Chapitre 5 : Le jogging sanguin
Le vent frai fouettait ses longs cheveux cheveux de nouveaux bruns depuis maintenant quelques mois, après la semaine qu'il avait vécu le médecin avait décidé de faire un bon footing pour lui changer les idées.
Le soleil venait à peine de se lever et la rosée du matin commençait à peine de partir en vapeur mais lui courrait, il courrait pour oublier. Il courrait depuis qu'il avait 10 ans ça l'aidait à se sentir mieux tout en gardant la ligne. Aujourd'hui il avait décidé de courir en ville et non pas à Central-Park par manque de temps. En effet il était 7h et il devait être au travail à 8h30 pour voir son premier patient à 9h.
Il courait donc dans le vent hivernal seul avec de la musique dans les oreilles quand il passa dans une avenue qu'il reconnu, c'était ici que c'était passé l'injustice de la boucherie, c'était ici qu'une petite fille qui ne demandait qu'à survivre avait été violée puis sauvagement assassiné pour avoir volé quelques misérables charcuterie. Rien que d'y repensé le mettait dans tout ses états, tout ce sangs lui avait donné envie de vomir il se souvient même que l'acidité de la bile lui ronger l'œsophage et qu'il faisait tout pour ne pas recracher son déjeuner sur cette pauvre jeune fille. Ce problème lui avait valu pas mal de moqueries et de reconversion, en effet quand il était à peine plus âgé que sa fille son rêve était de devenir chirurgien pour opérer des gens et les sauver, cependant il a vite mis de côté ce rêve quand il découvrit cette phobie et c'est pourquoi il c'est tourné vers la psychologie.
Il courait depuis maintenant 20 minutes et était sur le chemin du retour quand il entendu des sanglots provenant d'une ruelle adjacente à la grande rue. Il ne fallut pas longtemps à Marc pour reconnaître cette venelle aussi obscur qu'une nuit sans étoile, c'était le lieu exacte du "litige" pour les policiers mais du meurtre pour lui. Il s'apprêtait à reprendre sa course quand il entendit des sanglots accompagnés de pleures s'échapper des ténèbres cependant ce ne fût qu'une fois sa surprise passé qu'il pénétra dans la ruelle, mais ce qu'il vu en face de lui était au-delà de tout ce qu'il avait pu s'imaginer.
En face de lui se trouvait une femme en larmes qui tenait serré contre elle un corps en pleine décomposition, vu les insectes qui étaient autours ainsi que les rongeurs le cadavre devait sûrement être là depuis quelques semaines. Mais qu'importait, il ne pourrait plus que rester des os le jeune brun savait que la femme qui devait être la mère de cette jeune adolescente garderait et serrerai le corps de la fille contre elle.
La scène qui se déroulait sous ses yeux lui faisait froid dans le dos. Froid... aucun mot n'aurait pu mieux résumer le moment d'après lui, froid car nous étions encore en hiver, froid comme devait l'être le corps de la petite rousse, froid comme l'était l'atmosphère autour d'eux. Tout était froid à ses yeux la maintenant.
En parlant de ses yeux, ce que ses derniers voyaient lui donnaient envie de vomir, il voyait tellement bien le corps de l'ado, ces cheveux qui devaient être roux étaient tous entrain de se détacher de son crâne, son visage était creusés et des bouts de peau manquaient, sa peau était un mélange de blanc mortuaire et de rouge sanguin, il était facilement devinable qu'elle avait été torturée elle aussi, cependant les bouts de peau n'était pas les seuls choses qui manquaient à son visage, l'autre absent était son oeil droit, il avait disparu pour laisser sa place à un trou remplis de larves entrains de dévorer la chaire de l'intérieur. Ses oreilles lui avaient été coupés post mortem comme il y avait des débuts de cicatrisations, en descendant il voyait la poitrine meurtrie de la borgne, ses seins n'étaient même plus reconnaissables tellement il y avait de coupures de bout manquant ou de brûlures. Il finit son inspection par l'intimité de la jeune mais s'en était trop, il se retourna alors et vomit son petit déjeuné dans les poubelles. Ce fût cette action qui sortit la vieille femme de son accolade larmoyante et regarda Marc avant de murmurer entre ses sanglots des bouts de phrases incompréhensible.
- Marc : Ma...Madame, essayer de vous calmer si vous voulez me parler.
- Femme : Je...Je rêve... Ma....ma...Ma petite chérie...ce...Ce n'est pas réel..
* Fuir la réalité n'est pas la bonne solution, nous devons faire le deuil et avancer. Mais bien sur c'est plus facile à dire qu'à faire.*
- Marc : Non, c'est bien réel et elle est bien morte... Comment s'appelait-elle ?
- Femme : Lu...Lucia...Lucia Gleiss...
- Marc : Lucia ? C'était un très jolie prénom, qu'est ce qui lui est arrivé ?
- Femme : Elle..Elle a voulu ve....Venger sa soeur d'un boucher... Je suis une horrible mère j'ais été incapable de surveiller mes deux chéries. Dit elle en toussant ce qui laissa s'échapper quelques gouttes de sangs.
- Marc : Je vois, je suis désolé mais je dois y aller, je dois partir, mais si jamais vous avez besoin d'aide venez me voir. Dit il en tendant sa carte. Je suis psychiatre je pourrai vous aider.
Sans un mot de plus le brun repartit, il courait de mieux en mieux ce qui lui faisait plaisir ce fût donc en 5 minutes qu'il arriva aux abords de chez lui quand tout à coup il entendu un homme au bas-fonds d'une ruelle crier au secours. Il prit donc son courage à deux main et alla voir ce qui se passait. Mais ce qu'il vit le choqua, il vit une personne couvert d'une capuche et de dos, sans doute un enfant qui menaçait le fameux boucher, ce qui était ironique c'était que cette fois c'était lui qui avait le couteau sous la gorge de la part de l'enfant à capuche.
- Enfant : Oi tu va parler ou je te saigne la maintenant comme le gros porcs que t'es.
- Boucher : Je ne la connait pas !
- Enfant : Vu ta belle -famille tu dois en en savoir des choses alors parle avant que je ne te casse les couilles à coup de pieds.
- Marc : Laisse le partir gamin il ne t'as rien fait
- Enfant : Tch t'as de la chance gros porcs. Dit il en courant vers Marc et disparait à travers les rues.
Le médecin ne chercha pas à rattraper l'enfant et s'approcha à pas de loup du boucher et lui demanda comment se sentait-il et si il voulait de l'aide. Ce dernier lui répondit que non et qu'il allait rentrer chez lui car sa femme l'attendait.
- Marc : Attendez !
- Boucher : Oui ?
- Marc : Que vous voulait l'enfant ?
- Boucher : Je ne sais pas je ne l'ai pas écouté. De l'argent sans doute comme tout les voyous qui habitent ici.
- Marc : Tout les enfants qui habitent ici ne sont pas forcément des voyous.
- Boucher : Malheureusement si, ici c'est le quartier des voyous, je plaints tout ceux qui habitent ici, sincèrement.
Marc allait lui répondre quand il entendit des pas s'accélérer comme si quelqu'un courrait alors il se jeta contre le mur in-extremis. En effet la mère des deux filles était là armée d'une pierre dans une chaussette et venait de frapper l'homme obèse qui s'effondra dans un crie de douleurs en se tenant le nez qui devait sans doute être cassé vu la violence du coup.
- Femme : C'EST VOUS L'ASSASSIN DE MES 2 CHERIES ! C'EST VOUS LE RESPONSABLE !! Dit elle en lui redonnant un coup de pierre dans la mâchoire ce qui brisa cette dernière dans un craquement inhumain.
VOUS LES AVEZ ASSASSINES SANS AUCUNE RAISON ! POURQUOI ! C'ETAIT LES MEILLEURS FILLES AU MONDE ! ELLES N'AURAIENT JAMAIS FAIT DE MAL A UNE MOUCHE !
Elle termina sa phrase par un énième coup de pierre dans le crâne chauve du plus gros ce qui eu pour effet de trouer la tête de l'homme. Des quantités énorme de sang s'échappaient des multiples plais mais pourtant la femme ne s'arrêta pas ce fût même le contraire. Elle continuait de frapper l'homme qui agonisait dans son propre sang.
Le spectacle macabre qui se déroulait sous les yeux du bruns l'horrifièrent, il n'avait jamais vu une telle quantité de sangs jaillir d'un corps. Il ne pensait même pas que cela était possible, par peur de prendre un coup il laissa alors la femme tabasser l'homme à mort tandis que elle était en larmes et répétait la même question en boucle te en boucle "Pourquoi mes filles à moi".
Une fois qu'elle avait fini de se défouler sur le meurtrier de ses filles la vieille femme s'assis contre le mur et toussa de plus belle. Le boucher quant à lui était décédé et ne ressemblait plus à rien, il avait du sang partout ainsi que des os de brisés qui ressortait de la chair. Mais il ne vomit pas, il avait sans doute déjà trop vomis avant pensa-t-il
Il se leva et après s'être assuré que la femme allait bien il partit et rentra chez lui les yeux gros comme des soucoupes et s'assis sur son fauteuil pour se refaire le film depuis le début. Il avait vu une femme pleurer la mort de sa fille, il avait parlé avec elle, il a vu un enfant agresser un boucher puis s'enfuir, il a parlé au boucher et pour finir ce même boucher c'est fait battre à mort par la mère... Cette histoire était plus que loufoque mais pourtant si vrai. Ne sachant ni quoi faire ou quoi dire il alla rejoindre sa compagne qui était encore dans les bras de Morphée.
Tant pis pour le boulot là il c'était passé trop de chose en trop peu de temps. Alors il partit se doucher.
Une fois dans la douche il se sentit bien, il pouvait sentir l'eau chaude couler sur son corps et ainsi détendre ses muscles qui étaient plus que tendus. Il se savonna pour retirer toute sa transpiration, mais il se frottait trop, sa peau rougissait à vu d'oeil, il n'essayait pas seulement de retirer sa transpiration, il tentait aussi de retirer toutes ses images chose qui était évidemment impossible.
Une fois la douce fini il partit prendre un truc à grignoter dans la cuisine, mais à peine arrivé dans cette dernière qu'il vit Jacy le ventre arrondis entrain de manger une banane encore en tenue d'Eve.
- Marc : Oh ma chérie t'es réveillée ? Dit il en attrapant une pomme et en la mangeant. Tu as bien dormis ?
- Jacy : Pas assez, je vais retourner me coucher. Tu veux venir avec moi ?
- Marc : Va te coucher je te rejoins, j'aurai à te parler aussi alors ne t'endors pas trop vite.
Sans un mot de plus la femme embrassa son mari et retourna dans leur lit tandis que ce dernier finnisa sa pomme et partit rejoindre sa compagne qui était déjà sous la couverture entrain de l'attendre en caressant de manière protectrice son ventre. Marc la rejoins alors en se blottissant contre elle tel un grand enfant et la regarda droit dans les yeux et de tout lui raconter du début jusqu'à la fin.
Dans un silence presque mortuaire l'asiatique attrapa son mari et se mit à caresser ses cheveux tel qu'il l'aimait. C'est donc dans la douceur des caresses de son amante que Marc se rendormie en espérant ne pas faire de rêve trop morbides.
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