Ses mots tournaient en rond dans ma tête m'empêchant de trouver une issu de secours de ce cercle de flammes.

De grosses goûtes de sueur coulaient le long de ma tête, de ma colonne vertébrale, mes cheveux étaient trempés, j'avais chaud, extrêmement chaud.

La fumé m'empêchait de respirer convenablement, elle m'asphyxiait, je toussais à m'en déchirer les poumons mais rien n'apaisait les brûlures intérieur qui me consumaient.

J'avais la tête qui tournait, cette-fois-ci mon cerveau était vraiment hors service. C'était peut-être ma fin, j'allais rejoindre Léa et elle m'expliquerai tout ce bazars.

Mes jambes ne tenaient plus, je m'écroulais au sol tel un sac patate, un goût de sang empoisonnait ma gorge, mon cœur ralentissait j'avais l'impression de me noyer.

Des images, pas de mes bons moments comme dans les films, mais des images de tout et n'importe quoi défilaient devant mes yeux, je sentais mon esprit se détacher de mon corps, mais je fus brusquement ramené à la réalité par des secousses.

J'entre ouvris mes paupières, en face de moi se tenait Noémie, ses trais étaient totalement déformés par la terreur. Elle me criait dessus, mais j'étais dans l'incompréhension totale, je n'entendais qu'un bourdonnement qui variait d'intensité.

J'avais la tête qui me tournait, le visage de ma meilleure amie se déformait pour devenir qu'un mélange de couleur sombre. Je me sentais comme dans un gouffre, sombre et froid. Les minutes s'étiraient en heures et je me perdais dans cette obscurité.

Mon corps gelé, était tout à coup réchauffé par une flamme brûlante sur ma poitrine. Cette chaleur était une petite étincelle de l'autre côté du gouffre dans lequel je me trouvais, j'essayais de l'atteindre, plus je m'approchais de cette minuscule source de lumière plus les sensations de ce qui m'entouraient grandissaient, mes sens se réveillaient.

Ma main comme un automate venait de se poser sur le foyer de la brûlure, l'endroit était lisse, la même consistance qu'une couverture de livre. Je tenais avec ardeur cette chose qui m'avait sortie des ténèbres où je m'étais perdue.

Mes yeux mi-ouverts essayait de s'habituer à la lumière des gigantesques flammes qui nous entouraient, quand cela était fait je tirais sur l'objet qui m'avait sauvé. Ce n'était que le journal que j'avais mis dans ma veste quelques temps avant.

Il n'était pas comme je l'avais vue la dernière fois, il brillait de mille lumières, si je continuais à regarder dans cette direction je finirais sûrement aveugle. J'essayais de détourner mon regard vers ma meilleure amie, mais je n'y arrivais pas, mes yeux s'écarquillés comme deux soucoupes. C'était quelques tapes qui avaient réussi l'exploit de diriger ma vue dans un autre sens.

-Anna! Tu vas bien?
Elle avait presque crié.

-Euh, oui, je pense que ça peut aller.
Je répondis pas très sûr de moi.

-J'ai eu peur de te perdre aussi.

Une larme rebelle glissa sur sa joue rougie par la chaleur ambiante. J'attrapais sa main et je me mis à jouer avec ses doigts.

-Je ne t'aurais pas laissé toute seule ici, t'inquiète pas.

Je toussais puis repris avec une voix un peu plus claire et assurée.

-Le journal, il brille ce n'est pas habituel et puis c'est lui qui ma servi de bouée dans ma noyade, comment c'est possible ?

-J'en sais rien, toute cette histoire dépasse de loin les limites de la logique et de mon imagination.

Elle avait raison, il y avait encore trop de question sans réponse, et avec les maigres informations qu'on avait on arrivait pas vraiment à avancer.

Je me retournais au côté où j'avais laissé la boule de lumière un peu plus tôt. Il brillait encore mais ne me faisait pas aussi mal, je l'avais pris pour le mettre entre Noémie et moi, qui étions assise en tailleur.

Je n'avais pas lâché la main de ma compagne de fuite, dans un accords visuel on avait décidé d'ouvrir le journal.
Dans un courant d'air les flammes grossirent et les pages du livres défilèrent pour s'arrêter sur la dernière page du journal, où avec une écriture de flamme une petite phrase apparu. "Préparez-vous à voler! L.Z "

Comment cette phrase avait apparu ensuite disparu ? Je ne comprenais décidément rien du tout dans cette histoire. Et puis qu'est-ce que voulait réellement dire ces mots? Je m'étais tournée pour regarder ma meilleure amie, qui avait l'air aussi perdu que moi.

Les courants d'air étaient plus violents, même si nous étions dans un entrepôts fermé il y avait beaucoup de vent. Les flammes dansaient dans tous les sens, certaines étaient très proches de nous. La poussière s'élevait pour former un brouillard infranchissable à l'œil nu. Noémie était collé à moi, je la serrais dans mes bras. Nos casques improvisés teintaient avec le choque que produisaient les graines de sable sur leur surface.

Le vent s'élevait de plus en plus jusqu'à que la gravité n'eut plus d'effets sur nos deux corps. Nous étions en lévitation au-dessus du sol. Je ne devrai même plus me poser la question de comment cela était possible, car depuis la mort de Léa, les choses impossibles se réalisaient.

Un tapi de poussière s'était matérialisé sous nous, on s'était assise dessus avant qu'il ne démarre à la vitesse de la lumière, ou presque.

Le tapi faisait des dérapages à deux trois mètres d'intervalle, on était secouée dans tous les sens, et dans un réflex de protection on s'agrippait aux bords du tapi. Au touché, les graines de poussières passaient à travers nos doigts, mais pourtant on arrivait à se stabiliser.

En peu de temps on se trouvait projeté dans la chambre de Noémie par la fenêtre. Heureusement pour nous on avait atterri sur son lit. Le journal était tombé sur ma tête comme pour me punir de ne pas avoir pensé à le tenir.

-T'aurais pu être plus délicate Léa ! Avait grogné ma meilleure amie dans le vide.

Je lui avais lancé un regard d'incompréhension, puis tout à coup la lumière c'était faite dans mon esprit, L.Z pour Léa Zilimzi !

Noémie m'arracha le journal pour l'ouvrir. Ses yeux brillaient d'une lueur de folie, elle était comme possédée.

Elle faisait défiler toutes les pages avec son pouce très rapidement, j'essayais de comprendre ce qu'elle voulait faire, alors je l'observais attentivement.

Une feuille s'envola pour atterrir sur la moquette au centre de sa chambre. Elle était allée la chercher, ses yeux s'agrandissaient pendant qu'ils parcouraient le papier.

La curiosité l'emporta sur la fatigue qui me clouait sur le lit, je parti la rejoindre pour découvrir l'objet de sa stupéfaction.

Ma bouche ainsi que mes yeux s'étaient ouvert pour former trois O. Ce qu'on avait sous les yeux était une chose à laquelle on aurait jamais pensé, une carte comme celle des parties de chasses au trésors. Plusieurs points se trouvaient sur la ligne tracée qui reliée les petits dessins fait à la place de croix, ils représentaient un miroir, une boule rouge, une montre et un stylo. C'était les cinq objets fantastique !

Tout en bas de la carte il y avait une phrase signé une fois encore par Léa. "Trouvez les, vous devez les protéger, bonne chance."

Heeeey!

Alors qu'en pensez vous de ce nouveau chapitre ? Promis dans le prochain on rentre vraiment dans l'histoire !

Journal qui se met à briller? Léa qui communique grâce au journal avec elles?

Partie de chasse au trésor en vue vous pensez?

Des hypothèses, des avis, des questions?

Merci beaucoup pour votre lecture!!