Chapitre 2 : La vie est cruellement belle


Tout les jours qui passaient étaient semblables, Marc se réveillait, il déjeunait avec sa famille et partait travailler pour ne rentrer que le soir à 20h passé et ainsi manger avec sa fille et sa femme qu'il trouvait toujours aussi belles et intéressantes à écouter. 

Tout les jours étaient semblables sauf aujourd'hui, aujourd'hui était un jour différent, en effet aujourd'hui était son jour congés et sa fille était en week-end c'est donc tout naturellement qu'ils ont décidés de laissé Jacy à sa réunion et qu'ils sont partis en sortie entre père et fille dans les rues de New-York. 
Emma c'est habillée d'une belle et longue robe blanche avec des motifs de cœurs noirs un peu partout sur cette dernière mais comme le froid hivernal était toujours de mise elle avait mis en plus une veste noir qui lui arrivait aux genoux. 
 Marc quant à lui était habillé d'un jean bleue et d'un gros pull d'hiver à l'effigie de Darth Vader mais qui en ce moment était caché par une longue veste grise qui lui arrivait au milieu de ses jambes pour les même raison que sa fille.

Tout deux marchait main dans la main en direction de Central Park tout en discutant de ce que faisait la plus jeunes à l'école comment elle s'y sentait ou encore si elle avait beaucoup d'amies et pourquoi pas déjà un amoureux ou une amoureuse. 

- Marc : La maitresse est gentille ? 

- Emma : Oui elle est trop trop gentille ! L'autre jours elle nous a montré comment on pouvait remplir un ballon sans souffler dedans ! 

- Marc : Ah oui et on fait comment ? 

- Emma : Tu mets du vinaigre dans une bouteille et du euuuh bibarbonate de soude dans le ballon ! 

- Marc : C'est pas plutôt du biCARbonate de sodium ? 

- Emma : Oui si c'est ca ! Du coup tu mettais le ballon sur la bouteille là où normalement tu met le bouchon. Ensuite tu fait tomber le bibarbonate dans le vinaigre et pouf ! Le ballon se gonfle tout seul sans souffler dedans !

Les deux Davis étaient toujours entrain de marcher dans les rues de Manhattan quand ils tombèrent sur une fille à peine plus âgée qu'Emma qui couraient vers eux poursuivis les mains plainent par un homme avec un tablier et un gros couteau de boucher dans la main droit qui lui n'arrêtait pas de crier au voleur. 

- Boucher : Au voleur ! A l'assassin ! Au meurtrier ! Elle m'a volé mes charcuterie les plus chère ! Que quelqu'un vienne m'aider à l'arrêter ! Couper lui les mains ! Couper lui les jambes ! Tuez la et rendez moi mon jambon ! 

Malheureusement pour la jeune fille le marchand était plus endurant qu'elle et commençait déjà à la rattraper, plus le temps passait plus elle ralentissait pourtant plus le temps passait et plus elle restait seul. En effet tout le monde présent ici ne bougeait pas, personne ne bougeait pour aider cette jeune fille certains tel que nos deux protagoniste étaient trop choqué par cette scène tandis que d'autre se fichait du sort de cette pauvre enfant tandis que d'autre devaient surement penser qu'elle le méritait. 

Puis tout se passa très vite, le boucher avait réussi à rattraper la fillette et lui attrapa le bras pour la forcer à le regarder. 

- Boucher : Sale petite voleuse ! Les gens comme toi n'ont rien à faire ici ! Je ne vois même pas pourquoi la ville ne vous dégage pas ! 

- Fillette : Les...Les gens comme moi ? 

- Boucher : Oui les gens des rues ! Ils ne servent à rien à part nous voler notre marchandises à nous bons citoyens ! Vous ne méritez même pas d'exister ! Je vais t'apprendre à voler moi ! 

- Fillette : No-Non pitié ! Lâchez moi ! Je..Je dois donner à manger à ma maman ! Elle est malade il n'y a que moi qui peut l'aider !

- Boucher : Alors achète ne vole pas, et si ta mère est malade c'est qu'elle le mérite. 

- Fillette : Mais...Je..je n'ais pas d'argent

- Boucher : Bah va au bord du trottoir tu gagnera de l'argent 

Il avait dit ça... Il avait dit à une fillette de 10 ans de se prostituée pour gagner de l'argent pour ainsi aider sa mère à rester en vie. Mais le plus affreux n'était pas ce qu'il avait dit mais les réactions des gens autour, personnes ne faisaient rien et personne ne bougeait ou parlait. 

- Boucher : C'est bon vous pouvez y aller je vais l'amener à la police. 

Puis tel des bons chiens tout les passants reprirent leur route sans demander leurs restes, seul Marc et Emma restaient là planté tel des plantes vertes en pleins milieu de la rue en pleine incompréhension. 

C'est seulement au bout de 5 minutes que père et fille reprirent leur chemin en direction du parc, il y arrivèrent vite et Marc s'installa sur un banc accompagné par sa progéniture qui tout comme lui avait une gaufre au Nutella et au chamallow. Ils parlaient de tout et de rien, tout deux vivaient un moment entre eux seul dans leur monde remplis de tendresse et de bonheur. Après avoir mangé leurs gaufres et avoir joués tout les deux ils décidèrent d'aller au restaurant chinois et de prendre à manger pour eux et leur mère. 

Tout ce passa bien sur le chemin du retour mais au moment de passer devant une ruelle pas loin d'où c'était produit ce vol il y a à peine 1h30 Marc eu comme un mauvais pressentiment et s'arrêta, il avait un mauvais pressentiment qui le prenait aux tripes sans repartir, il entra donc avec Emma dans la ruelle en cachant ses yeux ne prendre aucun risque de la traumatiser, il espérait que ceci était inutile mais une part de lui tout au fond se doutait qu'il c'était passer quelques choses ici, malheureusement pour lui il ne c'était pas trompé. 

Il avait en face de lui une scène digne d'un film d'horreur, la pièce était pleine de sang séché au sol comme au mur, au centre de la pièce il pouvait voir le corps nu et dépourvu de vie de la petite fille, elle avait les yeux vitreux et blanc pourtant ces derniers étaient encore remplis de larmes, la terreur et le dégout étaient les seuls sentiments qui ressortaient de ces deux billes blanches,  son fin visages qui était lui aussi blanc était maintenant rouge à cause du sang et plein de fines coupures faites au couteau, mais le carnage ne s'arrêtait point là, heureusement ou malheureusement pour elle son cou était intacte sûrement pour ne pas la tuer de suite et qu'elle survive un maximum de temps. Son buste était plein de coupures plus ou moins grande pleine de sang séché et ce n'était pas tout. Elle avait pleins de trace de brûlures grave sur son bras gauche, il était dépourvu de peau ce qui laissait sa place à un bras en chaire brûlée avec des endroits aussi noirs que le charbon. En regardant de nouveau son buste il fût horrifié de voir qu'il lui manquait un bout de poitrine qui dans quelques années aurait commencer à grossir. Mais son regard ne s'arrêta pas la il vit sen entre jambe méconnaissable, ses lèvres était toutes les deux coupés. Il pensait avoir tout vu et pourtant tout ceci était rien comparé à ce qu'il voyait, il y avait une flaque blanches au sol prêt du corps avec deux billets de 50 dollars, en regardant mieux son entre jambe ses yeux s'écarquillèrent d'eux même. Elle avait été violé comme une prostitué et on l'avait payé... 

Il ressortie vite de cet enfers en tenant la main de sa fille dans la sienne. Une fois sortie il la porta et la serra conter lui avant de se mettre à courir aussi vite qu'il le pouvait vers chez lui. Une fois rentrée chez lui il redonna la vue à sa fille qui le regardait avec incompréhension. 

- Marc : J'avais envie de courir... Je voulais faire du sport 

- Emma : *rigole* T'es bizarre papa 

- Marc : Tu reste ici avec maman. Moi je vais chercher à manger. 

- Emma : D'accords, à tout à l'heure papa ! 

- Marc : A tout à l'heure ma puce 

Après un énième bisou à sa fille le père de famille reparti et alla au restaurant chinois et commanda ce qu'il voulait c'est à dire : 

- 15 raviolis 
- 3 bols de riz Cantonais 
- 9 nems 
- 3 gâteaux porte-bonheurs 

Une fois la commande passé il sortit en ville se promener pour attendre son repas et alla au bureau de tabac pour acheter un journal et voir l'actualité. Une fois l'actualité entre les mains il commença sa lecture en étant assit sur banc, il lisait et pourtant il ne comprenait pas, il lisait mais aucun mot n'avait de sens étant donné que son esprit pensait à tout autre chose et lui montrait en boucle les images du cadavre souillé de cette jeune fille qui ne voulait qu'une chose, vivre avec sa maman. Tout le monde aurait pu être à sa place et à être obliger de voler pour survivre. 
Le monde et les gens étaient injuste et cruels. Cette enfant qui avait à peu prêt l'âge de sa fille était obligée de voler pour survivre dans la rue avec sa mère. Et les gens au lieu de l'aider lui mettaient des bâtons dans les roues et lui en faisait parti, il avait laissé cette pauvre enfant mourir sans l'aider, elle suppliait le monde entier de l'aider et lui n'ais rien fait à part rester stoïque et à la regarder se faire emmener par ce boucher. 

* Le boucher... Je ne l'ai pas vu, il n'était plus dans sa boutique, enfin... Pas la peine d'y réfléchir, les policiers s'en foutent, temps que ca ne touche pas les "bons" citoyens ils ne font rien*

Il fut sortie de ses pensées par les vibrations de son téléphones portables, signe que sa commande était terminé et prête à être prise et payée. Marc se leva en laissant le journal sur le banc avec un billet de 10 dollars et partit récupérer sa commande au restaurant. 

Après 15 minutes de marche les bras chargés il arriva à sa porte et donna 3 coups de pied à la porte pour signaler son arrivé. Et presque instantanément une petite voix se fit entendre de l'autre côté de la porte 

- Emma : C'est quiiii 

- Marc : C'est le père Noël

- Emma : Déjà il est en avance ! Il a mes cadeaux ? 

- Marc : Non mais j'ais à mangé. Aller ouvre moi 

- Emma : Mais mon papa et ma maman m'ont toujours appris à ne pas ouvrir aux inconnues. 

- Marc : Très bien tu ne mangera pas 

- Emma : Non papa reste c'est bon je t'ouvre ! 

Elle rigola et ouvrit la porte pour laisser rentrer son père. Une fois dans l'appartement il posa le repas sur la table et alla voir sa femme qui était dans la cuisine entrain de faire de la vaisselle. 

- Marc : Alors mon amour comment a été ta matinée ? 

- Jacy : Trop courtes mais j'ai réussi à finir mon travail et à aller à la pharmacie

- Marc :Tu aurais pu me le dire je serai aller t'acheter ce dont tu avais besoin en sortant ce matin avec Emma. 

- Jacy : Non je voulais y aller moi. Dit elle en tendant des couverts et des assiettes. 

Après voir récupéré les assiettes et les couverts le jeune homme partie dans le salon et mit la table. 

- Marc : Emma ma puce tu viens manger 

- Emma : J'arrive papa ! 

Après avoir appelé sa fille elle et Jacy arrivèrent s'assoir à table. Alors que Marc et la jeune fille se servait la mère den famille ne faisait rien et les regarda en souriant 

- Jacy : Je dois vous parler

- Marc : Dis nous ma puce. 

- Jacy : Je...Je suis enceinte 

- Marc : C'est vrai ?!

- Jacy : Oui mais si...

- Marc : C'est génial mon coeur ! 

- Emma : Qu'est ce qui se passe ? 

- Marc : Maman attends un bébé 

-Emma : Je vais être grande soeur !

- Jacy : Oui ma grande. 

- Emma : Mais c'est trop bien ! C'est le meilleur jour du monde mais après mon anniversaire !

Marc regarda sa femme en souriant et en caressant sa main et pensa : 

* Il y a pas à dire, ce monde est cruel oui, mais il est cruellement beau... * 




Voila fin de ce chapitre et désolé pour le retard. On se voit au prochain chapitre ! 

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