CHAPITRE 13 - fawkes

C H A P I T R E 13

fawkes

***

Elle ne le vit plus pendant une semaine environ, avant de le ré-apercevoir sur l'autre balançoire.
Elle couru à lui, bien moins discrètement que la dernière fois, et le salua d'un ton joyeux.
Elle ne remarquait pas qu'il pleurait.

- Q-Qu'est ce que tu as..
- Ça ne te regarde pas.

Elle semblait blessée de sa réponse mais décida de l'ignorer.
Elle lui tendit un mouchoir, qu'il ne prit pas, toujours sur ses gardes. Elle souffla et lui prit le nez avec.

- Mouche sinon je te fais tomber de ta balançoire.

***

Lorsque Yoongi se leva ce matin, il avait un mal de dos horrible.

Il était chez lui, dans son lit, avec l'esprit embrumé. Ses souvenirs étaient flous et ses yeux lui piquaient. Mais pour la première fois depuis des jours, il se sentait rassasié.
Pas de gargouillement de ventre, pas d'envie de bouffer des chats, non un ventre normal.

Seule la douleur dans son dos était pénible, ce matin.

Il se leva difficilement avant de se diriger vers la cuisine, histoire de prendre son café matinal et d'aller en cours. D'ailleurs, il était surpris de ne pas avoir entendu Baekhyun taper à sa porte ce-...

Il s'arrêta brusquement, semblant réaliser une nouvelle fois que Baekhyun n'était plus en vie.

Bordel, qu'est ce qu'il allait dire à ses parents ? A Seoyoon aussi ?

Quelqu'un sonna à sa porte, le retirant de ses pensées.

Il ouvra la porte et tomba sur un mec avec un carton dans les mains. Le facteur.

- Vous avez bien commandé ce manga ? Demanda-t-il tout en fixant le cachet d'aspirine.

- Mhm.

- Si vous pouviez signer là...

Il lui tendit une feuille et un stylo toujours en le regardant.

- Vous avez un problème ? Soupira Yoongi tout en prenant ce qu'il lui tendait

- C'est pour vos nerveux et nièces ? Tenta le facteur.

- J'en ai pas.

- Votre fille ?

- Euh... Non..

- Pour--..

- J'ai vraiment pas la gueule de quelqu'un qui lit de mangas ?

Le facteur sembla réfléchir, puis contester.

- C'est la première fois que je livre chez vous aussi...

- Au revoir.

Les gens devenait plus particulièrement chiant avec lui depuis qu'il était devenu cette sorte de monstre. Il soupira et ouvrit le petit carton contenait les tomes de ce satané manga en oubliant ce facteur au sourire carré.

Quel genre de personne saine d'esprit avait bien pu écrire ça ?

Il fut de nouveau interrompu, par son téléphone cette fois-ci. Il jura avant de se lever difficilement de sa chaise et alla chercher son cellulaire à l'autre bout de la pièce. Décidément, tout le monde s'était passé le mot pour le faire ch--...

Il avait reçu une vidéo, et pas n'importe quelle vidéo.

Il la visionna une fois avant de trembler de tous ses membres. Pas de peur, mais plutôt de rage.

Il regarda dans le vide quelques minutes avant de commencer à sourire, puis à rire.

S'il croit vraiment que ce genre de choses m'atteignent...

Oh non, Park Jimin allait recevoir une correction des plus mémorables.

***

PDV Yoongi (parce que j'aime ce mec)

Donc, Baekhyun est mort par la faute de ce petit Chanyeol, je me suis fais violer par Jiminie, et Seoyoon est injoignable.

Je vais faire simple aujourd'hui : Jimin est en cours, j'ai donc toute la journée pour exploser son appartement. Quel con d'avoir laissé la fenêtre ouverte aussi, n'importe qui aurait pu rentrer.

Donc j'arpente une nouvelle fois l'appartement de mon mignon petit violeur en laissant tomber quelques vases par-ci par-là.

Pathétique.

J'ai hâte de le voir arriver.

- Oh...

Je suis rentré pour la première fois dans chambre. Il avait un grand portrait de son père accroché au-dessus de son lit et des rideaux parfaitement blancs qui s'accordaient aux couleurs pâles de sa couverture.

Est ce que je devais... Non, pouvais-je toucher à son espace personnel ?

Est-ce qu'il s'était posé la même question que moi à cet instant lorsqu'il m'a violé ?

Un sourire déchira mes lèvres.

- Eh non, fils de pute.

Je pris le tableau et l'éclata contre le sol.

***

18h32

J'étais enfin sorti de l'appartement démoli et avait trainé devant un bar miteux, près de chez Jimin. Quelle belle journée quand même.

Il avait fini les cours depuis moins d'une demi heure, et étais sûrement sur la route pour rentrer chez lui.

Je ne suis pas abattable. Son petit manège avait suffisement duré. Je ne sais même pas pourquoi il m'en veut, et il compte me faire tourner en bourrique.

il est fou.

Je soupire et me lève de ma chaise en laissant un pourboire pour le pauvre serveur qui souhaitais tout sauf être là. Je lui adressais un regard de compassion avant de sortir et rentrer chez moi.

Sauf que vous le devinez bien, la malchance est ma raison de vivre.

- PARK CHANYEOL.

Ce cri. Je le connaissais que trop bien. De base, elle criait sur moi de la même manière.

Je me cachai derrière une poubelle avant de voir Chanyeol suivit de Seoyoon. Seoyoon.

Il s'était éclipsé dans la ruelle dans laquelle j'étais caché.

- Excuse moi chérie, j'ai pas le temps là. Dit Chanyeol en désignant une porte au bout, que j'avais à peine remarq.

- Me parles pas sur ce ton petite pute.

Ok, je suis clairement de trop dans ce coin. Est ce que Seoyoon est au courant de quelque chose ?

- C'est vraiment toi qui me dis ça ? Et en plus devant mon camp ?

- T'as bouffé Baekhyun.

Il souria et se lècha ses lèvres, sans doute en repensant à la chair de mon meilleur ami.

J'en ai la nausée.

- D'ailleurs il était vraiment savoureux.

Elle semblait se retenir de le frapper. Me dites pas qu'elle est une ghoul sinon je vais vomir.

- C'était pas l'anniversaire de votre gentil maître Guy Fawkes d'ailleurs ? Lâcha-t-elle d'un ton sarcastique.

- En quoi ça te regarde ? Dit-il pour la première fois d'un ton sérieux.

- Te fous pas de moi, on on a tous bien vu que Yoongi avait changé d'odeur. On le sent plus.

Je tressaillis en entendant ça de la voix de Seoyoon. Elle était vraiment mêlée à tout ça...

- Mais Jimin il-...

- Si Jimin peut le sentir, c'est que son papa a encore fait des étincelles. Je te le dis, vous vous faites tous berner.

Il ignora ses propos et la toisa.

- Pourquoi tu viens me parler, résistante ? T'es dégoutée parce que j'ai bouffé l'autre avant toi ?

Elle semblait aux bords des larmes, mais surtout prête à l'égorger vif.

- Parce que t'as bouffé mon ami bordel, mon ami. Je le connais depuis qu'il est gosse, ce n'était pas une proie !

- Un ami ?

- Ce que t'as pas.

- Depuis quand les humains sont nos amis ?

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