne se trouvaient pas dans l'un de ces romans où l'adolescente timide et effacée puisait soudain dans ses ressources une répartie cinglante. Les paroles piquantes, bien pensées, se dérobèrent et Swann ne sut quoi rétorquer.

— Je n'ai pas l'intention de faire encore plus de dégâts, si c'est ce qui t'inquiète, expliqua Ivanie, en fixant la tresse qu'elle glissa derrière l'oreille de Swann. Je ne suis pas aussi... vicieuse.

Et jusqu'à quelles extrémités savait-elle être vicieuse ?

— Tu m'en pensais capable ?

— Oui.

Ivanie cilla. Elle n'était plus habituée à l'honnêteté. Elle connaissait davantage les cadeaux empoisonnés, les amitiés qui cachaient une franche animosité.

Exceptionnellement, Ivanie se montrait presque sympathique. S'il n'y avait pas cette menace qui voilait ses paroles, Swann aurait pu la croire sympathique. Elle l'était peut-être, avant qu'elle ne dégaine son arme pour blesser à nouveau. Encore et encore, jusqu'à ce que son adversaire capitule. Ivanie ne supporterait pas de sortir d'un duel autrement que victorieuse.

— Je te déconseille de me vexer. Une soirée entière s'annonce.

Et Ivanie ne ressentait pas le malaise qui accompagnait d'ordinaire le crépuscule. Cette nuit serait la sienne et elle avait tout le loisir de transférer sa douleur sur Swann. Il lui suffisait de partager le mal qui la rongeait pour être sûre de ne plus être la seule à souffrir.

— Je ne comprends pas. Tu n'as même pas envie que je vienne et moi non plus.

— C'est pas moi qui ai le dernier mot et Guerlain le sait très bien, admit Ivanie, à contrecœur.

— Tu n'étais pas obligée de faire tout ça.

— Desserre les lèvres.

Ivanie ne répondit que par des indications que Swann essaya de les suivre de son mieux. Elle lui appliqua un peu de rouge à lèvres en piochant dans la trousse dont elle ne se séparait jamais. Parmi toutes les teintes de rouge et quelques couleurs plus fantaisistes, elle opta pour un rose frais. Il évoquait à Ivanie le printemps et il illumina la figure terne de Swann. Elle lui avait ôté de ses lunettes et ses longues mèches noires ne retombaient plus sur son visage pour le couvrir. Le maquillage avait été appliqué en quantité raisonnable et Ivanie admira son œuvre d'un bref coup d'œil. Le résultat était plus que satisfaisant et, sous ce visage, Swann ne lui parut plus si insignifiante.

— Tu peux te regarder.

Alors que Swann prenait une profonde inspiration pour consulter son reflet, Ivanie capta une certaine agitation à l'étage inférieur. Les premiers invités étaient arrivés et, en jetantn un oeil à sa montre, elle obtient la confirmation : il était 19h et la soirée pouvait commencer.

Alors que Swann réalisait qu'elle n'avait jamais tant appréhendé son reflet, Ivanie se dirigea vers la porte. Elle la laissait découvrir cette autre version d'elle-même. Une envie brutale, sortie de nulle part, la saisit. Elle désirait lui servir une phrase de réconfort, quelque chose d'inspirant, car que cette fille un peu perdue lui ferait presque pitié. Pas parce qu'elle ne ressemblait pas au modèle établi et auquel il semblait nécessaire de correspondre, mais parce qu'elle ne lui paraissait pas en accord avec elle-même. Qu'elle paraissait craindre son reflet et la personne qu'elle y découvrirait.

Et cela, Ivanie le comprenait mieux que personne.

Pourtant, elle abandonna cette idée. Son regard se durcit et elle ouvrit la porte. Avant de disparaître dans l'embrasure, elle se retourna à demi pour lancer :

— T'as raison, personne m'a obligée.

Il y avait comme un espoir dans les yeux de Swann. Il n'en fallut pas davantage à Ivanie pour le piétiner :

— Tu n'es pas de ma trempe, alors le moins que je puisse faire, c'était de réduire l'écart qui nous sépare. Ma victoire n'en sera que meilleure.

***

Guerlain avait cessé de compter le nombre d'invités qui avait passé le seuil de sa maison depuis longtemps. Il lui suffisait d'un regard pour établir qu'ils étaient bien trop nombreux. Une bouteille avait éclaté au sol et Guerlain avait nettoyé avec l'aide de Swann. Il ne tarderait plus à décliner toute responsabilité et à s'en remettre à la bonne conscience de quelques invités. Pour l'heure, il supervisait encore la musique qui rendait toute conversation fortuite et avait abandonné l'idée de surveiller la consommation d'alcool de chacun. À quoi bon ?

Le séjour s'était transformé en gigantesque piste de danse et ce n'était pas pour lui déplaire. Une adolescente, sans doute un peu plus jeune que lui, le rejoignit pour l'accompagner dans une danse pour le moins approximative. Ils riaient tous les deux, à moitié conscients de la catastrophe qu'ils devaient former. Guerlain se moquait éperdument du ridicule et ce genre d'occasions l'éloignaient un peu plus de la notion de honte.

Il jeta un œil à l'horloge suspendue à deux mètres du sol. Il était à peine vingt heures trente.

La fille se mit à sautiller au rythme de la musique. Elle passa son bras autour de l'épaule de Guerlain et ils se mêlèrent aux autres. Ils s'invitèrent entre les corps qui s'entrechoquaient, les souffles qui se heurtaient, et la musique qui liait le tout. Guerlain ne pensait plus à rien. Aucune réflexion parasite ne se frayait un passage jusqu'à lui.

Son sourire lui sembla sincère pour la première fois depuis une petite éternité.

— Hé, ça faisait longtemps, les soirées.

Guerlain la connaissait à peine. En vérité, bon nombre d'invités avaient pris la liberté d'incruster quelques amis, tous plus ou moins fréquentables. Guerlain se gardait le plus souvent d'émettre de jugement au sujet de personnes qu'il ne connaissait pas, mais au premier regard, il avait deviné que la fête ne s'achèverait pas bien.

Pour son séjour en tout cas. Pour le reste, Guerlain pouvait encore mettre toutes les chances de son côté pour passer une agréable soirée.

— Shot ? brailla-t-il, à l'oreille de la brune.

Le sommet de son crâne lui arrivait à hauteur des yeux, et il n'était pas bien imposant. La question était purement rhétorique et la fille ne songea pas à refuser. Ils se frayèrent un passage jusqu'à la table qui collait déjà de jus renversés. Les shots s'entrechoquèrent et Guerlain ne grimaça même pas lorsque l'alcool souffla une chaleur factice dans ses veines.

Cette chaleur n'avait rien de vrai. Il ne l'aimait que davantage.

Sa partenaire de danse crocheta soudain sa nuque et lui glissa à l'oreille, d'une haleine chargée d'une puissance odeur de vodka :

— T'as pas envie de monter ?

Perplexe, Guerlain ne sut quoi répondre. Son regard fuyant fut interprété comme une fausse timidité.

— Allez... Tu as pas envie de ça ?

— Je suis gay.

Elle s'approcha un peu plus de Guerlain. Il crut qu'elle avait mal saisi le sens de ses paroles, ou que la musique avait emporté quelques syllabes clés.

— On s'en fout de ça. Tu veux emmerder tes parents. Moi aussi, je...

— Il y a un malentendu, machin, je...

— C'est juste une étiquette que tu te colles.

Guerlain échappa à son contact sans violence. Il espéra pouvoir mettre le comportement de l'adolescente sur le dos de l'alcool. Elle ne serait pas la première qui regretterait ses actes le lendemain d'une soirée et Guerlain lui offrit une dernière chance de ne pas s'enfoncer davantage. De ne pas se montrer plus envahissante qu'elle ne l'était déjà.

Guerlain admira le bloc hermétique de corps qui se mouvaient. Il ne savait pas si c'était anarchique ou sensuel. La soirée n'était pas assez avancée pour que la piste de danse improvisée se réduise à un spectacle ridicule de gestes désynchronisés. La plupart des invités cherchaient encore à impressionner les autres, à veiller aux apparences. Guerlain était suffisamment rôdé à l'exercice pour savoir que cela ne durerait pas. Ils n'étaient pas encore assez ivres de cette musique que les enceintes déversaient, de cette proximité des corps, de l'alcool qui coulait à flots.

Guerlain pensa au chaos en admirant cette mêlée. Un chaos qui le faisait se sentir étrangement vivant. Un chaos qui lui avait manqué. Ivanie le savait, c'était pour cette raison qu'elle s'en était remise à lui. Certains prétextes ôtaient à Guerlain tout sens de la mesure et toute prudence. Ce divertissement en faisait partie.

— Elle devrait faire gaffe.

— Mmh ?

Guerlain s'était redressé à demi. La réflexion de l'adolescente l'avait traversé sans vraiment l'atteindre. Son regard passa en revue les visages les plus proches en ricochant contre Achille, qui semblait avoir temporairement semé Ivanie, puis sur Simon et enfin, sur Swann. Il comprit alors la remarque de sa partenaire éphémère.

Swann s'était installée sur le canapé. Guerlain l'avait oubliée là-bas, comme on oublierait une veste ou un téléphone. Un garçon s'était approché d'elle et plutôt que de se tenir à une distance raisonnable, il s'était installé si près que leurs jambes se frôlaient. Il suffit d'un regard à Guerlain pour comprendre que l'attitude du garçon était envahissante.

Beaucoup trop écrasante.

Il capta ensuite les œillades de plus en plus marquées que Swann jetait tout autour d'elle. Personne ne lui venait en aide.

Guerlain abandonna l'adolescente qui ne chercha pas à le retenir. Il se faufila entre les grands gestes de ses invités et fut arrêté net dans son élan. Un bras masculin l'empêcha d'avancer et il appartenait à Simon.

— T'es vraiment un sale pote, la pédale. Laisse la bridée se faire draguer, ça a jamais dû lui arriver.

— Laisse-moi passer, Simon. C'est à Swann de décider si elle est d'accord pour qu'un connard lui fasse du rentre-dedans.

Simon jeta un œil derrière son épaule. Un sourire ourlait ses lèvres et Guerlain vit en lui un prédateur. Un prédateur bien plus redoutable que ce que pouvait être Ivanie dans ses pires jours. Il se recula pour échapper au contact de Simon. Le visage de celui-ci se tordit en une grimace.

— Il s'occupe de la décoincer, t'occupes pas de ça.

— Ah ouais ? Parce qu'elle a l'air de mendier de l'attention, d'après toi ?

— Elles en veulent toutes. Celle-là est juste trop coincée pour l'assumer.

Guerlain comprit pourquoi personne ne s'était dévoué pour venir en aide à Swann. Ce n'était pas seulement parce que, dans de telles situations, on préférait fermer les yeux, feindre de ne pas comprendre. Il y avait Simon à proximité et Ivanie, non loin. Cela servait de dissuasion pour les quelques personnes qui avaient compris ce qui se jouait.

Un sourire ourla les lèvres de Guerlain. Il se fondit dans son propre rôle et s'arma de son ironie un peu glaçante, de ce sourire qui ne le quittait jamais, de toute cette attitude qu'il avait bâtie de toute pièce. Celle du garçon qui ne s'autorisait pas à être triste.

Il leva sa main vers Simon et effleura sa joue de l'index avec une lenteur quasi féline.

— Et toi, alors ? Il y a bien quelque chose que t'aimerais assumer, non ?

Simon se tendit. Ses yeux se révulsèrent et une rage pure se libéra sur son visage. Il jeta un regard autour de lui et s'assura que personne n'avait capté le geste de Guerlain après avoir saisi sa main au vol. Les doigts de Simon se refermèrent sur le poignet et, de l'autre main, il attrapa le menton de Guerlain pour le confronter.

— Je suis pas comme toi, Guerlain. Je suis pas une petite...

— Et tu essaies de convaincre qui, au juste ?

— T'es qu'un jouet, Guerlain. Tous les mecs qui te sont passés dessus le savent.

Un jouet dont les hommes finissaient par se lasser. Guerlain n'était pas de ceux dont on tombait amoureux. Son sourire vacilla.

— Alors joue avec moi.

Il se libéra de l'emprise de son interlocuteur pour lui dérober un baiser vif, provocateur, plus douloureux pour lui qu'il ne l'était pour Simon. La réaction fut immédiate et pas moins violente. Le poing de Simon s'abattit sur la joue de Guerlain qui se heurta au dos d'une fille avant de tituber. Il porta sa paume à son nez qui déversait de lourdes gouttes de sang.

— On dirait que le jeu est fini, rétorqua Guerlain, comme s'il signait là le dénouement d'une pièce de théâtre.

Peu lui importait l'humiliation. Guerlain était parvenu à ses fins, puisque la proie de Simon était en train de lui échapper. Achille s'était frayé un passage jusqu'à Swann. Guerlain lui laissait le rôle du héros, le sien n'était peut-être pas reluisant, mais il s'en contenterait. Il s'y était résigné depuis longtemps, à n'être qu'un rayon de soleil. Agréable, mais éphémère.

Il tourna les talons sans offrir le loisir à Simon de le noyer sous sa violence. Il quitta la pièce, le dos de sa main pressée contre son nez.

Plus loin, Achille libérait Swann de la présence oppressante de l'adolescent qui l'avait prise pour cible. Il se répugna d'avoir à voler à son secours, comme si elle n'était pas capable de se défendre seule. Il se doutait que ce n'était pas le cas et il trouva le premier prétexte qui lui vint à l'esprit. Swann le suivit jusqu'au couloir qui menait à la salle de bain. Elle était un peu secouée par les événements. Elle n'avait jamais connu cette angoisse près d'un homme.

— Ça va ? s'enquit Achille.

— Je ne sais pas. C'est la première fois que... qu'on s'intéresse à moi.

— Il ne s'intéressait pas à toi. Du moins, pas de la manière qu'il faudrait.

Swann accusa le coup. Elle n'était pas sûre que ce fût ce qu'elle désirait entendre.

— Tu n'es pas obligée de rester, déclara Achille.

Swann le savait. Une part d'elle souhaitait prendre ses jambes à son cou là où l'autre avait envie de se prouver quelque chose. Peut-être simplement l'idée qu'elle ne ressemblait pas à la fille fade qu'Ivanie avait dépeinte. Dans la confusion, elle aurait pu croire approprié le comportement du jeune homme qui lui avait imposé sa présence.

Alors qu'Achille tournait les talons, comme un héros après avoir accompli son devoir, elle le retint en enroulant sa main autour de son poignet.

— Merci.

Achille baissa les yeux sur elle. Swann lui était reconnaissant et il se détourna pour rejoindre le cœur des réjouissances. Il avait aperçu le creux avec lequel Swann essayait de se construire. Il avait vu Guerlain monter les escaliers, un sourire fané au bord des lèvres. Il avait vu Ivanie guetter la nuit avec angoisse et parer son visage d'un masque d'invulnérabilité avant de lui tendre la main pour lui proposer une danse.

Plutôt que de rejoindre Guerlain, de tenir compagnie à Swann ou de confronter Ivanie à ses propres ombres, elle qui monopolisait toute la lumière, il la rejoignit.

Décidé à partager avec elle une petite place au soleil.

Car Achille n'avait rien d'un héros.


Ceux qui me lisent savent que les personnages irréprochables n'ont aucun attrait pour moi (j'ai un faible pour les vilains, d'ailleurs, ceux qui ont un sens moral parfois douteux). Tout ça vaut pour les héros, pour les antihéros, pour un peu tout le monde. Le concept de héros horripile Achille, d'ailleurs. Disons protagoniste, alors ! Un avis, sur son personnage ?

Oh, et ce n'est que le début des réjouissances... La soirée ne fait que commencer !

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