Chapitre 9

J'allais devenir folle, j'étais morte de fatigue, mes yeux me piquaient, dans ma tête j'avais l'impression qu'un batteur se trouvait, mes bras et mes jambes étaient mous, je n'arrivais plus à réfléchir. Et de ce que j'arrivais à voir, Noémie était dans le même état que moi.

-On se repose, on reprendra plus tard la recherche.

Ma voix était froide, je ne l'avais même pas reconnu.

-Mais on l'a pas trouvé!

-C'est pas dans cet état qu'on va réussir à le trouver, ça fait trois heures qu'on cherche et recherche, ma chambre ne ressemble plus à une chambre, on a rien trouvé, alors je pense que quelques heures de sommeil ne nous fera pas de mal!

Elle soupira avant d'ajouter que j'avais sûrement raison.

On enleva tous ce qu'on avait mit sur le lit. Je m'étais rapprochée d'elle, l'avais pris dans mes bras, elle me fit un bisou et on se mit sous la couette.

La nuit était étrangement calme, Léa n'était pas venu pour nous fatiguer avec un de ses entraînements, elle n'avait non plus pas prit la peine de venir nous dire ce qu'elle savait sur l'emplacement du journal.

Cinq heures de sommeil plus tard, j'étais dans l'obligation de me réveiller car j'avais totalement oublié de fermer les volets.

Heureusement que j'étais assez matinale. Sans faire de bruit, j'étais sorti du lit et avais fermé les stores avant de descendre dans la cuisine, où j'avais trouvé ma mère entrain de se faire un thé.

-Bonjour ma chérie, tu as bien dormis? Il est encore tôt, il fallait profiter pour faire une grasse mâtinée.

-Jour' maman, ça va et toi? Le soleil m'a réveiller.

-Bien dormis aussi, tu veux que je te prépare quelque chose ?

-Non ça va merci maman.

Je m'étais levée du tabouret pour aller chercher le paquet de cookies au chocolat qui était soigneusement rangé. J'avais ouvert l'emballage délicatement comme si je détenais un objet d'une très grande valeur entre les mains.

Après avoir englouti la moitié du paquet je décidais que c'était suffisant et que je devais en laisser à ma meilleure amie qui adorait ces merveilles. Les cookies en main je m'étais dirigée vers ma chambre. Elle était toujours dans le royaume des rêves, en même temps avec la fin de soirée qu'on avait eu à cause de ce journal, c'était tout à fait compréhensible.

Je ne voulais pas la réveiller, elle était tellement belle, elle avait l'air tellement sereine, mais j'étais forcée de le faire, il fallait qu'on retrouve l'objet laissé par Léa.

Je lui avais fait un doux baisé et elle émergea lentement de son lourd sommeil. Elle s'étira et sorti du lit.

-Tiens, bon appétit petit cœur.

-Merci!!

Je lui avais fait un clin d'œil et j'étais sorti de la chambre pour aller m'habiller, me coiffer, et bien-sûr brosser mes dents.

Dans la salle de bain alors que je mettais du dentifrice sur ma brosse à dent, la lumière c'était d'un seul coup éteint. Je ne pouvais plus rien voir, seulement mon reflet dans le miroir en face de moi.

Je voulais aller rallumer mais je ne pouvais pas faire de mouvement, j'étais paralysée.

J'avais fermé les yeux pour essayer de me concentrer afin de trouver une solution à cette situation.

Au bout de quelques minutes, mes yeux s'étaient ouverts tout seuls. Mon reflet avait disparu, une petite lumière rouge était à l'emplacement de mon oreilles droite d'il y a quelques minutes.

La lumière commençait à bouger, petit à petit des lettres avaient fait leur apparition.

Ancien dépôt à la sortie de la ville, 21h aujourd'hui.

Je venais de finir la lecture de ce message qu'il s'effaça aussi tôt.
Le voleur, c'était sûrement lui, ça ne pouvait qu'être lui. Il nous donnait un rendez-vous certainement pour faire du chantage. Quel sale type.

La lumière était revenu et je pouvais enfin bouger. À la vitesse du son j'étais sortie pour avertir Noémie de ce message. Seulement je ne m'attendais pas qu'elle soit juste devant la porte. J'avais essayé de ralentir mais malheureusement j'étais trop rapide. Et c'était avec violence que je l'avais bousculé.

La chute était brusque, et comme la chance ne semblait pas nous apprécier, on était tombées des escaliers, et on s'était retrouvées devant la porte de la cuisine.

Tous les habitants de la maison s'étaient précipités alarmés par le bruit que nous avions fait.

-Oh mon dieu! Vous allez bien? Rien de cassé?

Difficilement on s'était levée et on avait constaté que nous n'avions rien de cassé.

J'avais hoché la tête tandis que Noémie répondait par un ça va.

Sous le regard rieur de mes parents on remontait dans ma chambre.



-Aïe j'ai mal au dos, qu'est-ce qui t'as pris de me foncer dedans?

-Désolée, je ne pensais pas que tu serais juste devant, c'est que j'ai vu quelque chose.

Et je commençais à tout lui expliquer en détail. Comme à son habitude elle m'écoutait sans m'interrompre.

-Tu penses qu'on devrai y aller?

-Oui, c'est sûrement le voleur.

-Mais ça peut être dangereux, si ça se trouve c'est des psychopathes en masque de girafe qui vont nous attaquer et qui vont nous kidnapper pour nous ramener à Morterria.

-Mais bien-sûr, ça va certainement se passer comme ça! Voyons les choses du bon côté, au moins on sera à Morterria et on pourra approfondir nos recherches!
Je venais de lui répondre avec ironie.

-Plus sérieusement, on devrai se trouver un moyen de protection.

Après quelques minutes de réflexion j'avais acquisé.

-Il faut que je vérifie, mais il me semble que nous avons des anciennes raquettes de tennis on pourra les prendre.

-Bonne idée, alons préparer les affaires pour ce soir et après on ira chez Lou, comme c'était prévu.

-Ça marche! Vas chercher tes affaires chez toi pendant que moi je prépare les miens de mon côté, si tu trouves quelque chose d'utile pour nous défendre amène le et on se retrouve dans une heure vers la boulangerie pour y aller ensemble.

-À toute à l'heure alors!

Je l'accompagnais jusqu'à la porte et dès qu'elle fut hors de vue, je montais dans ma chambre pour aller choisir mes habits pour ce soir. J'opptais pour un sweat-shirt noir avec un pantalon de la même couleur. Pour les chaussures j'hésitais entre mes doc martens rouge et mes basket noir, le plus sûr était probablement mes basket, elles seront plus discrètes et plus confortable.

Ensuite j'étais descendu au sous-sol pour chercher les raquettes et d'éventuelles armes pour se défendre. Arrivée en bas des marches j'avais allumé la lumière. Une odeur de renfermé planait dans la pièce, plusieurs cartons étaient disposés sur le sol et ils étaient tous recouverts de poussière.

Je m'étais mise à fouiller tous les cartons. Au bout du deuxième j'étais tombée sur mes vieilles photos de classe. Celà faisait presqu'un an que je n'avais pas vue ces photos c'est pour ça que je décidais de le faire maintenant.

On avait tellement changé, c'était vraiment impressionnant. Le temps qui passe, tous ces souvenirs cachés dans ces photos, ces moments, comme si tout était emprisonné dans ces clichés, comme si c'était un arrêt dans le temps.

En tournant les photos j'étais arrivée sur celui de cinquième, quand Léa venait d'arriver.


-Alors toi jeune homme mets toi devant, et toi sur le banc. Et toi jeune fille vas devant aussi et toi la petite blonde mets toi au milieu ensuite...

-Mais monsieur on veut rester ensemble nous! Ne nous séparez pas s'il vous plaît.

-Non on ne discute pas!

-S'il vous plaît !

Finalement on avait réussi à le convaincre de se mettre à côté. Lou était à droite, à ses côtés il y avait Noémie qui était juste à côté de moi et Léa était à ma gauche.

-Attention les enfants, on sourit! À trois, un..deux..

Léa m'avait séré la main, je la regardais.

-Liam...
M'avait elle dit dans un souffle.

Liam, était le chef de la bande d'abruti qui se moquait constamment de Léa.

-Hé la bête dégage de la photo tu vas la rendre moche!

Je m'étais retournée, ce gamin avait encore franchit la limite.

-C'est plutôt toi qui doit partir avec ta tête les gens ne vont pas pouvoir regarder la photo tellement ça va leur faire mal aux yeux, il vont te confondre avec Voldemort !

-Poooo mec elle t'a pas respecté là !

Mais c'était vraiment des gamins cela, ils prenaient tout à la moquerie, ils n'avaient rien à faire de leur vie, c'était vraiment insupportable.

-Bon je ne vous dérange pas j'espère les jeunes, j'ai pas toute la matinée devant moi, arrêtez de bouger et souriez!

Tout le monde c'était calmé, Léa m'avait glissé un petit merci et le photographe avait pu prendre la photo.

J'avais une larme qui brillait au coin de mon œil, Léa avait tellement subit cette année là.

Ces moqueries, ces insultes, tout ça pour une seule raison, parce-que ma meilleure amie avait un style vestimentaire particulier, elle aimait tout ce qui était masculin, on la voyait plus en survêtement qu'avec un autre habit et ces petits imbéciles prenaient du plaisir à la voir souffrir, elle était le jouet du collège. 

Ce jour là, elle avait fait un effort et était venu vêtu d'un beau polo noir à col blanc, un jean noir, des converses rouge et elle avait mit de la gèle dans ses cheveux, elle était très chic.

Je trouvais ça horrible que la société la rejetait pour une différence aussi peu importante. Aucun choix ne devrait être jugé, aucune apparence ne devrait être discriminée.

Heureusement qu'ils n'ont pas continué à l'harceler par la suite, fin troisième plus personne ne se moquait d'elle, ça confiance en elle avait grandis et c'est après ça que nous avons commencé à être populaire.



Bonjours !

Vos avis sur ce chapitre ? Un peu plus long que d'habitude. Une petite critique constructive à me faire ?

Etrange... le voleur serait un magicien, vous y croyez vous ? 

Qui aime les cookies ici ??

La pauvre Léa, c'est quand même horrible de subir du harcèlement pour des bêtises de la sorte. Pourquoi les humains n'arrivent ils pas accepter les différences ?

Des idées pour la suite ?

Des avis, des hypothèses, des conseils ? 

Merci beaucoup de votre lecture !

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