Chapitre 15
La porte s'était ouvert sur le vide, il n y avait personne, Emy nous avait fait signe d'entrer, et c'était se qu'on avait fait.
La salle d'entrée était sombre, les couleurs qui dominaient été le marron et le rouge, ça sentait le renfermé et la moisissure, tout était en bazar, quelques livres ainsi que des feuilles noircit à l'ancre bleue étaient éparpillés au sol. On avait devant nos yeux un décor digne d'une après dispute violente. La cuisine et la deuxième chambre étaient dans le même état. Je me demandais qu'est-ce qui avait bien pu se passer ici.
Je regardais la seule personne présente qui pouvait nous apporter des réponses, mais elle avait l'air occupé à chercher quelque chose, ma meilleure amie et moi étions entrain de l'observer puisque nous n'avions rien de mieux à faire.
Une dizaine se minutes plus tard elle avait émit un cri qui nous avait fait sursauter, on était entrain de s'endormir debout, la fatigue et cette chaleur inhabituelle pour nous avait réussi à nous assommer. Après une danse totalement ridicule elle s'était retournée face à nous pour prendre la parole.
-Il nous a laissé un enregistrement, ce n'est pas dans ses habitudes de disparaître sans prévenir quelqu'un.
Elle avait démarré la bande son juste après cette brève explication. Il commença sur des grésillements casse oreille. Les seuls mots étaient prononcés sans application. Il disait seulement qu'il était parti en Inde à cause d'une urgence.
Emy avait l'air rassuré, elle s'était assise sur le seule canapé présent dans tout le studio. Elle était absorbée par ses pensées et nous, on était là, à la regarder sans savoir quoi faire, alors on s'était assise à côté d'elle, le silence était pesant et la chaleur était insupportable ici on était en fin d'après midi et la température ne devait pas être en dessous de trente degrés Celsius. Emy avait fini par prendre la parole d'une voix lointaine, peut-être allait elle évoquer des souvenirs.
"Léa, Victor et moi nous nous sommes rencontrés un an après le déménagement de votre amie. Elle avait apprit pour votre lien et essayait d'apprendre plus de chose sur ça, elle était dans la grande bibliothèque de Morterria pour ses recherches, moi j'y était allée voir mon père et lui demander des informations sur mon exile sur Terre et Victor y était pour un séjour à l'hôpital car il n'avait pas remplit son quota de mal depuis une semaine ce qui l'avait beaucoup affaibli. Léa était la plus jeune entre nous, et avec Victor nous avions le même âge. Chacun de nous avait fini ce qu'il était venu faire, on s'était tous les trois rendu dans la salle de téléportation, c'était rare que des personnes utilisaient la salle à cette heure, l'heure du discours du gouverneur. Quand on avait voulu utiliser la carte et qu'on avait mit tous notre doigt sur Terre on s'était regardé et Victor avait commencé à nous interroger et on avait fait connaissance. Depuis on était devenu réellement très proche, même si on ne pouvait pas beaucoup se voir."
Elle avait finit par pleurer, je pouvais la comprendre, Léa avait disparu et le dénommé Victor était aussi partir, avec Noémie on tenta de la calmer ce qu'on réussi au bout de longue minutes. Elle s'était levée et nous avait de la suivre, comme si nous avions le choix. On était sorti du studio et on marchait à travers les petites rues. On marchait depuis plusieurs minutes déjà et le paysage était magnifique, on avait même croisé un éléphant qui marchait tranquillement sur la route, à côté des voitures, ça nous avait beaucoup surpris mais ça avait l'air d'être quelque chose de commun ici. Emy qui nous voyait aussi émerveillé rigolait au éclat, elle nous avait même proposé que si nous le voulions on pourrait en approcher un, quand elle avait dit ça, on était comme deux enfants à crier en plein milieu de tout le monde.
Et quand à nouveau il y en avait eu un qui était passé près de nous, Emy s'était mit juste à côté de lui et avait commencé à lui caresser la trompe. Elle nous avait appelé quand il s'était arrêté mais on n'osait pas s'approcher, on avait finit par s'avancer et on l'avait finalement touché. C'était une sensation étrange, sa peau n'était pas lisse et était recouverte de poils. L'animal était parti après qu'on l'ait un petit peu caressé.
Emy nous avait annoncé qu'on arrivait bientôt, on avait tourné le coin de la rue, et ce qu'on voyait m'avait cloué sur place, en un seul mot, c'était magnifique. Je n'arrivais plus à faire de mouvement, j'avais les yeux grands ouvert et je regardais, c'était très beau. On voyait une plage totalement déserte, avec quelques arbres dans tous les sens, des oiseaux de toutes les couleurs volaient dans le ciel rosé, on pouvait voir la mer d'un bleu turquoise magnifique avec le reflet du couché du soleil. C'était ce dernier point qui m'avait hypnotisé, le soleil était splendide, il avait l'air à porté de main, comme si en tendant la main je pourrais l'attraper, j'étais fascinée. C'était notre guide improvisée qui m'avait sorti de ma contemplation. Elle avait un énorme sourire au lèvres, elle me faisait penser à une maman qui regarderait ses enfants voir la neige pour la première fois de leurs vie. Je m'étais tournée en direction de ma meilleure amie, qui avait des étoiles plein les yeux, elle était magnifique, les rayons de soleil reflétaient sur ses longs cheveux et sur sa peau. Elle avait un petit sourire, elle avait fermé les yeux surement pour profiter de la légère brise, et de la douce chaleur qui n'était plus oppressante comme à notre arrivé.
On avait fini par revenir à la réalité, et Emy nous avait guidé tout proche de la mer ou on avait passé plusieurs heures à contempler le ciel et l'horizon, on avait beaucoup parlé aussi, j'avais appris qu'Emy avait vingt ans et qu'elle adorait jouer avec les enfants, elle était une fille très gentille, on avait passé grâce à elle une merveilleuse journée. Finalement on avait décidé de partir quand Noémie commença à s'endormir sur moi, et que mes paupières étaient devenu trop lourde pour rester ouvertes.
On avait parcouru les rues éclairées à la lumière de la lune, ce qui donnait un air magique. On arriva enfin en France, il n'était que dix huit heures, Emy nous raccompagna chez nous avec sa voiture. Dès que mon lit fut en face de moi je m'était jetée dessus et je m'étais endormi dans la minute. J'avais passé une nuit sans coupure, le matin j'étais réveillée et en forme.
Le lundi arriva bien vite, j'étais épuisée le week-end n'avait pas était de tout repos, mais j'étais quand même heureuse, on en avait apprit un peu plus, et on avait eu la chance de voir de magnifiques paysages. La journée s'était déroulée sans encombre, on marchait lentement sur le trajet du retour tout en discutant de notre incroyable visite en Thaïlande. Noémie m'avait proposé d'aller au parc de la dernière fois pour continuer la lecture du journal, j'avais accepté même si j'aurais aimé me reposer.
À l'entrée du jardin public un homme nous avait abordé, il devait avoir dans la trentaine, il était très bien foutu comme si il avait été de longues années à l'armée. Il était intimidant, mais son sourire apaisait mes soupçons. Il voulait seulement savoir où se trouvait la mairie de notre ville. On lui avait indiqué la direction à prendre avant de continuer notre chemin.
Enfin arrivé sous notre sapin préféré, on s'était assise et on avait commencé à manger les gâteaux qu'avait emmené ma meilleure amie. Après s'être occupé de notre estomac j'avais sorti le journal. J'avais senti une présence derrière moi, je m'étais retournée pour voir qui était là, dans ce lieu à l'écart du reste du parc. Je regardais mais il n'y avait personne, je regardais ma meilleure amie pour voir si elle avait remarqué cette présence mais elle m'avait dit que non, que je devenais surement parano. Quelques secondes plus tard, j'avais à nouveau entendu des bruits suivit d'un éternuement. Cette fois j'en étais sûre, il y avait bien quelqu'un. Je m'étais levée imitée par ma meilleure amie, pour aller dans la direction de la source des sons. J'avais pris soin de prendre le journal et de le cacher sous mon t-shirt.
La main de Noémie s'était glissée dans la mienne, ce contacte me rassurait. Avec le plus d'assurance que je pouvais faire preuve je demanda si il y avait quelqu'un, bien évidement je n'avais reçu comme réponse juste un long silence. Je continuais à avancer, jusqu'à apercevoir une grande silhouette de dos. Elle se retourna très lentement pour nous faire face, quand j'avais enfin aperçu le visage de l'inconnu, je n'arrivais plus à bouger, j'étais pétrifiée.
Hey!!!
Alors, qui est notre mystérieux inconnu ?
Qu'est-ce que vous avait pensé de ce chapitre?
Des idées, des conseils pour la suite ?
Merci de votre lecture!!!
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