Le lendemain nous avions décidé de nous rendre chez moi pour affronter le journal, et éventuellement, les visions, après les cours.

-T'es sûre de faire ça? Enfin comme tu m'as dis que tu avais vraiment peur, et que ça te rendais faible?

-Oui, je pense que je devrai assumer ce qu'elle me demande de faire, et puis je me sens véritablement prête cette fois.

Je n'attendis pas plus, et ouvris le journal, à la deuxième page. Lentement, et à voix haute, je commençai la lecture.

"Coucou joujou, ne m'en veux pas si je ne t'ai pas écris depuis une semaine, mais je n'avais pas beaucoup de temps. Le lendemain de la rentrée, quand Anna est venu chez moi, nous avons passée un moment formidable, au début elle essayait de m'expliquer, les maths, mais c'était peine perdus..."

PDV Léa: 4 septembre 2012:

-Non, plus et moins ça donne moins.

-Mais je comprends pas, com-prends-pas, ololo déjà les maths c'est nuls.

-Noooooooon les maths c'est la vie!!!!

-T'es bizarre.

-C'est bien, comme ça on est deux.

-T'es folle, j't'e jure.

-Tu traine avec moi, c'est que tu l'es aussi.

Et nous partîmes dans un fou rire, sans fin.
Après une dizaine de minutes à rigoler comme deux folles, on se calmait, et décidait d'arrêter les maths pour la journée.

La soirée se déroulait sans soucie, j'avais pu en apprendre un peu plus sur elle, elle avait deux petites sœurs, ses parents n'étaient pas divorcés. Elle était née dans cette ville et elle y avait grandit. Elle adorait le rouge, la nature, les livres et les pommes.  

Le lendemain je l'avait retrouvée avec Noémie, je sentais que j'allais très bien m'entendre avec ces deux filles. Remplit de vie, de joie et de bonne humeur, elles me transmettaient que des ondes positives. 

Peut-être que c'était seulement ça l'énergie qui se dégageait d'elles. Mais ça me perturbais vraiment, alors je continuais à faire mes recherches. Ce qui était une bonne idée car, au bout de quelques jours, passé la tête enfoui dans les livres, j'avais réussi à trouver une piste potable sur l'origine de cette énergie. C'était un espèce de lien très puissant qui nous liait, nous trois. Pour l'instant je ne savais pas exactement l'étendu de ça puissance, et son utilité, mais j'allais les trouver.

À peine une semaine, et je ne pouvais déjà plus me séparer d'elles. Le lien qui nous unissait n'était sûrement pas innocent, mais j'étais persuadée que même si il n'existait pas, je serais aussi attachée à elles. Enfin une chose était sûre, c'était qu'on devait être soudées dans tous les situations, quoiqu'il nous arriverait, quoiqu'il m'arrivera.

PDV Anna:

Un lien, quel genre de lien? J'avais pas le temps de plus y réfléchir que j'entendis Noémie gémir à coté de moi.

-Putain qu'est-ce qu'il se passe p'tit cœur!?

-Ma tête... mon ventre... j'me sens pas bien Anna... j'ai eu la vision aussi.

-Oh non! Attend j'arrive j'vais te chercher de l'eau.

J'avais pris un Doliprane et un verre d'eau et je m'étais précipitée vers ma chambre. Une dizaine de minutes plus tard elle avait reprit ses esprits, et je pu enfin lui poser quelques questions.

-Tu as eu la vision? Comment c'est arrivé? T'en as déjà eu? Tu vas mieux? T'e...

-Stop! Anna calme toi, et reprend ton souffle!

Avait-elle dis morte de rire. Moi j'étais complétement paniquée et elle, elle prenait la situation tellement à la rigolade, elle me rendait folle.

-Mais p'tit cœur t'es complètement inconsciente! T'as vue dans quelle situation on est, et toi tu rigole comme une shootée, ça va pas!?

-Justement, c'est totalement fou! C'est genre irréel! Non mais tu imagines nous avons des visions! DES VISIONS MERDE!
Après qu'elle ait prit sa respiration, elle continua d'une voie qui faiblissait de plus en plus. Comme dans les livres, qu'est-ce qui nous arrive Anna? J'ai peur... j'ai trop peur, est-ce qu'on devient folles?

N'en pouvant plus de la voire dans cet état, je l'avait pris dans mes bras, et j'avais commencé à lui dire des mots doux et réconfortent, mais au lieu de se calmer, elle commençait à pleurer. Elle avait toujours était la plus sensible entre nous, il ne lui en fallait pas beaucoup pour que ses beaux yeux se remplissaient d'eau, c'était donc notre petite protégée. Et à chaque fois, la voir comme ça, me brisais le cœur.

-Hé, p'tit cœur tu dois pas pleurer d'accord? Je comprend que ça te fasse bizarre, mais tu aimes l'aventure non? Et puis tu as toujours voulu être une héroïne, alors on va s'éclater! Au pire on fait comme si nous étions dans un de nos roman préféré!

-Oui t'as raison, mais j'ai quand même peur. Mais bon pour Léa, ça en vaut la peine je pense. Du coup on doit faire des recherches, comme elle, pour trouver qu'est-ce que c'est que ce lien, d'où viennent ces visions et comment ça se fait que moi aussi j'en ai vu alors que c'était toi qui lisais et que le journal était dans ta main et...

-Attends! Stop! Stop! Stop! Je crois que j'ai compris quelque chose! Avec ma main libre, je tenais la tienne aussi, et si ça se trouve c'est pour ça que toi aussi tu as eu la vision avec moi, parce-que nous étions en contact!

-Mais oui, viens la petite génie!

M'avait-elle dit avant de me prendre dans ses bras et de me faire un gros bisou. Je voyais déjà à quel point elle était excité à l'idée de se retrouver mêlée dans une telle aventure, une vraie folle.

Avec tout cela on n'avait pas vu le temps passer, et c'est nos ventres qui nous rappelèrent qu'il était temps de manger.

Mais quand j'étais arrivée dans la cuisine suivie de Noémie, je n'avais pas pu retenir un cri de terreur, que la voix de ma meilleure amie ne tarda pas à imiter.

Un corps de femme, entouré par une flaque de sang se trouvait en plein milieu de la cuisine. Les murs étaient par endroit salies par du sang sec. La vue était horrible, et l'odeur juste atroce.

Je m'étais avancée lentement près du corps pour voir si la personne était encore en vie, par miracle, mais non. Ses yeux étaient grands ouverts, ses lèvres bleutées et son visage était tout pâle. Je pu en déduire qu'elle était morte il y a un certain temps déjà.

Alors que j'étais entrain d'observer attentivement le corps entier, je remarqua une chose inhabituelle.

Avec une moue dégoûtée, je pris le bras de la femme, et remonta sa manche.

C'était répugnant, ma main était devenue toute rouge, et mes doigts collaient entre eux. J'avais envie de vomir, mais je m'étais retenu. Je devais être forte, et voir qu'est-ce que c'était que cette chose que j'avais aperçu. Avec la paume de ma main j'avais essuyé le sang qui était sur l'avant bras, je découvris avec effrois quelque chose écrit, mais pas avec un marqueur ou quoique ce soit, mais la peau avait été coupée, très certainement avec une lame.

"plus de retour possible"

-Plus de retour possible, plus de retour possible, plus de retour possible, on va mourir, j'ai peur, j'ai peur, plus de retour possib...

-Arrête! On a dit quoi? On continue et rien pourra nous arrêter!

-Plus de retour possible...

-Noémie!

J'avais essayé de retenir mes larmes et garder mon sang froid, mais entendre ma meilleure amie déraper me faisais flipper. Ce qui commençait à m'énerver, et c'était des larmes de colère qui coulaient.

Hey les amis! Merci de votre lecture!

Alors vous en pensez quoi? On en apprend un peu plus sur le lien, et sur les visions, c'est pas beau ça?

Par contre, elles ont pas de chance, imaginez un corps dans votre cuisine, perso j'aurai plus d'appétit, hahaha heureusement que je ne suis pas à leur place! 

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