Chapitre 17
J'émergeais avec cette image de ses yeux verts, que voulait-il me dire? J'avais ouvert les yeux, tout était d'une extrême clarté, les premières sensations que j'avais senti étaient la chaleur de la salle dans laquelle je me trouvais, et mon corps qui souffrait le martyr.
Mes deux meilleures amies avaient apparu dans mon champ de vision, elles avaient l'air fatigué, surtout Noémie, Léa avait la même tête que dans mes rêves... Mon cerveau se réveillait enfin, je m'étais mise à crier, elle était morte! Je voulais m'enfuir, un fantôme était en face de moi, je ne pouvais pas rester dans la même pièce! Mes deux amies, enfin ma meilleure amie et l'esprit de ma deuxième meilleure amie, s'étaient jetés sur moi pour me faire taire. Mais j'étais effrayée, je m'étais des coups violents dans le vide, j'essayais de me lever mais des attaches me retenaient au lit. Je ne savais même plus si j'étais dans un rêve ou dans la réalité.
Léa m'avait lancé un regard peiné, et elle était sortie de la chambre. J'en avais profité pour détailler celle-ci. Les murs étaient d'une couleur rose-violette, il n'y avait rien d'affiché. Une grande bibliothèque était installée juste en face du lit, la porte se trouvait près du grand bureau à ma droite, c'était une jolie chambre.
Noémie ne parlait pas, elle se tenait à côté de moi en serrant ma main. Après de longues minutes elle avait enfin brisé le silence en me répétant que je lui avait manqué, mais je ne comprenais pas, ça faisait combien de temps pour que je lui manque autant ? Je lui avait posé la question, elle inspira un bon coup avant de commencer son récit débutant du moment de ma disparition.
-On était allé au parc pour continuer la lecture du journal, on s'était rendu dans notre coin où peu de personne venait en temps normal, mais cette fois ci quelqu'un se cachait derrière les grands arbres. Tu t'es mise entre lui et moi, car il voulait m'attaquer, c'était l'homme qu'on avait croisé à l'entrée du jardin publique. Vous avez commencé à vous battre, quant à moi, j'essayais de joindre Emy, pour qu'elle me dise quoi faire, parce-que j'étais persuadée que c'était un habitant de Morterria. Mais d'un coup je vis que tu t'étais écroulée dans ses bras, il venait de t'injecter une substance liquide dans ton corps avec une seringue, qu'il jeta ensuite par terre. Il s'était mit à courir avec toi dans les bras, j'essayais de le rattraper, mais il était trop rapide pour moi, et il avait disparu dans un brouillard. Emy était arrivé un peu plus tard on avait récupérait la seringue pour analyser ce qu'il t'avait injecté, on apprit plus tard que c'était un mélange qui rendait amnésique temporairement. On était allé dans la salle de la bibliothèque et elle m'avait montré comment communiquer avec Léa et toi grâce à notre lien et le journal. Ça fait dix-sept jours que t'as disparu, ta famille est morte d'inquiétude ils ont prévenu la police pour te retrouver, tu nous as tellement manqué.
Une larme avait glissait le long de sa joue, je m'étais empressée de l'essuyer, elle m'avait entouré de ses bras, je me sentais en sécurité, ça faisait une éternité que je n'avais pas ressenti ce sentiment. Je me souvenais maintenant, la bagarre, la sensation de vide, la séance de torture, la chambre sombre et ces yeux... J'avais mal à la tête, tous ces souvenirs étaient trop douloureux. Je lui demanda où était ma famille, elle me dit qu'ils dormait, que depuis mon retour ils ne s'étaient pas détachées de moi. Je lui dis de les laisser dormir et d'appeler Léa, je n'étais finalement pas folle, enfin pas trop, je voulais mettre les choses au claires avec elle.
Dès qu'elle était sortie, j'avais passé ma main sous mon t-shirt et j'avais réussi à toucher le bout du journal, je voulais le prendre pour vérifier son état, mais les attaches qui me retenaient m'en empêchaient. Je me demandais pourquoi on m'avait attaché ?
Léa était rentrée dans la chambre très lentement, ça me faisait étrange de la voir face à moi, alors que je la savais morte, mais je me forçais à ne pas crier, j'avais déjà dû la blesser en réagissant comme ça à deux reprises. Son visage était triste, beaucoup plus pâle que dans mes souvenir. Elle s'approchait de moi, pour l'encourager à venir plus près je lui fis un petit sourire.
- Tu ne vas pas te mettre à crier ? Ou à mettre des coups? Elle avait dit d'une voix qui se voulait légère mais j'arrivais quand même à entendre de la tristesse.
-Non, non j'ai eu peur quand je t'ai vu, comprends moi, je t'ai vu morte, alors je ne comprenais et ne comprends toujours pas comment se fait il que tu sois là?
-Il y a beaucoup de chose que vous ignorez encore, mais tu dois savoir que je ne suis pas réellement là, c'est grâce au lien qui nous uni que vous deux arrivaient à me voir.
-Mais expliquez nous alors! Si personne ne nous dit rien, comment on est censé savoir? Tu es où dans ce cas et puis es-tu réellement morte?
-Chaque chose en son temps, il ne faut pas précipiter les choses. Je suis à Morterria, mais je ne peux pas vous en dire plus.
-Je ne veux plus attendre! Encore des mystères toujours des mystères, pourquoi?
-Anna, calme toi d'accord? C'est pour la sécurité de la Terre que nous ne disons pas tout, mais vous allez finir par l'apprendre.
Noémie venait de rentrer dans la chambre, surement alerté par les voix qui commençaient à s'élever. Elle s'était assise à côté de Léa, et toutes les deux étaient entrain de m'observer, un silence pesant régnait dans toute la pièce.
-Pourquoi vous m'avez attaché?
Elle s'étaient regardées d'un regard lourd de sens avant que Noémie se décidait de répondre.
-Tu bougeais beaucoup, tu voulais fuir même inconscient.
Un long silence avait suivi après ces paroles, brisé par la voix de Léa.
-Les filles, il faut que je vous parle de quelque chose, et comme il ne me reste plus trop de temps ici, oui Anna je ne peux pas rester plus de quelques heures sur Terre. Vous devez trouver les objets qui sont reparti sur Terre. J'ai déjà trouvé la boule qui était en Thaïlande, le journal vous l'avez il ne reste plus qu'à localiser le stylo et trouver le miroir et la montre, vous allez partir donc en Inde et en Turquie ainsi que dans un pays mystère.. Vous pouvez demander de l'aide à Emy, Victor Kerim et Rajesh. Je donnerais la suite des instructions plus tard, moi j'ai échoué à vous de réussir.
Elle avait fini sa phrase avec une voix nostalgique, comme si elle retraitait quelque chose mais je n'avais pas eu le temps de lui demander plus de précision qu'elle s'était levée pour commençait à partir, mais je l'avais appelé.
-Léa, tu... tu m'avais manqué, ça fait tellement de bien de te revoir.
-Vous aussi vous m'avez énormément manqué mes deux folles.
Et après ça, elle avait disparu. Je continuais à regarder plusieurs secondes encore l'endroit où elle se trouvait. Noémie avait fini par se lever et elle avait commencé à me détacher. Quand j'étais enfin libre j'avais essayé de me lever mais ma meilleure amie m'avait conseillé de ne pas le faire, car j'avais pas mal de blessure dans tout le corps, et que je risquais de me faire très mal. Je m'étais donc allongée et réfléchissais à la responsabilité qu'on avait. Comment, si Léa qui connaissait mieux Morterria et tout le tralala avait échoué nous nous allions réussir? C'était de la folie pure.
Ma meilleure amie était venue se coucher à côté de moi, elle m'avait prit dans ses bras et elle me serrait fort, comme si elle avait peur de me voir disparaitre à nouveau. Je me sentais bien dans cette étreinte, petit à petit je commençais à m'endormir avec Noémie qui s'était aussi endormie contre moi.
À mon réveille quelques heures plus tard, je me sentais déboussolé, je ne savais plus où j'étais, mais les bras de ma meilleure amie qui étaient entourés au niveau de ma taille avaient rafraîchit mes souvenirs.
Toute la semaine qui suivait je l'avais passé dans mon lit ou sur le canapé de chez moi avec ma famille et Noémie. Je ne réfléchissais plus trop à Morterria, et Léa ne venait pas dans mes rêves, surement pour me laisser le temps de récupérer. On discutait avec notre meilleure amie qui se trouvait à Morterria tous les soirs, pour l'instant on ne parlait que de chose banale. Il y avait juste ces yeux verts qui hantaient mes nuits, j'essayais de pas m'attarder dessus, c'était quelqu'un qui me voulait du mal alors je ne devais plus y penser. J'avais aussi consacré cette semaine à débuter mes révisions pour le bac que je passais dans trois mois et rattraper les cours que j'avais manqué.
Mes parents étaient devenu un peu paranoïaque, ils avaient peur de me laisser sortir, ils me surveillaient constamment. Pour leur expliquer ma soudaine disparition, on avait dit que c'était un homme d'âge mûr qui m'avait kidnappé, mais que j'avais finalement réussi à m'échapper sans qu'il me fasse quelque chose de trop grave. La police était à la recherche de cet homme que j'avais décris par rapport à ce que m'avait demandé Léa.
On était lundi matin, je m'étais préparée, aujourd'hui je retournais au lycée. Avant de sortir de la maison, j'avais réveillé ma sœur qui commençait plus tard. J'étais ensuite sortie de la maison et j'attendais ma meilleure amie. Il commençait déjà à faire jour, la preuve que nous étions à la fin de l'hiver. Ça faisait quelques minutes que j'attendais, quand une petite silhouette commençait à se rapprocher dangereusement de moi. Mon cœur s'était mit à battre à la chamade, mes mains étaient devenu moite, j'avais peur. Elle continua à avancer jusqu'à s'arrêter à quelques centimètres de moi.
Elle enleva sa capuche, et je pu voir avec soulagement que ce n'était que le petit Léo.
Bonjour !
On en apprend un peu plus sur Léa, vous pensez qu'elle est encore en vie ou bien elle est morte?
Alors qu'est-ce que vient faire Léo devant chez Anna à votre avis ?
Des idées pour la suite ?
Des remarques à me faire ?
Merci de votre lecture!
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