Chapitre 7

Je fis trois pas, et j'étais déjà au milieu de la salle. Les trois murs avaient des étagères du sol jusqu'au plafond, remplient de livres, plus ou moins épais. Sur le quatrième mur, une grande toile était fixée. Celle-ci représentait une scène de guerre. Sous le tableau, il y avait une simple table et deux chaise. Il n'y avait pas de fenêtre. La salle était éclairée seulement par une ampoule nue.

Je m'avançais vers les étagères, et je remarquais sans surprise qu'il y avait une épaisse couche de poussière sur tous les livres. C'était aussi le cas de la table et des chaises.

J'hésitais à toucher quelque chose, car la poussière s'envolerait et donc on pourrai savoir que quelqu'un était passé de là. Mais d'un autre côté si il y avait autant de poussière, c'était que personne ne mettait les pieds ici, donc mon passage passerait inaperçue.

Je pris un livre au hasard, il était lourd, et avait la taille d'un dictionnaire. Le titre était "Les deux mondes" et il n'y avait pas d'auteur, bizarre. Je le retournais pour pouvoir lire le résumé, mais il n'y en avait pas aussi. Donc j'ouvris le livre pour en apprendre plus et les premiers mots écrit étaient bien révélateur, "Quelles seraient les conséquences de la séparation entre Morterria et la Terre?" Au moins, maintenant je savais je pouvais trouver des réponses.

Il était 21h10, je devais sortir de la salle. J'allais prendre le livre avec moi, mais je m'étais souvenu qu'il comportait sûrement un antivol. Et j'avais raison, il se trouvait sur la page de couverture, mon stage à la bibliothèque me servais enfin, d'ailleurs j'avais trouvé un autre antivol entre deux pages au milieu du livre. Bon je ne pouvais pas sortir avec, parce-que les enlever serai impossible.

Je rentrais chez moi les mains vident, mais au moins je savais où je pouvais trouver des informations. Dès que j'étais arrivée, j'envoyais un message à Noémie, pour la prévenir que j'avais du nouveau, et que j'avais trouvais une superbe source.

Au retour de ma meilleure amie, je lui expliquais la petite expédition de nuit que j'avais dû faire. Elle était morte de rire, comme si je lui racontais la blague de l'année. Très vite elle reprit un air sérieux, et on décida d'y aller le lundi suivant, mais pour le moment il fallait qu'on se prépare pour aller rendre visite à ce Marcus.

Finalement mes parents ne voulaient pas que j'y aille seule sans adulte, du coup ma mère allez venir avec nous. Pendant qu'elle allait se promener en centre ville, nous on allait rencontrer l'ancien camarade de notre meilleure amie.

J'avais tellement peur, et si il nous apprenait des choses horribles sur elle? Non non nonce n'est pas possible ! Et si c'était pas pas le Marcus qui était dans sa classe, mais un vieux pervers?

Plus l'heure approchait, plus le temps passait lentement.

L'angoisse, et le stress me faisaient ronger mes doigts, un tique qui m'énervais. J'avais du sang sur tous mes doigts, à croire que j'avais commis un meurtre. Je devais absolument me calmer. Un coup de l'œil en direction de ma meilleure amie et je pu voir qu'elle était dans un état semblable au mien.

Arrivé au lieu du rendez-vous, ma mère nous laissa avant de s'en aller sans perdre de temps. On c'était assit sur le banc qui était à l'entré du parc où nous devions rejoindre l'ancien ami à Léa.

Au bout d'une dizaine de minutes il arriva enfin, pas très ponctuel monsieur. Blond, taille moyenne, yeux miel et une cicatrise sur toute sa joue gauche, il ne ressemblait pas à un vieux pervers, j'étais un peu rassurée.

-Les amies à Léa?

-C'est bien ça, Marcus?

-Yes, une petite promenade ça vous dit?

Noémie acquiesçait et nous commençâmes à marcher. Au bout de cinq minutes de silence, il avait prit la parole, pour demander qu'est-ce que nous voulons savoir, mais surtout pourquoi.  Alors on lui expliquait qu'elle était morte, et qu'on cherchait à savoir pourquoi, parce-qu'elle nous avait rien expliqué sur son passé.

Il fut extrêmement choqué qu'elle se soit suicidée, même si il l'avait pas vue depuis des années, il était sûr qu'elle n'aurait jamais fait ça, pour lui c'était une fille remplit de vie, qui aimait jouer et qui souriait tout le temps. Il nous apprit que jusqu'au collège, c'était la fille la plus joyeuse du monde, mais que petit à petit son humeur avait dégradé , que ses rires étaient devenu inexistant et que ses sourires étaient très rares. Elle s'était renfermé sur elle même, il n'y avait que lui qui arrivait encore à l'approcher un peu.

Un jour il l'avait retrouvé en pleure sur un banc, pas loin du collège, et elle lui avait avouée qu'elle était fatiguée de se cacher, qu'elle en avait marre de jongler entre les deux mondes, qu'elle en avait ras le bol de son cousin qui la battait et qui la forçait à rester là bas, et que ses parents avaient décidés de déménager pour qu'elle aille mieux. Il n'avait pas vraiment compris de quoi elle parlait, mais il avait fait de son mieux pour pouvoir la réconforter et elle était partit, ils avaient gardé contacte, mais doucement ils s'étaient perdus, et maintenant il regrettait.

À la fin de ses explications, il était entrain de pleurer. Il nous fit promettre de le tenir au courant pour le moindre informations qu'on trouverai, et qu'il allait chercher de son côté.
On le remercia, avant de partir.

Arrivé chez moi, on fit le point, le deuxième monde qu'il avait mentionné était sûrement Morterria, mais ça il ne le savait pas. Est-ce qu'on devait lui en parler? D'après Noémie, oui il le fallait, pour elle c'était aussi son droit, quant à moi j'étais pas vraiment convaincu que c'était une bonne idée. Dans un commun accord, on décida que si un jour on avait besoin de main forte, de quelqu'un de plus costaud que nous, c'était à lui qu'on s'adressera, et on lui expliquera tout.

-Tu penses que son cousin le battait encore?

-J'en sais rien, mais je pense que c'est celui qu'on à vu dans la vision.

-Ah oui, lui, t'as raison c'est surement ce  monsieur ducon.

-Je vais y aller, je suis extrêmement fatiguée, on s'appel.

Je l'accompagnait jusqu'à la porte, lui fis un bisou et la laissait partir.

De retour dans ma chambre, je m'allongeais sur mon lit, épuisée de cette journée. Même pas cinq minutes plus tard on frappait à ma porte, et la petite tête de ma sœur fit son apparition.

-Ma super méga grande sœur tu vas bien?

-Toi tu veux quelque chose. Avais-je dis morte de rire

-Ah non même pas vrai, je veux juste savoir comment tu vas, c'est interdit?

-Oui bien-sûr, dis moi ce que tu veux vas-y, je te connais.

-Bon d'accord, est-ce que tu peux m'aider pour les maths je comprend rien mais absolument rien.

-Viens là, la nulle.

On passa la soirée à résoudre des équations, par chance, elle avait enfin compris et j'avais pu allais me mettre sous ma couette qui m'attirait depuis mon arrivé.

Mais moi qui voulais me reposer je n'étais pas servis, Léa avait décidait de venir me rendre visite et en plus de ça, on s'était entrainée à un niveau extrême. Pour se justifier de se degré élevé elle m'avait dit que les choses pressaient et qu'on devait se dépêcher, mais rien d'autre.  





Hey! Alors les amis vous en pensez quoi?

Déçut de cette salle? Ne vous inquiétez pas on a pas tout vue encore 😉

Marcus nous apprend pas beaucoup de chose, il confirme juste les doutes des filles, il s'est passé quelque chose mais quoi?

Pourquoi Léa accélére l'entraînement d'Anna dans son rêve, des avis?

Vous attendez quoi de la suite?

Des avis? Hypothèses ? Conseils?

Merci de votre lecture !

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