Chapitre 12
Je regardais la direction qu'elle venait de m'indiquer, une grande silhouette, dans les deux mètres, avec des épaules très large. On ne pouvait voir que le contour, mais même cela suffisait à nous effrayer, elle était oppressante, je ne voulais pas échanger ne serai-ce que quelques mots. J'imaginais sa voix rauque, à nous glacer le sang, j'imaginais son regard, dur comme le fer, ses traits sûr, des grosses mains, capable de tuer.
Tout ça traversait mon esprit juste à la vue de cette ombre qui était encore loin de nous. J'arrêtais cette file de pensé qui me paralysait, pour me concentrer à l'essentiel; on devait fuir.
Un coup d'œil vers ma meilleure amie et j'avais la confirmation qu'on avait eu la même idée, on s'était levée d'un bon, chose qui pour moi avait provoqué un déséquilibre, mais je m'étais repris bien vite pour commencer ma fuite derrière Noémie qui avait quelques secondes d'avance.
On courait aussi rapidement que nous permettait notre état. Il faisait autant sombre et on était aussi fatiguée qu'il y a une heure, même si l'adrénaline qui augmentait dans notre corps nous aidait à tenir debout, on ne pouvait pas continuer à cette vitesse très longtemps. On devait réfléchir à une solution bien meilleure que tourner en rond entre les entrepôts, surtout que l'ombre s'approchait dangereusement de nous.
Je regardais à droite puis à gauche et j'avais vue l'entrepôt dans lequel on avait discuté avec Maxime. J'attrapais Noémie part le bras pour la tirer dedans, on avait reprit avec peine notre respiration, elle m'avait regardé l'air de dire "qu'est-ce qu'on fout ici?"
-Il nous faut un plan, la silhouette est trop rapide pour nous!
-OK, on fait quoi?
Je n'avais pas répondu tout de suite, je réfléchissais du mieux que je pouvais, avec mon cerveau fatigué.
-On se sépare.
-Non! Je refuse! On doit rester ensemble, pour s'aider, se soutenir! Imagine il nous arrive quelque chose, l'autre ne sera même pas au courant! Non il nous faut une autre idée.
Certes mon idée n'était pas merveilleuse mais j'en avais pas d'autre. J'étais dans une phase de réflexion totale pour trouver une sorti de secours dans cette course poursuite. Noémie avait choisi ce moment pour me faire part de son plan.
-On se bat. Par la même occasion on verra si les entraînements du soir avec Léa on servie. De toute façon l'ombre ne va pas tarder à nous rattraper.
J'hésitais, c'était une très mauvaise idée mais comme elle avait dit, l'inconnu sera là d'une minute à l'autre. Je n'avais pas eu le temps de faire par de mon opinion que des bruits de respiration c'étaient fait entendre, comme un, on s'était retournée pour faire face à une silhouette noire.
Un silence de mort régnait dans le vaste bâtiment qui, tout à coup fut brisé par un rire malchévique.
Plusieurs frissons traverais mon corps, j'avais étrangement très froid, le bout de mes doigts étaient congelés, je tremblais fortement.
J'avais fais un pas en arrière tout en fixant se que je supposais être sa tête. Mon cœur battait à cent à l'heure, j'avais du mal à respirer, j'avais fais un nouveau pas en arrière, avant de détourner mon regard quelques secondes pour vérifier l'état de ma compagne de fuite. Elle avait les jambes un peu écarté, ses bras étaient le long de son corps légèrement éloignés, ses mains étaient sérées, sa tête penchait vers l'avant; elle était en position de défense, prête à encaisser tous les coups qui pouvaient venir de cette mystérieuse personne.
Le début d'un plan commençait à germer dans mon esprit, je reculais encore de plusieurs pas, et comme je l'avais prédis, l'ombre s'approcha de moi, on était tous les deux derrière ma meilleure amie.
Je continuais à faire un pas après l'autre en arrière, Noémie me regardait intensément pour comprendre ce que j'essayais de faire. Je la regardais droit dans les yeux avant de faire glisser mon regard vers la chaise située à seulement quelques mètres d'elle, elle fit de même et ses yeux s'illuminèrent, elle avait compris.
Elle marchait sans bruit dans cette direction pour saisir la chaise en bois sur laquelle j'étais assise dans le passé proche, elle l'avait levé dans les aires et avec toutes ses forces elle frappa l'ombre, qui lâcha un cri en s'éloignant.
Je murmurais un bravo discret à l'oreille de ma moitié, son bras gauche touchait mon bras droit, je pouvais sentir les tremblements qui parcouraient tout son corps.
La chaise était devant elle, je réfléchissais à un moyen de nous défendre puisque les autres chaises étaient trop loin de nous.
L'ombre commençait à revenir vers nous, j'avais comme l'impression qu'il flottait, son corps était droit et on entendait pas le bruit de ses pas, en somme il n'était pas en position de marche ou bien de course vue sa vitesse.
C'était donc un, un fantôme? Non ça ne pouvait pas être ça, les fantômes n'existent pas, c'est juste une invention pour les livres et les films. Un esprit alors? Ce n'était pas possible non plus. C'était quoi dans ce cas? Sûrement une hallucination causé par le manque de sommeil, je devais arrêter de penser à ça et me focaliser à un échappatoire.
Les raquettes et les casseroles! Bien-sûr, pourquoi je n'y avais pas pensé avant?
Sans discrétion je les avais sorti de mon sac une raquette pour ma main droite et une casserole pour ma main gauche, Noémie qui m'avait vue, fit de même.
Le rire grave de l'ombre s'était une fois encore fait entendre, j'étais persuadée, l'inconnu se moquait de nos armes, il ne savait donc pas que ce n'était pas l'arme qui était importante mais la force, l'envie, la détermination.
Du coin de mon œil gauche j'avais vu une grosse pierre de la taille d'une balle de tennis, je me baissais tout en gardent les yeux braqués sur l'ombre, et ramassais la pierre.
À l'aide de la raquette je lançais la pierre qui avait atterri sur l'épaule droit de notre adversaire. Finalement j'étais pas si nulle que ça au tennis. L'inconnu n'avait pas l'air d'être blessé au lieu de ça, j'avais l'impression que sa colère avait beaucoup augmenté, il lâcha un cri de guerre et commença à s'approcher de nous à une vitesse incroyable.
Ma meilleure amie m'était des pierres dans sa casserole avant de commencer à faire ce que j'avais fait quelques minutes plus tôt. Alors j'avais fait comme elle, on alternait quand elle remplissait ses munitions je tirais et pendant que elle tirait je ramassais les projectiles.
J'avais le sentiment qu'on avait le dessus dans cette confrontation où notre adversaire n'avait pas encore attaqué, c'était malheureusement temporaire car tout d'un coup une avalanche de cailloux s'étaient mit à pleuvoir sur nous. Pourtant la silhouette était en face de nous et n'avait pas bougé pour nous lancer tout ça, comment avait-il fait? Peut-être qu'il y avait une autre personne derrière nous.
Plusieurs des pierres m'avaient atteint, mais ma tête heureusement était protégée par la casserole que j'avais mis comme casque dès que j'avais aperçu la pluie de pierre.
Au bout d'un certain temps l'attaque s'arrêta enfin, même si on essayait de renvoyer les pierres à notre attaquant ce n'était pas un succès.
Je fermais les yeux deux secondes, quand je les réouvris on était encerclé par l'ombre, elle s'était multipliée.
-Comment?
La voix de Noémie ressemblait à un cri plaintif, elle raisonnait dans tout l'entrepôt.
L'ombre ne prit pas la peine de lui répondre, à sa place elle se rapprochait de nous, le cercle se resserrait. Maintenant, il ne faisait plus qu'un mètre de rayon, on était comme un lapin prit au piège. La panique avait gagné tout mon corps, je ne faisais que trembler.
Avec ma meilleure amie, on était dos contre dos, nos mains était liées, nos respirations était synchronisées.
L'air se réchauffa subitement l'ombre et ses copies avaient disparu, il ne restait plus que des gigantesques flammes à leurs place et l'éco d'une voix aigu comme celui de l'homme qui était rentré dans mes rêves juste après la mort de Léa, qui répétait "ramenez moi les objets "
Alors vous en pensez quoi de ce nouveau chapitre ?
Est-ce que vous trouvez que l'histoire avance trop lentement ?
Qu'est-ce que vous attendez pour le prochain chapitre, et la suite?
J'annonce qu'à partir d'aujourd'hui je reprends la publication régulière toi les vendredis !
Merci de votre lecture!
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