Chapitre 6 : Une humanité inhumaine ?
Cela faisait 2 semaines que Marc dormait mal, il ne faisait que revoir les même choses en cauchemar, soit il se retrouvait en face du cadavre décomposé de cette enfant dans l'incapacité totale de bouger soit il revoyait sa mère se déchaîner sur le boucher encore et encore sans jamais s'arrêter. Mais l'aboutissement de ces cauchemars étaient toujours les mêmes, lui en face de cadavres méconnaissables, l'un rongés pas les rats avec l'aide des insectes et le second détruit pas une femme hors d'elle armée d'une brique.
Ce matin là ne faisait pas exception à la règle, ce matin il c'était réveiller à 3h et ne réussissait plus à fermer l'œil. Il se leva donc et partit dans son salon et s'assis sur me canapé pour regarder la télé accompagné d'un café, la boite à informations montrait l'actualité de la vieille qui était le procès de la fameuse mère qui hantait les rêves du brun, elle n'avait vraiment pas eu de chances. Le boucher n'est peut être en sois pas connu mais sa soeur est une grande femme politique son meurtre n'allait donc pas rester impuni. Marc regarda la retransmission et ne pouvait pas s'empêcher d'analyser les réactions des gens, jusqu'au moment ou un homme arriva, il était assez grand avec des cheveux argentés ainsi que des rides par dizaines sur le visage, Ni Marc ni la soi-disante coupable ne savaient d'où il venait mais le brun pouvait voir dans ces yeux que ce dernier avait une idée derrière la tête ou qu'il imaginait quelque chose comme un mensonge ou une histoire.
Cependant le psychiatre n'y fit vite plus attention et s'attarda sur le regard de la politicienne pour n'y voir que de la satisfaction, qui pouvait être aussi satisfait dans un moment aussi délicat hormis les monstres ?
- Juge : Accusée levez-vous. Comment vous appelez-vous ?
- Accusée : Maria Gleiss....
- Juge : Famille de la victime, levez-vous et présentez vous
- Femme : Ju...Julia Buck... la femme de Franklin Buck
- Juge : Et vous madame ?
- Femme : Olivia Buck. La soeur de Franklin.
- Juge : Madame Gleiss, qui sera votre avocat pour ce procès ?
- Maria : Ce sera maître Rosenberg
- Juge : Et l'avocat de la famille de la victime sera ?
- Olivia : Ce sera le procureur général de l'état maître Wright
- Juge : Bien, la séance peut dès a présent commencer. Madame Maria Gleiss, veuillez vous avancer à la barre
- Maria Gleiss : Bien monsieur... Dis la vieille femme en s'avançant à la barre.
- Juge : Vous êtes cité à comparaître devant ce tribunal de l'Etat du Maryland pour avoir commis une infraction au code pénal, article 125 alinéa 27. Meurtre sur un acteur politique de la ville, ici le président des commerçants du quartier de Brooklyn à New-York city. La peine est la condamnation à mort par la chaise électrique, avant le début du procès est-ce que la famille de la victime a quelque chose à ajouter ?
- Olivia : Oui... J'espère juste que cette femme regrette de nous avoir pris notre Franklin... notre pauvre Franklin et que Dieu puisse lui pardonner cet acte aussi impardonnable soit-il
- Juge : Que vos paroles sois entendus, que la séance débute ! Dis le vieil homme en abattant son lourd marteau sur ce cercle de noyer.
Il n'y avait pas besoin d'avoir fais 6 ans de psychologie pour savoir que cette femme se foutais de la gueule de tout le monde. Telle était la phrase qui tournait en boucle dans la tête du jeune psychiatre depuis la première intervention de cette députée. Elle mentait comme elle respirait, et bon Dieu qu'elle respirait comme un porc. Enfin, le jeune homme était plongé dans ce procès et espérait de tout cœur que cette femme aussi victime que bourreau s'en sorte avec seulement des visites psychiatriques post-traumatiques. Hélas ses prières ne furent pas entendu vu le début de ce spectacle macabre.
- Homme : Je m'appelle Tom Scott et j'habite dans l'immeuble d'à côté, j'étais dehors entrain de fumé quand j'ai vu Mr Franklin se faire violemment agresser par cette femme, elle est arrivée avec une brique et lui a enfoncé dans le crâne avant de recommencer à mainte reprise et cela-même si la tête de ce pauvre homme se défigurai et craquait à chaque coup. Elle a continué ainsi jusqu'à ce que le visage de Mr Franklin soit méconnaissable et qu'il n'ait autour de lui qu'une marre rouge sanguinaire et métallique. Elle c'est ensuite enfuie dans la rue après avoir jeté la brique à la poubelle. Avoua l'homme en se grattant le creux du coude qui était caché par un épais gilet obscur
- Juge : Pourquoi ne pas avoir appelé directement la police ou les ambulanciers
- Tom : Je ne suis qu'un p'tit éboueur, mon salaire est nul. Je n'arrive pas à finir mes fins de mois j'peux pas investir dans un téléphone portable.
- Juge : Et votre téléphone fixe ?
- Tom : J'payais plus les factures car j'ai pas d'argent.
- Juge : La défense à t-elle des questions à poser au témoin ?
- M. Rosenberg: Non Monsieur le Président
- Juge : L'attaque à t-elle des questions à poser au témoin ?
- M. Wright : Non Monsieur le Président
- Juge : Bien vous pouvez aller vous rassoir monsieur Scott
L'homme partit donc se rassoir à côté d'Olivia mais un détail qui avait échappé à tout le monde avait interpellé le médecin, le témoin ne cessait de se gratter le creux du bras pendant toute sa déclaration ce qui pouvait indiquer 2 choses, soit de l'eczéma causé par le stress ou alors du à des piqures de toxico, cependant un autre détail vint appuyer la théorie du drogué, l'homme tremblait des mains sans interruption. Le brun aurait parié sa tête que ce Tom Scott n'était qu'un drogué que madame la seconde du maire Olivia a payé pour témoigné. De plus il était évident de voir qu'il avait appris un texte car il n'avait pas du tout le même vocabulaire entre ses réponses aux questions du juge et lors de sa déclaration.
- Juge : Madame Gleiss veuillez vous avancer à la barre et veuillez témoigner.
- Maria : Je dors dans la rue depuis que mon mari c'est suicidé à cause de dettes... Mes filles et moi vivions avec ce que nous trouvions dans la rue... mais cela ne suffisai....
- Juge : Nous ne vous demandons pas votre vie madame, veuillez témoigner sur les faits qui vous sont reprochés.
- Maria : Selon moi ce pas....
- M. Wright : Objection ! La témoins tente de soudoyer les jurés avec les sentiments et ainsi fausser l'objectivité de ces derniers ! Je demande à ce qu'elle raconte les faits tel qu'ils sont
- Juge : Objection accordé. Madame Gleiss veuillez réajuster votre témoignage
- Maria : J'allais pour dormir quand j'ai vu un ado qui avait une capuche sortir d'une ruelle en courant, j'ai voulu voir ce qui c'était passé je me suis donc approché de la ruelle et c'est la que j'ai vu ce monstre parler avec un toubib, alors par colère j'ai attrapé une brique et l'ai frappé. Je ne me contrôlais plus, je laissais ma colère parler et je ne me suis pas arrêté avant sa mort
- Juge : Bien est ce que la défense à des questions à poser à l'accusée ?
- M.Rosenberg : Non Monsieur le Président
- Juge : Est ce que l'attaque a des questions à poser à l'accusée ?
- M. Wright : Oui j'en ais quelques unes
- Juge : Allez-y maître Wright, l'accusée est à votre disposition
- M. Wright : Madame Gleiss, vous venez de dire je cite "alors par colère j'ai attrapé une brique et l'ai frappé. Je ne me contrôlais plus, je laissais ma colère parler et je ne me suis pas arrêté avant sa mort "
- Maria : Ou-Oui
- M. Wright : Vous assurez donc devant la cours que vous ne vous contrôlez pas quand vous êtes énervés et que vous pouvez tuer lorsque cette dernière vous envahis ?
- Maria : N-Non je n'ai pas dis ça !
- M. Wright : Et pourtant c'est ce que vos mots laissent suggérer, vous avez donc mentis devant cette cours madame Gleiss ?
- Maria : Non ! Je dis la vérité ! Je... Je suis calme et m'énerve pas facilement mais là...
- M. Wright : Mais là votre colère vous a poussé à tuer un homme, je tiens donc à rappeler que le but de la justice est de protéger les bons citoyens des assassins tel que vous, de protéger des familles New-Yorkaises des griffes et des envies de sangs de vos semblables. De plus Monsieur Scott n'a jamais parlé d'un adolescent, et au vu de vos tendances et la cour peut en être témoins à mentir, ce garçon n'a jamais existé.
- Maria : Je n'étais pas seul ! Demandez au médecin ! Il...Il vus dira la vérité !
- Juge : Quel est son nom ?
- Maria : Je...Je ne sais plus mais j'ai sa carte dans mon sac ! *
Le médecin compris un peu tardivement selon lui que le médecin témoin était lui, il compris qu'il devra sûrement allé au tribunal pou témoigner, cependant l'envie lui manquait, il voyait que personne ne voulait aider cette pauvre dame, il voyait que même avec toute la bonté et le talent du monde il lui serait impossible d'aider cette pauvre mère... Il éteignit sa télévision puis se leva les yeux remplis de vide pour se diriger dans sa chambre et ainsi s'habiller. Cependant à peine eut-il le temps d'enfiler sa chemise que le téléphone se mit à crier tel un coq le matin, il se mit à accourir vers la source du bruit pour décrocher et éviter le réveil inutile de ses 2 trésors.
- Marc : Oui allo ?
- Policier : Vous êtes bien le docteur Marc Davis de l'hôpital psychiatrique New Charleston Psychiatric Hospital ?
- Marc : Oui c'est moi, que me vaut cet appel nocturne à 6h du matin ?
- Policier : La cour du tribunal de New-York vous convoque à témoigner lors du procès de l'assassinat de Monsieur Franklin Buck par Madame Maria Gleiss.
- Marc : Je vois, je serai là dans 30 minutes le temps que je vienne.
- Policier : Non il est inutile que vous preniez votre voiture, une escorte de police arrive à votre domicile pour vous emmener au tribunal et ainsi éviter tout problème. Surtout dans ce quartier.
- Marc : J'attends devant ma porte alors.
- Policier : Oui c'est ça, nous vous attendons docteur Davis
Le policier fût le premier à raccrocher laissant donc le psychiatre dans sa léthargie en plein milieu de son salon
* Ca y est je vais devoir témoigner lors d'un procès, mais mon témoignage sera inutile, pour eux elle est déjà coupable et est déjà dans le couloir de la mort, mais alors pourquoi ils veulent que je témoigne ? Ils n'avaient qu'à prétexter un défaut de présence ou alors un mensonge de sa part.. Ce n'est pas logique*
Il continua de faire tourner à plein régime son cerveau tout en laissant un mot sur la table du salon pour prévenir son départ avant de ne se diriger vers la porte pour attendre les policiers toujours la tête fumante à cause de ses réflexions
* Le premier témoins récitait un texte il n'a donc rien vu et a été engagé pour inculper cette pauvre femme, mais par qui ? La femme ? Non on pouvait voir le vide dans ses yeux, elle est en pleins deuil, je dirai la cinquième ; la dépression et la douleur. La sœur alors ? Elle a des yeux différents et bizarre, je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle pense, c'est une très bonne menteuse.
La sœur aurait donc engager cet homme dans le but d'enfoncer Maria, mais pourquoi ? Avec ces incriminations et les preuves ainsi que l'avoue Maria aurait fini à coup sur derrière les barreaux...*
Il fût sortie de sa torpeur par la sirène du fourgon de police et de l'escorte qui arrivaient en fil indienne devant sa maison.
- Policier : Vous êtes bien le docteur Marc Davis ?
- Marc : Oui c'est bien moi, je monte dans le fourgon ?
- Policier : Oui c'est ca veuillez bien monter.
Une fois dans le fourgon Marc se fis tout petit et laissa les membres des forces de l'ordre parler entre eux sans les déranger et pour en vérité reprendre ses théories qu'il trouvait farfelues. Cependant un policier se mit à lui faire la conversation, conversation essentiel ceci-dit. Il lui demanda ce qu'il faisait là-bas et ce qu'il avait vu et ce qu'il pouvait affirmer.
Le brun répondit à toute les questions en ayant le regard perdu dans le vide de la ville seulement habitée par la nuit et squattée par tout les SDF qui sont couchés au sol et présents par centaines. Les sans-domiciles étant si nombreux et si sales que Marc pouvait entendre les policiers les traiter de rats humains et de déchets de la société, qu'ils étaient des personnes qui ne devraient pas habiter à côté des poubelles mais dedans bien ranger sans un souffle de vie.
Ces paroles donnaient envie au brun de dégobiller son petit-déjeuner mais il ne fit rien ne vouant avoir aucun problème.
* La mort... Mais oui ! Ils ne voulaient pas seulement l'enfermée ils voulaient la condamner à mort ! Et juste avec des aveux ils n'auraient pas pus ! Mais pourquoi cette Olivia veut tuer Maria ? Ce n'est qu'une femme qui vit dans la rue comme des milliers. Non il y a autre chose mais je dois en avoir le cœur net, je demanderai à Maria quand on le pourra*
Le cortège arriva relativement vite au tribunal, c'était l'un des plus gros bâtiments de la ville, il faisait facilement 20 mètres de haut avec des colonnes aussi massive que chez les Grecs antiques et des fenêtres par milliers tel qu'à Versailles. Il entra donc dans ce colosse de pierre escortés par les policiers quand une femme assez rondes et très bien habillée accourut presque vers lui , il reconnut Olivia Buck sans aucune difficultés.
- Olivia : Docteur Davis ! Laissez moi me présenter, Olivia Buck, la soeur de Franklin et vice-secrétaire de l'Etat.
- Marc : Enchantée je suis le docteur Marc Davis.
- Olivia : Je sais, vous venez donc témoigner contre cette assassin ?
- Marc : Je ne serai ni pour ni contre, je serai impartiale et je dirai ce que j'ai vu tel que je l'ai vu, mon rôle n'est pas de jugé mais de donné les cartes au juges pour que lui puisse trancher
La grosse femme resta quelques instants bloquée avec les yeux gros sans doute choquée par les propos tenus par le jeune homme. Cependant elle se reprit vite en mains et s'approcha doucement vers le brun tel un serpent vers sa proie et colla ses lèvres grasses et pulpeuses vers l'oreille du plus jeune pour lui murmurer
- Olivia : Témoigner contre elle, enfoncez là le plus possible et je vous donne 3 000$
Il se recula d'un coup et dévisagea la secrétaire le regard noir et lui dis d'une voix froide et dur la plus riche.
- Marc : Jamais je ne mentirai ou exagérerai la réalité de ce que j'ai vu surtout contre de l'argent mon âme n'est pas vendre et encore moins au diable.
Puis pour accompagner ses paroles le témoin repris sa marche en direction de la cours toujours accompagné par ses gardes du corps puis il vint s'installer sur les bancs des spectateurs pour être prêt quand le juge l'appellera. Mais il n'eut le temps de s'assoir que le vieux barbu l'appela à témoigner à la barre
- Marc : Je rentrais tranquillement chez moi quand j'ai entendu des hommes parlés au fond d'une ruelle, donc je suis allé voir ce qui ce passait et c'est là que j'ai vu une personne assez petite habillé d'un sweat à capuche noir menacé la victime, j'ai donc dis à ce dernier de le laisser tranquille chose qu'il a vite fait, après je me suis approché pour savoir comment allait monsieur Buck mais après seulement quelques phrases échangés... Madame Gleiss est arrivé et l'a frappé à mort, cependant Franklin a tué ses 2 filles quelques semaines avant.
- Juge : Maitre Wright, le témoin est a vous.
- M. Wright : J'ai quelques questions à vous poser docteur Davis, qui hormis vous a vu cette petite personne ?
- Marc : Il n'y avait que moi et monsieur Buck
- M. Wright : Bien, et comment pouvez vous affirmer devant cette cours que la victime est l'auteur de 2 meurtres sur mineurs alors qu'il n'a jamais été impliqué dans aucune enquête policière ?
- Marc : J'en ais vu un...
- M. Wright : Qui d'autre à part vous peut l'affirmer ?
- Marc : Personne....
* Je ne veux pas mêler Emma à ça et ce serait inutile ils diraient que je l'ai endoctrinés *
- M. Wright : Bien je ferai comme si je n'avais jamais posé cette question, je trouve que c témoignage ne change rien au procès monsieur le président, il ne fait qu'accentuer la dangerosité de madame Gleiss ainsi que la nécessité de protéger nos concitoyen de monstre tel qu'elle avide de sangs et de mort
- Juge : J'en ais assez entendu ! Retirez vous pour que je puisse choisir mon jugement
Cet phrase... Marc la redoutait, il connaissait le jugement avant même que celui-ci soit fait, la destinée de cette femme était déjà toute tracée, elle grillera sur la chaise électrique tel que l'ont été des monstres sans cœurs ni foies alors que Maria était bien plus humaines que la moitié des personnes présentent à ces procès, elle était juste dans la mauvaises cases, la cases des pauvres et des faibles.
Il se leva les yeux fixant le bois de la barrière qui le séparait de ce juge puis quitta la pièce pour attendre avec tout les autres la fin du temps de réflexion
* "incarnation de la justice" cet homme n'est rien de plus qu'un humain pervertie par l'argent, un homme égoïste pour qui le meilleur jugement n'est pas le plus impartiale mais le plus avantageux pour lui.*
Ce fût au bout de seulement quelques minute qui semblaient des heures que Marc put à nouveau rentrée et la salle à nouveau se remplir. Le juge vint reprendre sa place puis lança un regarde perçant et pleins de faux charisme aux présents, il se racla la gorge pour que sa voix grave et monotone atteigne les tympans les plus endormis y compris celui de l'avocat de Maria qui semblait dormir depuis le début du procès
- Juge : Je condamne Maria Gleiss à la condamnation à mort par la chaise électrique pour l'assassinat de monsieur Francklin Buck. Affaire classé
* La voilà donc la justice... La justice droite et inachetable, la justice qui protège les pauvres comme les riches ? Quel mensonge... La justice appartiens au puissant, elle s'achète comme on achète du pain, elle est aussi droite qu'un grand huit et elle protège autant les faibles que les Européens les juifs. Elle est pourri jusqu'à la moelle, la Justice n'appartiens qu'au vainqueurs... Comment peut marcher le monde avec des bases aussi noir et aussi pourri ?*
Marc se leva en même temps que les autres et rentra seul chez lui en marchant sous le soleil naissant avec cette question qui lui tournait dans la tête
Comment peut marcher le monde avec des bases aussi noir et aussi pourri ?
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