Chapitre 34
Des frissons parcoururent toute ma colonne vertébrale. Je me retournai pour faire face à ce monstre. Mes amis firent la même chose. Nous étions maintenant face à face avec notre plus grand ennemi. Il était accompagné par cinq Zombis transformés et par le père de Maxime. Je ne pus m'empêcher de tourner mon regard vers mon ami pour voir comment il allait réagir. Sur son visage je ne pus voir que la détermination, il n'avait pas l'air perturbé par la présence de son géniteur. Le silence persistait de longues minutes avant que Victor ne prenne la peine de le briser.
- Donne-moi l'objet, fils.
Personne ne bougeait. La tension avait augmenté encore d'un cran, c'en était devenu presque insoutenable. Les deux membres de la famille ne se lâchaient pas du regard. Finalement c'était Maxime qui avait rompu cet échange visuel en secouant la tête de droite à gauche.
- Tu me déçoit mon fils. Te voir ici, avec ces morveux, quelle honte !
Mon ami était à plus de cinq mètres de moi et j'arrivais quand même à entendre sa respiration qui devenait de plus en plus bruyante.
- Je n'ai pas de père. finit-il par lâcher.
Victor se déplaça à une vitesse impressionnante pour se positionner en face de Maxime. Celui-ci ne fit aucun mouvement. La colère se lisait clairement sur le visage du bras droit d'Edoiide.
- Non, non et non ! Les disputes de famille loin de moi. Et puis, Victor nous ne sommes pas là pour ça je te rappel !
Avec tout ça, je n'avais pas vraiment fait attention à ce fameux dictateur. Je profitais de cet instant pour le faire. Il était à peine plus grand que moi, roux à la peau aussi blanche que celui d'un vampire. Son corps était musclé, très musclé. L'épaisseur de ses bras faisaient trois fois les miens. Son visage était carré, il n'avait aucun poile et ses yeux n'étaient pas visible car ils étaient cachés par des lunettes de soleil. À premier abord il ne faisait pas si peur que ça. Ses vêtements pourtant avaient été choisi de sorte à le rendre plus impressionnant. Une chemise parfaitement noire recouvert par un long tissu lui arrivant au genoux, sûrement en velours de couleur bordeaux ainsi que des chaussures cirées à la perfection.
Après l'avoir longuement détaillé je réalisais que je n'avais pas encore prévenu Roxanne de cette intervention. Par chance j'eus le temps de lui dire que les choses allaient sûrement se gâter avant de me faire interrompe par Edoiide.
- Donnez-moi l'objet et on vous laisse partir sans vous faire du mal.
Sa voix était sec, il me faisait peur. Il n'était peut-être pas si effrayant physiquement mais il avait un aura terrifiant. J'étais tentée de lui donner ce qu'il voulait mais Emy pris la parole pour refuser. À la suite de ça tout s'accéléra. Les cinq soldats commencèrent à nous attaquer alors que Victor ainsi que le Dictateur s'étaient mis de retrait pour observer la scène, certainement entrain de chercher une faille pour prendre nos sacs et de les fouiller afin de retrouver le stylo. Alors que j'étais concentrée à observer tout ce qui se passer autour quelqu'un sauta sur moi et je me retrouvai face au sol à ne plus pouvoir bouger.
La personne sur mon dos commençait à me ruer de coups j'essayais tant bien que mal de m'agiter dans tous les sens pour la faire tomber, mais elle était bien accrochée. Même si au début les coups ne me faisaient pas si mal, plus le temps passait et plus je commençais à sentir la douleur grandir. Pour me libérer de l'emprise de mon ennemie je décidai d'opter pour un nouveau stratagème : ne pas bouger pendant quelques minutes et d'un seul coup la surprendre avec un mouvement brutal. À ma plus grande joie cela avait fonctionné. Sans plus attendre je m'étais levée et j'avais rejoint mes amis pour former un cercle dans l'espoir de mieux pouvoir nous protéger.
À la suite d'une heure de combat, quand le soleil avait entièrement disparu, nous étions totalement épuisés alors que nos ennemis avaient seulement l'air de s'amuser. Pendant que nous étions entrain de reprendre notre souffle, Edoiide nous rappela qu'à l'échange du stylo il nous laissera partir. Je ne pus pas m'empêcher de lui poser la question qui me tournait dans la tête depuis leur arrivé.
- Je ne comprends pas, que voulez-vous faire avec seulement l'un des objets ? Je veux dire, tant qu'ils ne sont pas tous réunis leur utilité n'est pas grandiose.
- Il faut bien commencer quelque part, n'est-ce pas jeune fille !
- Mes pourquoi être venu en personne ? Pourquoi n'avez-vous simplement pas envoyé vos larbins ?
- Tu poses beaucoup trop de questions ! Alphonse à vous !
Le dénommé Alphonse, qui était sûrement le chef de la troupe, ne perdu pas de temps et suivit des autres zombis ils se mirent à nous attaquer. C'était un combat corps à corps encore plus violent que le premier.
Une femme venant de ma droite m'attrapa par les cheveux pour essayer de me mettre au sol. Elle réussie à me faire plier en deux mais en attrapant le coteau attaché sur mon tibia je pus tourner cette situation à mon avantage. Dans un geste précis je plantai la lame dans son ventre et elle lâcha son emprise sur moi en même temps qu'un râle de douleur sortait de sa bouche. Mais ce n'était pas pour cela qu'elle abandonna car elle revint très vite à la charge en sautant sur mon cou qu'elle commença à mordre comme un vampire. Une douleur se déclencha et en un rien de temps elle se propagea dans tout mon corps. Dans un réflex je plantai mon couteau dans son dos et cette fois-ci la femme s'écroula au sol, sans vie. Ma main était devenue rouge, presque noire par le sang qui s'était déversé par la plaie. La brulure de mon cou n'avait pas diminué et en posant ma main gauche je pus constater que du sang coulait. Je gardais ma main appuyer quelques minutes et le saignement s'arrêta. Je n'eus pas le plaisir de souffler encore un peu qu'un homme cette fois m'attrapa par les cheveux. À ce moment je pris la décision de me couper les cheveux si j'arrivais à rentrer au Refuge en vie.
Dans un coup sec l'homme me balança au sol. Son visage n'avait plus rien d'humain, et le peu de lumière qu'il y avait le rendait encore plus monstrueux. Il m'arracha le coteau que j'avais pour me le planter aléatoirement dans le bras. Un long cri de douleur m'échappa des lèvres. Puis il mit la pointe de la lame sur le haut de ma joue, près de mon œil qu'il fit descendre en faisant des vagues pour que la lame coupe ma joue et ma mâchoire. Il s'arrêta au coin de ma bouche. J'avais mal, très mal. Les larmes qui coulaient de mes yeux se mélangeaient à mon sang en brulant mes blessures. Mon bourreau riait aux éclats et ce son m'agressait les oreilles.
Alors que les sensations s'estompaient, et que tout devenait flou, je sentis une présence prendre la possession de mon corps.
Mon corps se souleva sans prendre en compte la douleur. Ma vision était nettement mieux, j'arrivais presque à voir comme en pleine journée. Mes jambes s'activèrent et je me mis à courir vers l'homme qui venait de me blesser et qui était entrain de marcher en direction de ma meilleure amie.
"Anna laisse toi faire, premièrement on doit récupérer ton coteau et ensuite on doit vous sauvez de là. Je ne tiendrai pas tout le long du combat, j'ai déjà du mal, donc tiens-toi prête je peux te lâcher à tout moment."
Arrivait à la hauteur de l'homme on lui sauta dessus. L'homme se débattait mais on ne le laisser pas. Mes bras s'enroulèrent autour de son cou pour ne pas tomber et au passage pour l'étrangler. Plus il s'agitait et plus la pression de mes bras augmentait. Au bout de quelques minutes il finit par s'écraser au sol. Je me levai en vitesse de son corps et je le retournai, il était mort. Peut-être par manque d'air ou peut-être par le couteau qui s'était planté dans son ventre. Je pris mon arme j'essuyai la lame sur l'habit de ce cadavre avant de courir rejoindre Noémie. Je n'eus pas le temps de vérifier son état que je reçus un énorme coup sur la jambe gauche, ce qui me fis chuter. Mon agresseur se mit sur moi. Elle avait une grande branche entre les mains qu'elle tenait fièrement. Elle prit de l'élan et elle abattu le bout de bois sur mon ventre et ma poitrine. Mon souffle se coupa et beaucoup de liquide rouge jaillit du fond de ma gorge.
Hey ! Je sais je suis encore en retard mais je n'avais pas trop la tête à écrire, mais bon mieux vaut tard que jamais non ?
Qu'avez vous pensé de ce chapitre ? J'ai vraiment besoin de vos avis car je n'ai pas l'habitude d'écrire ce genre de scène.
Pensez-vous qu'Edoiide va pouvoir prendre le stylo ?
À votre avis que va t il se passer dans le prochain chapitre ? J'attends vos hypothèses !
Je suis aussi en retard pour ça mais... j'aimerai vous remercier car le 5 mai 2018 cela faisait exactement un an que j'avais commencé à publier Morterria et jamais de la vie je n'aurais cru tenir si loin dans l'écriture, tout ça c'est grâce à vous alors merci d'être là, merci pour tout ! <3
À la prochaine !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top