Chapitre 1 : Commencement


Le soleil se leva et éclaira de ses chauds rayons la ville la plus connue des Etats-Unis, il était 7h du matin quand Marc eu du mal à sortir du pays de ses rêves, c'est l'odeur de pancakes et du bacon qui le sortit totalement de son lit. Une fois hors de ce dernier il décida de s'habiller d'un jean bleu et d'un t-shirt blanc avec écrit devant " The life is short" en noir et " So love it " en noir aussi mais derrière et enfila ensuite un sweat zippé noir par dessus pour se protéger du froid hivernal qui sévissait dehors depuis maintenant quelques semaines. 

Une fois habillé il sorti de sa chambre et vit sa fille Emma manger son petit-déjeuner en compagnie de sa mère Jessica. Il marcha calmement à travers le salon et arriva dans la cuisine et alla s'assoir à côté de sa fille qui déjeunait encore mais qui en remarquant son père se retourna vers lui avant d'embrasser sa joue. 

- Marc : Coucou ma puce, ça va tu as bien dormis ? 

- Emma : Oui ça va ! Et toi papa ? Tu as bien dormi avec maman ? 

- Marc : Oui ça va *rigole* et oui j'ai très bien dormi avec maman, tu as fait de beaux rêves ? 

- Emma : Oui j'ai rêvé que je réussissais à devenir docteur pour aider les gens et les soigner comme toi ! 

- Marc  Quel beau rêve, mais si tu continues à être aussi forte à l'école ça ne sera plus un rêve mais ton quotidien. 

- Emma : Je ferais tout pour ! Comme ça je serais aussi forte que toi et aussi gentil ! Lui dit elle en souriant. 

- Marc : J'en suis sûr mais tu es déjà très gentille et très forte ma puce, puis tu as encore pas mal d'années d'école devant toi, tu n'as que 7 ans. 

- Emma : 7 ans et demi ! Bientôt 8 ! 

- Marc : Désolé madame. Rajouta t'il en rigolant.  

Suite à cette discussion et ce petit déjeuner le jeune père embrassa sa femme et sa fille avant de ne prendre sa sacoche ainsi que ses clés de voiture et de ne mettre son long manteau noir pour partir de son appartement. Il se dirigea vers son véhicule et monta ensuite dedans, posa sa sacoche avec ses dossiers sur la place passager puis mit le contact et parti vers l'hôpital psychiatrique où il était psychologue depuis maintenant 3 ans.
Il roula le long des rues de New-York et regardait les gens qui dormaient dans la rue, ceux qui se droguaient ou même ceux qui se battaient. Il savait mieux que quiconque ce qui se passait dans la tête de ses hommes.  

* L'un dort dans la rue par manque de moyens, l'autre se drogue car il est devenu dépendant à cette merde en voulant oublier des horreurs et les autres se battent pour survivre, les pauvres ils n'ont rien demander pour la plupart et ils vivent cet enfer. *

Après avoir roulé 30 minutes dans les rues New-Yorkaises le jeune psychologue s'arrêta devant son lieu de travail " New Charleston Psychiatric Hospital " puis descendit de sa voiture avec toutes ses affaires et pénétra dans le hall de l'hôpital en saluant tous ses collègues et ses amis.
Il déambula le long des couloir pendant bien 10 minutes avant de n'arriver dans son bureau et s'installa dans son fauteuil et ouvra sa sacoche pour sortir son ordinateur portable et ainsi le poser sur le bureau. Après avoir posé son pc il se leva et alla pendre sa veste au porte manteau présent à l'entrée puis alluma les radiateurs. 

Une fois la routine du jeune docteur terminée il s'assis derrière son bureau puis alluma son ordinateur pour voir son agenda et ainsi savoir qui serait son premier patient, il s'appelait Dims Varac, il avait 38 ans et cela faisait un peu moins de 9 mois qu'il était dans cet hôpital, il allait le voir pour son gros rendez-vous trimestriel et ainsi faire un point sur ses ressentis, sa vision des choses et de la vision qu'il avait de lui même, la chose la plus importante aux yeux de Marc car un patient pouvait très bien avoir de bons ressentis et une vision des choses à peu près normale mais une vision de lui plus que noir, Dims était le genre de personnes qui cachait tout ce qu'il ressentait derrière un faux sourire presque clownesque pour ne pas en parler et pour que personne ne le voit ce qui était pour lui en état de faiblesse, ce même état qui l'a amené ici 3 mois plus tôt, tous les psys essayaient de percer cette carapace mais tous échouaient lamentablement laissant un patient seul avec ses regrets et ses peurs. 

Le psychologue fut sorti de ses pensées par 3 coups contre sa porte en bois avant de ne voir rentrer un grand homme blond avoisinant le mètre 90 avec le sourire au lèvres et habillé d'une simple blouse d'hôpital, le patient regardait le médecin de ses yeux bleus clair, si clair que quand on le regardait on pourrait presque se voir en reflet dans ses iris. Le plus grand s'assis sur la chaise en face du médecin puis perdit son sourire pour à la place laisser apparaître un visage rempli de tristesse et d'une pointe de regret caché derrière cette immense masse de tristesse. 

- Marc : Bonjour Dims, comment ça va aujourd'hui ? Vous vous rappelez de quelque chose de nouveau ? 

- Dims : Oui...Ca m'est revenu pendant mon sommeil... 

- Marc : Vous voulez bien me raconter ce souvenir ? 

- Dims : Je... J'étais dans la rue je marchais tranquillement vers chez moi avec un sac où il y avait un repas chinois pour ma mère et moi quand un homme me rentre dedans, alors on tombe tous les deux mais l'homme ne m'aide même pas à me relever et puis part en courant... 

- Marc : C'est tout ce dont vous vous rappelez ? 

- Dims : Non... Alors je me lève et c'est là que je vois l'appartement de ma maman en feu, je cours donc vers son appartement mais je me fais arrêter par les passants qui me disent que c'était trop tard pour les gens qui étaient encore à l'intérieur et que les pompiers allaient bientôt arriver mais évidemment ils ne sont jamais venu , pourquoi venir aider les quartiers où plus de la moitié des habitants sont des gens malhonnêtes qui essayent de gagner leurs vies comme ils peuvent...

- Marc : Allons ne pensez pas comme ça, c'est tout ?

- Dims : A...Après, une fois le feu éteint je cours dans la maison et...et je la vois...elle...elle était écrasée sous une poutre avec un corps méconnaissable, sa peau avait disparu pour laisser sa place à des muscles carbonisés, ses beaux cheveux blonds étaient partis en fumée... Et personne n'a voulu l'aider estimant que c'était trop dangereux et que mourir pour la sauver n'en valait pas la peine... Maintenant je revois ses immenses flammes, je les revois brûler cet appartement, je les revois engloutir la moindre parcelle brulable, je les revois aussi grandes qu'un immeuble et aussi lumineuses qu'une étoile, chaque nuit je revois ses flammes m'enlever ma maman... Et la suite vous la connaissez... 

- Marc : D'accord donc maintenant nous savons pourquoi vous êtes ici, vous est-ce que vous savez pourquoi vous avez essayé de faire tout ça ? 

- Dims : Je... Je ne supportais plus d'avoir ces images qui m'empêchaient de dormir, je n'en pouvais plus d'entendre le crépitement des flammes qui m'ont volé ce que j'avais de plus précieux, alors...Je voulais la venger et la rejoindre en même temps... 

- Marc : Parlez moi plus de votre mère s'il vous plaît.

- Dims : Maman était une femme très gentille, elle avait cette capacité de voir le positif dans le cœur des gens même si ce dernier semblait être aussi noir que du charbon, elle était assez petite des beaux cheveux blonds presque ors et des yeux marrons foncés qui contrastaient avec sa chevelure resplendissante, elle était toujours positive même quand il semblait n'y avoir aucune issue elle, elle savait trouver une petite lumière à laquelle on pouvait se raccrocher, un petit bout d'espoir. Elle était une femme géniale... L'une des plus parfaites que la terre ai porté jusqu'à maintenant. 

- Marc : Vous viviez avec elle ? 

- Dims : Oui, depuis que mon père est mort d'une maladie incurable il y a 5 ans. Je n'osais pas la laisser seul, elle n'aimait pas être seule... Elle disait que la solitude était si destructrice que vous n'en ressortiriez jamais indemne... La solitude a de quoi vous rendre fou... 

- Marc : Je vois, je suis d'accord avec elle, c'était une personne assez altruiste non ? 

- Dims : Altruiste ?

- Marc : Ca avait l'air d'être une femme qui prenait soin des gens et qui aimait ça sans pour autant attendre quelque chose de leur part. 

- Dims : Ah oui... Elle adorait ça, elle n'avait pas un gros salaire mais elle en prenait toujours 10/100 pour le donner à des associations qui luttent en faveur des SDF, ce n'était pas de gros dons mais elle redonnait le sourire à ces personnes qui n'ont rien demandé et qui se retrouvent à la rue... 

- Marc : Vous pensez qu'elle est fière de vous ? 

- Dims : Je n'en ai aucune idée mais j'espère... 

- Marc : Je ne pense pas mais je suis là pour ça pour qu'elle soit fière de l'homme que vous êtes devenu, je vous aiderai à faire de cette erreur une leçon, ça vous va ? 

- Dims : Je ferais tout pour qu'elle soit fière de moi ! 

- Marc : Je vois, avez-vous quelque chose à me faire remonter sur ces trois derniers mois ? 

- Dims : Non... Je trouve juste que...grâce à vous je ne pense plus constamment à vouloir rejoindre ma mère... Je... J'ai d'autres projets maintenant. 

- Marc : Ah oui lesquels ? 

- Dims : J'aimerai devenir policier maintenant...aider les autres et les protéger comme le faisait ma maman. 

- Marc : Avec votre passage ici ce sera compliqué de devenir policier ici mais si vous voulez j'ai un ami qui est policier au Japon dans une petite ville je pourrais lui expliquer votre situation. 

- Dims : C'est loin le Japon... 

- Marc : Oui justement un nouveau pays une nouvelle ville presque une nouvelle vie, une fois sorti d'ici c'est ce que vous aurez besoin. 

- Dims : Merci docteur... Merci beaucoup.

- Marc : C'est normal je ne fais que mon métier et puis je ne fais rien c'est vous qui faites tout le travail, je vous aide juste à trouver les bonnes clés. 

Le médecin souria une dernière fois à son patient qui se leva et qui partit du bureau sans demander son reste accompagner par deux infirmiers. Une fois Davis partit le brun se leva et alla dans la salle de repos dédier au corp médical et alla se faire un café, là-bas il vit bon nombre de ses collègues qui discutaient tout en attendant eux aussi leur boisson chaude, lui était assez introverti et n'aimait pas être le centre de l'attention alors il se fit discret en se mettant dans l'angle de la pièce tout en s'appuyant contre le mur et attendais que la salle se vide pour pouvoir se préparer son café tranquillement, 5 longues minutes durent passer pour que le dernier infirmier présent dans la salle parte pour laisser le médecin seul. Ce dernier se fit donc un café noir serré sans sucre et retourna dans son bureau qui faisait office de salle de consultations. 

Il s'assit sur sa chaise et soupira d'aise avant d'avaler une gorgée brulante de son précieux liquide ce qui eu pour effet de le réveiller plus qu'il ne l'était déjà mais à peine eut-il fini sa gorgée qu'une seconde patiente entra dans son bureau Maria Karazito, elle était là depuis ses 10 ans car elle avait goût prononcé pour la torture, à ses 10 ans elle avait planter un stylo dans le bras de sa camarade avant de recommencer mais avec cette fois avec un compas et dans le le dos et son excuse était toujours la même et ce depuis toujours : 

" Entendre ses plaintes ou ses cris de douleurs m'incitaient à continuer, tout ces sons sonnaient comme une mélodie dans ma tête. " 

Cela fera aujourd'hui 12 ans qu'elle est dans cet hôpital sans réel progression. Tout le personnel le savait, elle ne sortira jamais d'ici son trouble est bien trop présent pour pouvoir lui permettre de vivre normalement en société avec les autres. 

Elle s'allongea sur le divan qui était un peu plus loin du bureau et attendit que le médecin vienne s'assoir sur le fauteuil qui était plus proche du canapé pour pouvoir commencer à parler. Le brun alla donc s'assoir sur le fauteuil et laissa Maria vider son sac sans jamais intervenir pour ne pas la brusquer. 
Une fois le monologue passé et quelques notes de la part du plus vieux sur son calpin ce dernier releva son regard vers la plus jeune pour parler de quelques détails qui l'avait attiré. 

- Marc : Tu dis que pour toi la souffrance est éternel, pourquoi ? 

- Maria : Car c'est la vérité, quand tu vis tu souffre de tes propres choix et de ceux des autres. 

- Marc : Hmm d'accords, mais la vie n'est pas éternel. 

- Maria : Oui mais la mort c'est rien, le noir le néant total, la mort tu es juste seul dans le noir à recasser tes erreurs passer jusqu'à en devenir fou, sauf que la tu ne pourra pas t'échapper. Nous devenons tous fous un jours, certains le sont justes avant d'autres  

Pour la première fois depuis des années Marc ne savait pas quoi répondre, il était bouche bée. Personne ne sait ce qu'il y a après la mort, beaucoup pense qu'il y a une vie ou plus rien. Mais si elle avait raison et si la mort c'était ça, la solitude et le noir comme colocataire, un temps infini pour recasser ses erreurs et ses choix, si la mort était la punition pour avoir vécu. 

Sans un mot le jeune psychologue retourna à son bureau tout en regardant Maria, une fois assis sur sa chaise il baissa son regard vers une pile de feuille et commença à en remplir une qu'il tendit à sa patiente. 

- Marc : Dis aux infirmières de t'emmener voir le docteur Bolev et donne lui cette feuille. 

Sans demander son reste la jeune femme se leva et prit la feuille perplexe sans pour autant la lire et sortis du bureau du docteur. 

Puis ce fût ça toute la journée, des patients qui avaient besoin de parler et qui le faisaient où des patients qui ne voulaient pas parler mais qui le faisaient à contre cœur pour ne pas se faire enguirlander par les psychiatre en chefs. 
Une fois le dernier patient partit Marc repris toute ses affaires, mis sa veste et partis en direction de sa voiture en prenant bien soin de fermer son bureau à clé et correctement, sur le chemin il salua ceux qui étaient de nuits et en seulement 5 minutes le brun était à sa voiture. Sans perdre une seconde de plus il monta dans cette dernière et mit le contact avant de ne commencer sa manœuvre de recul  et de partir de son lieu de travail pour retourner chez-lui. 

20h c'est l'heure à laquelle il coupa le moteur de son véhicule et prit ses affaires pour retourner chez lui. Une fois les affaires en mains il pris l'ascenseur et arriva au pas de sa porte où il ne resta pas longtemps puisqu'il pénétra vite à l'intérieur de la maison pour voir le plus beau spectacle du monde. Il voyait Emma et Jacy dessiner ensemble avec des sourires aussi beaux et lumineux que des milles et un soleils. 

Il rangea ses affaires et alla s'installer prêt de sa fille pour voir ce que cette dernière dessinait, il ne fût pas surpris de voir un cheval et un forêt sur sa feuille, elle avait toujours aimé les animaux et les espaces verts, ca ne tiendrais qu'à elle ils habiteraient dans un chalet en pleins milieu de la forêt à faire l'école buissonnière toute la journée, même si elle savait aussi bien que ses parents que pour devenir médecin elle ne devait pas sécher les cours. 

- Marc : Il est très joli ton dessin ma puce. 

- Emma : Merci papa ! T'as vu j'ais fais un cheval avec pleins pleins d'arbres tous très très haut, ils sont si haut qu'il touche les nuages ! 

- Marc : Je vois ça et c'est très bien fait

- Jacy : Ca va mon chéri ta journée c'est bien passé ? 

- Marc : La routine et toi mon coeur tu as fais quoi aujourd'hui ?  

- Jacy : J'ais fais du ménage quelque confcall et je suis aller chercher Emma à l'école, après on a préparé le repas toute les deux. 

- Marc : Hmmmmm et vous avez préparé quoi ? 

- Emma : Des spaghettis à la bolognaises ! 

- Marc : Ca va être bon. Je vais mettre la table restez ici. 

Ce sont sur ces mots que Marc embrassa Emma ainsi que Jacy avant de ne partir mettre la table pour trois et de poser le plats de pâtes au centre de cette dernière. C'est dans cette bonne humeur et ce cocon familial que se finit cette journée.  

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