Sherlock x reader

Voici la commande express de mon amie que je ne nommerais toujours pas... J'ai nommé J !!

Excusez moi pour ce loooooooooooooooooooooooooooooooooong retard, mais je n'avait absolument plus d'inspiration et je travaillais sur un autre projet, que je vous conseille fortement d'aller lire (oui, je fais ma pub !!) : Entremetteuse.

Tout ça pour dire que il y aura un petit lemon des familles dont je préviendrais l'arrivée bien entendu ! N'hésitez pas à mettre un vote et à commenter, ça fait toujours plaisir !

Sur ce, bonne lecture !

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/ !\ Cette histoire n'a aucun lien avec les enquêtes de Sherlock du manga. C'est tiré de ma petite cervelle !

Rappels : (t/p)= ton prénom (c/p)= couleur préférée

(t/n)= ton nom (l/c)= longueur des cheveux

(b/p)= boisson préférée (c/c)= couleur des cheveux

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(T/p) (t/n) habitait l'appartement d'à côté. A côté de quoi ? A côté de celui du célèbre détective Sherlock Holmes, et du médecin John H. Watson bien sûr !

Le détective et toi, vous vous connaissiez bien avant l'arrivée du colocataire actuel de Holmes. Souvent, lorsqu'il partait en coup de vent de chez lui, c'était toi qui fermais et gardais la clé. De temps en temps, tu lui donnais un coup de main pour le ménage ou pour des réparations bénignes. De plus, vous vous invitiez souvent pour déjeuner, ou bien prendre un café, ou simplement pour discuter.

Tu étais écrivaine de ton état et tes nouvelles publiées dans le « times » te rapportaient assez pour vivre convenablement.

Tu étais également une très bonne amie de Mlle Hudson et tu réfléchissais actuellement à un énième plan pour la rapprocher de Watson, les voyant se tourner autour sans rien tenter. Tu avais tout essayé : les balades, les rapprochements, les croche-pieds, la pile de livre, tout !! La totale ! Et pourtant, aucun résultat probant... Bon, il y avait bien le coup du croche pied qui avait faillit marcher, mais cet idiot de Watson ne l'avait pas rattrapée à temps, la laissant s'écraser au sol telle une vieille chaussette. Il s'était excusé, mais bon, ça n'as pas aboutit à ce que tu voulais...

Soudain, ce fut la révélation !

L'idée du siècle, tu l'avait trouvé ! Tu éclatas d'un rire diabolique tellement puissant que le (beau) détective passa sa tête par l'entrebâillement de sa porte, les sourcils froncés et la mine interrogative. Tu te levas prestement, et sortis à toute allure de ton logement en saisissant Sherlock au passage.

-Toi, tu viens avec moi ! Ce coup-ci, ça va marcher ! marmonnas-tu plus pour toi-même que pour son prisonnier.

-(t/p), j'aimerais bien retourner à mon travail, et si tu pouvais arrêter de me pincer le bras, j'apprécierais !

-Oups, pardon, t'excusas-tu en le lâchant, c'est juste que j'ai besoin de toi pour mettre en place mon plan numéro 254. Cette fois, c'est la bonne !

-Je ne sais même pas de quoi tu parle, soupira-t-il. Tu commence à me courir sur le haricot !

Sur ces douces paroles, il se stoppa, étant arrivé en bas de l'escalier. Il te fixa, un sourire amusé flottant sur ses lèvres : tu étais en effet en train de te parler toute seule en faisant les cent pas dans le couloir. Il se mit alors sur ton chemin, pour tenter de t'arrêter, mais tu ne semblais pas le voir. Et c'est ainsi que tu te retrouvas à frotter ton nez en marmonnant des imprécations.

Tu réalisas alors ta situation : tu avais entraîné un Sherlock non consentant jusqu'en bas de l'escalier, puis tu l'avais laissé poireauter bien cinq minutes en passant probablement pour une folle devant lui, et tu avais finit par te cogner sur son torse, qui était, soit dit en passant plutôt bien foutu. Au fur et à mesure que tu revenais à toi, tu rougissais de plus en plus. En face de toi, Holmes ne put comprimer plus longtemps son fou rire, et se plia en deux, éclatant de rire, secoué de hoquets. Après trois bonnes minutes, il finit par réussir à articuler :

-Ahah ahah ! Tu... Ahaha ah parlais à voix.... Ahaahaha !!

Il ne put jamais finir sa phrase, sa crise empirant. Il finit par glisser à terre en se tenant les côtes. N'ayant pas besoin de plus de précision quand à la fin de la phrase, tu étais extrêmement mal à l'aise. Ce n'était pas la fin du monde, mais bon, c'était gênant... Tu attendis donc que son fou rire se calme pour reprendre comme si de rien était ce que tu comptais faire, tâchant de ne pas rire à ton tour face au ridicule de la situation :

-C'est bon, t'as fini de te foutre de moi ? Je disais donc : j'ai trouvé LE plan pour les mettre ensemble !

-Qui ça ? te répondis l'autre, soudainement intrigué, en essuyant une larme qui perlait au coin de son oeil.

« Il est diablement séduisant », pensa-tu en le fixant.

-Bah, ce n'est pas évident ? Watson et Mlle Hudson !! Quelle question ! Ils n'arrivent pas à se mettre en couple tous seuls, alors je les aide.

-Mmm... Ce n'est pas une mauvaise idée... Il arrêtera enfin de me les briser avec ça. Tu n'imagines même pas à quel point c'est ennuyant de l'entendre toute la journée : « Oh ses yeux sont si doux... et elle est si attentionnée. As tu remarqué à quel point elle est belle ? », singea le jeune homme. J'en peux plus.

-Eh bien, saches de mon côté j'en ai plus qu'assez d'entendre parler de son « médecin gentleman » ! Quoi qu'il en soit, tu vas devoir m'aider.

Tout en parlant, tu lui avais fait signe de te suivre, l'emmenant jusqu'à un petit café pour éviter que des oreilles malavisées ne capte votre discussion. Vous vous assirent, commandant un thé pour lui et pour toi, un (b/f).

Vous étiez en fin mars, et il faisait déjà chaud. Tu ne portais pas de robe, question de praticité et n'étais donc vêtue que d'une légère chemise (c/p) aux manches courtes, ainsi que d'un pantalon à pince en laine vert foncé. Ton vis-à-vis, quand à lui, portait une chemise blanche aux manches retroussées, laissant voir ses avant bras musclés. Les deux premiers boutons de celle-ci n'étaient, comme à son habitude, pas fermés. Ses cheveux bruns à peine rattachés par une queue de cheval lui tombaient sur le visage et, à son index droit, on pouvait voir briller l'éclat d'une bague en argent sculpté en forme de crâne. Il était affalé sur sa chaise tandis que toi, tu avais posé tes coudes sur la table, entrecroisant les doigts. Tu te balançais sur le bout de ta chaise et pris un ton confident pour lui exposé ton plan :

...

-Et donc, c'est pour ça que j'ai besoin de savoir si tu as des enquêtes qui puissent aider cette idée !

-Ma chère, vous êtes absolument diabolique. Mmm... J'ai peut être pour projet de faire brûler l'appart. Je pense, d'après ce que tu m'as dit, que ce pourrais être pas mal.

Tu poussa une exclamation de joie en te levant, entamant une danse de la victoire sous le regard (encore une fois) moqueur de Sherlock. Tu te calmas et te rassis, un sourire gêné.

-Excuse moi, c'est juste que ton « projet » tombe à pic ! Le mien va enfin pouvoir se réaliser !!

-Mouais, enfin t'emballes pas trop, il reste un problème : moi je fais quoi ?

-Tu te démerdes comme tu peux ! répondit-tu joyeuse.

Il passa une main dans ses cheveux.

-Quoi qu'il arrive, j'aurais dû trouver une solution...

Il se leva alors, laissant quelques pièces sur la table et reparti, les mains dans les poches.

Mais je vous vois venir ! « Pourquoi notre sherly doit se démerder ? C'est quoi ce plan ? » Fufufufu Ne vous inquiétez pas, vous le découvrirez bien assez tôt Allez, j'arrête de vous interrompre.

Il se retourna, te lançant un regard un poil charmeur accompagné d'un sourire un poil provocateur.

-A bientôt ! finit-il par dire, son éternel sourire aux lèvres.

Tu ne savais pas ce qu'il mijotait sur le dos de ton plan, mais tu n'aimais pas ça, mais alors, pas du tout ! Tu marmonnas et sortis quelques feuillets froissés de tes poches, et, installée au soleil sur cette terrasse de café, tu commenças à écrire la suite d'une nouvelle. Tes (l/c) cheveux (c/c) te tombant dans les yeux. Au bout d'une heure, tu commençais à t'énerver, grommelant des phrases incompréhensibles, te tirant les cheveux. Tu finis par abandonner, laissant tomber ta tête sur la table, renversant, bien évidement au passage ta tasse/verre vide.

Peu après, de petits ronflements s'échappèrent de tes lèvres entrouvertes. Cela t'arrivais souvent de t'endormir comme ça. Tu te couchais pourtant tôt tout les soirs ou presque et tu n'étais pas insomniaque. Non, tu aimais juste dormir. De plus, les employés du café avaient pris l'habitude de te voir dans cet état : tu venais chaque jour et chaque jour finissais de la même manière, avec toi, endormie sur ta table habituelle. Ils avaient fini par te laisser tranquille.

C'est pour ça que tu fus étonnée lorsque tu sentis quelqu'un te donner une pichenette sur le crâne pour te réveiller.

-Mmm... Ques'qu'y s'passe, tu t'es encore pissé dessus ?articula-tu, la voix embuée de sommeil

-Non, mais tu devrais te réveiller, ton stratagème ne vas pas se mettre en place tout seul... Si tu comptais sur moi pour tout organiser, tu te fourres un doigt dans l'oeil.

Tu te redressas d'un coup à l'entente de cette voix si rauque et sexy. En face de toi, tu avais une vision assez agréable : le détective, à quelques (dizaines) de centimètres de toi, bon un mètre ok ! Te fixant en attendant une réaction de ta part.

-Hein, c'est toi ? Désolé, j'étais juste en train de rêver qu'un pré-ado avec des cheveux vert qui ne faisait que pleurnicher s'était pissé dessus...

-Ce n'est rien, répondit l'homme en arquant tout de même un sourcil. J'ai l'habitude maintenant... Par contre, tu devrais essuyer la bave sur ta joue.

- En effet soupiras-tu en t'essuyant ladite joue.

Tu te levas difficilement et rangea tes petites affaires éparpillées un peu partout avant de lui faire signe de te suivre. Tout en te frottant les yeux et en baillant, tu te trainas vers l'immeuble. En montant, tu réfléchissais aux derniers ajustements à faire. Tu finis par entrer dans son logement, et l'aida à répandre de l'essence sur le sol.

-Sinon, tu écris quoi en ce moment ? te questionna le désormais shipper professionnel. J'ai lu quelques unes de tes histoires dans le journal, et franchement, c'est pas mauvais...

Tu savais Sherlock difficile quand à ses choix littéraires, tu étais donc honoré et agréablement surprise qu'il s'intéresse à tes écrits de jeune scribouillarde encore novice !

-Et bien je dois dire que je manque un peu d'inspiration pour mes nouvelles en ce moment... J'avais pour projet d'écrire un livre, mais finalement ça ne s'est pas fait. Répondis-tu néanmoins en soupirant.

La vérité, c'était que personne n'avait voulu financer une femme, débutante qui plus est, et tu n'avais pas les moyens de le faire toi-même. Il semblait, d'après le regard perçant qu'il t'avait lancé, qu'il avait totalement saisi les raisons que tu passais sous silence.

A vrai dire, bien que tu ne le sache absolument pas, tu faisais de l'effet à Holmes En fait, s'il ne faisait aucun effort pour attirer quelques filles dans son lit, c'est qu'il t'aurait voulu toi. Pas que dans son lit, évidemment. Il te trouvait bien plus intéressante et bien moins stupide que beaucoup des dames de haut parage qu'il ait pu fréquenter à Londres. Ton franc-parler et ton air rêveur lui plaisait. Tu étais déterminée, tu n'abandonnais pas facilement.

Et il avait un plan. Et nous savons tous qu'il arrive toujours à ses fins. Toujours.

-Bon, tu devrais rentrer chez toi, il va y avoir pas mal de bordel d'ici quelques minutes, le suspect est arrivé, termina-t-il en désignant la fenêtre du menton.

En effet, lorsque tu te penchas à celle-ci, tu pus voir un homme bien habillé attendre impatiemment et visiblement en colère devant l'immeuble, tapant du pied, soufflant du nez. Tu acquiesças et sortis de la pièce, non sans adresser un clin d'oeil et un sourire malicieux à Sherlock. Celui-ci te le rendit, te lançant au passage un sourire à faire rougir le pape.

Mais toi, tu ne rougissais plus si facilement quand tu avais quelque chose d'autre en tête... La petite étincelle au fond de tes yeux en témoignait. Tu t'installas donc à ton petit bureau, ressortant des feuilles blanches, ton encrier et tout le reste.

Une heure plus tard, tu fus arraché à ton écriture par des cris et une odeur de barbecue. Le feu s'était déclaré et prenait plus d'ampleur que prévu Tout en soupirant fortement, tu sortis de chez toi pour ne voir que de la fumée, te faisant tousser.

- Sérieux, il ne pouvait pas faire un peu attention ? Si ça continue comme ça, c'est mon appart qui va brûler ! Ronchonnas-tu, en tentant de te soustraire à cet épais brouillard.

C'est alors que tu sentis que quelqu'un t'attrapais le poignet, et tu te sentis tirée vers le sol. Tu pus enfin respirer sans devoir cracher tes poumons. En te retournant vers ton sauveur, tu pus constater avec joie que c'était Sherlock (nan, jure).

-Oui, je sais, un peu parti en vrille... Mais là, il faut qu'on sorte d'ici !

-UN PEU ?! UN PEU ?! Mais tu te fous de moi ! Si on sort vivant d'ici, je te promets que tu vas souffrir ! Et pire, si mon appart brûle, je te jure sur mes grands ancêtres qu'il ne sera pas le seul ! Lui crias-tu violement. En plus, comme c'est parti en cacahuètes, le plan tombe complètement à l'eau !

-Je ne pense pas que ce soit vraiment le moment pour s'énerver, répondit le jeune homme, les sourcils froncés et la mâchoire crispée.

Il semblait plus inquiet qu'en colère et c'est ce qui te fit le suivre sans autre opposition qu'un grommèlement. Tu sentais toujours sur ton poignet l'emprise ferme de la main de Sherlock. Au loin, par-dessus les crépitements du brasier, tu entendais des cris confus et affolés. Par reflexe, tu te rapprochas un peu plus de Holmes. Il ne commenta pas, et continua sa progression. Vous finîtes par réussir à sortir de ce guêpier sain et sauf, seulement recouvert de suif. En sortant de cet enfer, tu mourrais d'inquiétude pour ton amie et pour John. Mais, lorsque tu les vis s'embrasser passionnément à l'écart de l'attroupement, tu poussas un long soupir de soulagement. Derrière toi, Sherlock souriait, content que son plan ait si bien marché...

Dehors, les pompiers tentaient de maitriser la situation, leurs lances crachant des litres et des litres d'eau sur le bâtiment en proie aux flammes.

Après quelques minutes de lutte acharnée, il semblait que le feu diminuait. Et, il finit par s'éteindre complètement. L'incendie avait ravagé une bonne partie de l'immeuble, mais celui-ci n'encourait aucun risque d'effondrement. Tu étais inquiète, ne sachant pas si ton logement avait brûlé et si c'était le cas, où diable logerais-tu ?

Et puis merde ! Si ton appart a brulé, c'est de la faute de Sherlock : il n'aura qu'à assumer ses erreurs et te payer les rénovations !

Il restait tout de même un problème : les autorités ne laisserais entrer personne avant d'avoir vérifié avec certitude la solidité du bâtiment. Et il était vingt heures passé. Et tu n'avais ni amis ni famille chez qui loger. Et les rues de Londres n'étaient pas recommandées la nuit pour une jeune femme seule. Et tu n'avais pas d'argent sur toi.

En gros, tu étais en très mauvaise posture.

Furieuse, tu te retournas vers Sherlock, qui avait pu observer en détail ton changement de couleur et d'expression au fil de tes pensées. Par mesure de sécurité, il recula de deux pas.

-Sheeeeerloock ? Jespère bien que tu as une solution miraculeuse, parce que là, au risque de me répéter, TU AS MERDÉ !

-Non, c'est faux, j'ai arrêté le suspect et l'immeuble ne s'est pas effondré ! Osât-t-il te lancer.

-Pardon ? Il me semble que tu as oublié un petit détail, MOI ! Où crois-tu que je vais dormir ? Non, parce que là, à moins de dormir dans la rue, je ne vois pas trop... répondis-tu d'une voix chargée de reproche.

« Oh, mais tu fais fausse route, j'ai au contraire tout prévu » pensa intérieurement détective...

-Tu n'as personne pour t'héberger ? demanda l'homme, faussement étonné.

-NON ! Et tu le sais très bien : mes parents vivent déjà dans un trois mètres carré avec mes cinq frères et soeurs, je ne peux pas leur imposer ma présence et, au cas où tu aurais oublié, je ne suis pas une femme respectable à fréquenter.

-Mmm... C'est vrai, c'est de ma faute, j'aurais dû prévoir cette éventualité (il l'avait prévu). Tu n'as qu'à venir chez Mycroft avec moi ! Il n'est presque jamais chez lui et il a l'habitude de me voir débarquer à l'improviste. Proposa-t-il.

-Quoi ? Repondis tu désarçonnée. Mais tu délire, mon pauvre... Moi, squatter chez ton frère ? Tu n'as pas les yeux en face des trous, ma parole ! Rétorquas-tu, incrédule. Je ne fréquente pas tout ces... Tous ces nobles ! Je ne suis pas de leur milieu. Il serait très improbable que ton frère soit du même avis que toi...

-De toute façon, il me semble que tu n'as absolument pas d'autre option.

Tu réfléchis un instant avant de te rendre à l'évidence : tu étais au pied du mur. A contrecoeur, tu acceptas donc sa proposition. Voyant qu'il avait déjà gagné, Sherlock héla un cab et t'y fis monter avant de t'y suivre, prenant bien la peine d'indiquer sa destination au cocher. Une fois à l'intérieur, tu fis mine de bouder en croisant les bras et tournant la tête. C'est alors que tu sentis un souffle chaud sur ton visage. Surprise, tu te retournas pour identifier son origine, fronçant les sourcils.

Tu sursautas en rougissant violement, voyant à seulement quelques millimètres de ton visage celui du détective, ses beaux yeux foncés plongés dans les tiens. Tu ne te décalas pas pour autant, continuant de le fixer avec intensité.

-Ah ah ! Bataille de regards ! Lanças-tu, pour casser la gêne intense que tu ressentais, le prenant totalement au dépourvu.

Il se reprit pourtant bien vite, et te répondis nonchalamment :

-Tu vas perdre, personne ne m'as encore détrôné.

Vous vous fixèrent sans bouger tout les deux. Mais, voyant que tu n'allais pas réussir juste comme ça, tu réfléchis. Et tu eus une idée qui marcherait à coup sûr.

Tu passas sensuellement ta langue sur ta lèvre supérieure. Tu le vis tiquer, mais pas détourner son regard brûlant pour autant de tes yeux (c/y).

-Bien tenté, mais fais attention, tu risquerais de te faire prendre à ton propre piège commença-t-il en déboutonnant le troisième bouton de sa chemise.

Tentant de ne pas regarder dans cette direction, tu te mordillas la lèvre en transformant ton regard innocent en regard de braise. Son sourire s'étira et il s'approcha de toi, posant sa main sur le « mur » derrière toi. A ce moment précis, le cab s'arrêta et la porte s'ouvrit brusquement sur un Mycroft dont l'expression changea du tout au tout, passant de la surprise à l'indignation.

-Sherlock... Ça faisait longtemps... Veux-tu bien cesser tes insanités s'il te plaît ?

Vous vous redressèrent, embarrassés. Tu étais rouge de gène et baissais les yeux, tentant de fournir une explication convenable tandis que Sherlock éclatais de rire en sortant du véhicule :

-Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une blague, un jeu entre nous. Une sorte de parodie, en fait. Expliqua le détective, les mains dans les poches.

Ouf, il avait trouvé une excuse. Tu repris contenance et te leva à ton tour, sautant du cab.

-Et vous, jeune homme, que faites-vous ici ? Te questionna Mycroft, intrigué.

-Alors, pour commencer, laissez-moi me présenter convenablement : Je suis MADEMOISELLE (t/p) (n/f). Votre brillant frère à fait en partie brûler l'immeuble, en particulier notre étage. Nous sommes voisins de paliers et ne pouvant plus accéder à mon logement, il était en devoir de me trouver un habitat correct jusqu'à ce que je puisse réintégrer le mien.

Tu lançais un regard meurtrier à Sherlock qui ne semblait plus si à l'aise...

-Veuillez m'excusez cette erreur, votre défroque ne laisse pas présager que vous êtes une demoiselle, je suis confus... Cependant, je dois avouer que vous avez des traits fins et gracieux. Te complimenta-t-il en souriant.

-Vous êtes tout pardonné, voyons ! Je sais pertinemment de quoi j'ai l'air ainsi vêtue, mais cela m'amuse et c'est nettement plus pratique !

-Hum hum, fit Sherlock, légèrement irrité de ne pas être inclus dans la conversation... Il devait bien le reconnaître, il ressentait une pointe de jalousie. Son frère faisait la cour à (t/p) juste pour le narguer, et il n'aimait pas du tout ça. Surtout que tu semblais apprécier.

Rectification : tu ne faisais rien pour le repousser. Tu voulais être certaine d'un détail qui te semblait crucial. Ta réponse ne tarda pas à venir et elle était plus que satisfaisante.

Tu étais devenue plutôt doué pour interpréter les expressions et les gestes. Tu y arrivais encore mieux si tu connaissais la personne. La jalousie brûlante que tu pus percevoir chez Holmes t'arracha un petit sourire. Il allait payer pour ton appartement.

Mycroft te fit visiter la maison et une domestique t'installa dans une des nombreuses chambres inoccupées. Quelques temps plus tard, une fois changée, tu sortis de ta chambre afin d'aller squatter une pièce en particulier. Tu avais repéré en passant une grande, que dis-je, une immense bibliothèque lors de la « visite guidée » de Mycroft. Te rappelant parfaitement où elle se situait, tu courrais dans les couloirs, un grand sourire aux lèvres. Arrivant finalement à destination, tu commenças à chercher un ouvrage qui te plairait. Tu finis par opter pour fahrenheit 451 (comment-ça il n'existait pas à cette époque ?) et te plongeas dans la lecture.

Le propriétaire du manoir, à qui rien de la scène n'avait échappé, s'assit tranquillement à tes côtés et se pencha par-dessus ton épaule. Sentant un souffle chaud non loin de ton cou (décidément,  ça devient une habitude), tu relevas la tête pour tomber nez à nez avec Mycroft qui lisait ta page.

-Ah, euh, désolé... Je ne vous ai pas demandé la permission...

-Ce n'est rien, tu es mon invitée après tout, te répondit-il poliment en souriant. Je suis content que ma bibliothèque te plaise !

-Oui, elle est fantastique, il y a tellement de livres que quand je suis entrée, j'ai crus me faire un torticolis en voulant tout regarder ! Vous devez beaucoup aimer la lecture.

-Oui, en effet. Mais je n'ai guère de temps pour cela en ce moment.

-Quel dommage...

Tu soupiras, et vous vous replongeâtes dans le livre. Vous étiez bien, rien ne venait troubler cet instant de repos.

Rien, non. Un brun jaloux passa dans le couloir et te vit aux côtés de son frère. Proche. Trop proche. Grognant dans sa barbe (inexistante), il entra finalement dans la pièce pour vous interrompre. Sur le point de lancer un : « Cest l'heure de manger » bien retentissant, il remarqua ton expression absorbée. Il se contenta juste de s'asseoir, lui aussi et de t'observer. Au bout d'un moment, voyant que l'heure tournait, et qu'il commençait à avoir sérieusement faim, il stoppa sa contemplation et te caressa la joue.

Surprise, tu tournas vivement la tête vers lui, remarquant sa présence à l'instant. Tes joues s'empourprèrent et tu commenças à bégayer des choses incompréhensibles. Lui te regardait mi-amusé mi-attendri.

- Excuse-moi d'avoir ainsi troublé ta lecture, mais je commence à avoir faim, murmura-t-il près de ton oreille.

-Faim... Faim ? Ah ou... oui, je oui, il faut aller manger. J... J'y vais.

Raide comme un piquet, tu te leva et partit sans regarder où tu allais.

-C'est dans l'autre direction, te souffla Mycroft, en se tenant au dossier de sa chaise.

-Me... Merci.

Tu te retournas et passa devant les deux hommes, l'air semi-absent. Une fois sortie de la pièce, les deux frères se regardèrent puis éclatèrent de rire ;

-Eh bah dis-donc ! Quel effet tu lui fais, je ne pensais pas que c'était à ce point !

- Moi non plus... Mais j'en suis content. Il me semble que c'est différent avec elle. Je suis sûr que je l'aime.

-Que de révélations tu me fais, mais c'est une première pour toi l'amour ! D'habitude, tu couches puis tu pars...

-Tss, ne me fais pas regretter de te l'avoir dit.

Ils sortirent à leur tour de la bibliothèque sans voir la jeune fille que tu étais, cachée derrière un lambris de bois, souriant diaboliquement. S'il avait cru te faire perdre tes moyens juste avec ça, il s'était fourré le doigt dans l'oeil jusqu'au cerveau.

Bon, ok, le rougissement n'était pas feint. Mais tu avais eu ce que tu voulais : un aveu. Maintenant, tu pourrais passer aux choses sérieuses... Tu les rejoignis donc à table, t'asseyant à côté de Mycroft. Sherlock n'avait pas encore subit ton courroux. Il allait prendre cher. Très cher. Ignorant totalement le détective, tu entamas la conversation avec son frère, abordant des sujets de littérature assez pointus pour qu'un amateur se perde. Sachant le noble très cultivé, il n'aurait aucun mal à suivre la discussion. Sherlock, en revanche... Ne comprenais rien.

Tu prit soin à caler quelques sous-entendus douteux tout en parlant, auxquels ton vis-à-vis répondit aisément. Vous saviez tout deux comment faire tourner en bourrique le détective, c'est pour cela que son cher frère entrait dans ton jeu, devinant tes intentions. Au fil du dîner, tu pus constater que la mâchoire de Sherlock se crispait de plus en plus, ses sourcils se fronçaient.

Le voyant dans ses derniers retranchements, tu lui mis le coup de grâce :

-Aaah, vraiment, ce fus très agréable de pouvoir discuter avec quelqu'un d'aussi cultivé qui s'y connaît autant dans ce domaine ! Ce n'est pas tout les jours que j'en ai l'occasion... Une compagnie comme la vôtre est franchement appréciable.

-Vous me flattez, mais vous avez raison. Dans votre quartier, il ne dois pas y avoir d'aussi brillant esprits, sans me vanter...

Il te jeta un clin d'oeil complice, vous étiez prêts à éclater de rire à tout moment tant la figure de son frère valait tout ce cirque. Ce dernier se leva brusquement, et poings serrés, il partit sans un mot de la pièce. Tu pus enfin laisser éclater le rire que tu tentais de contenir depuis un bon moment... Mycroft se tenait les côtes à force de rire, toi, tu finis par t'effondrer au sol, pleurant de rire. Entre deux éclats de rire, tu parvins à articuler

-Il l'a bien mérité ! Vengeance !!

-C'était glorieux ! Je ne l'ai jamais vu aussi énervé. Tu devrais t'enfermer ce soir, je ne garanti absolument pas qu'il ne vienne pas te réveiller avec un seau d'eau à trois heures du matin !

-Bonne idée, mais ne t'inquiètes pas, j'a...

Tu n'eus pas le temps de finir ta phrase que tu te sentie partir en arrière. Quelqu'un te soulevas sans ménagement et te jeta sur son épaule. Tentant de te débattre sans succès, la dernière image que tu emportas de la salle à manger fus celle d'un Mycroft tout sourire qui agitait sa main en signe d'au-revoir.

-Traaaaaaaaitre !! Tu me le payeras ! Lanças-tu avant de disparaître à l'angle du couloir.

-Sherlock, mais lâche-moi Sherlock !

-Mmm... Nan.

-Si !

-Je ne crois pas, non. Tu t'es bien foutue de moi, et bien c'est mon tour !

-Ce retour de karma dans ma gueule...

Il finit par te déposer devant ce que tu pensais être sa porte de chambre.

-C'est bon ? Tu t'es calmé, ou bien pas encore ? Parce que moi, j'ai des choses à faire ! Dis, je peux partir maintena...

Tu te fis couper dans ton monologue par les lèvres de Sherlock. Il t'embrassait à pleine bouche, passionnément. Tu ouvris de grands yeux, avant de te détendre et de te laisser aller à ce baiser.

-Tu parles beaucoup trop murmura-t-il au creux de ton oreille.

Il t'embrassait maintenant le cou, le léchant par moment. Tu étais en train de fondre sous son charme, tu respirais son parfum si particulier, passant tes mains dans ses longs cheveux corbeau. Les siennes passèrent sous ta chemise, caressant sensuellement ta taille et ton dos. Tu lâchas un soupir de plaisir qui provoqua un frisson chez ton partenaire.

/!\ Lemooooooooooooooon /!\

Des pas se firent alors entendre dans le couloir. Sherlock chuchota un « shit » discret avant d'ouvrir prestement la porte et te poussa dans la pièce. Il claqua le battant, et se jeta sur ta bouche une nouvelle fois. Jamais te ne t'étais sentie aussi bien. Tu répondais parfaitement au baiser, vos langues se mouvant fougueusement. Tout en reculant pour te plaquer sur le lit, il te dévetissait. C'est donc en sous-vêtement que tu atterris sur le matelas. A ton tour, tu déboutonnas sa chemise, sans cesser de l'embrasser. Tes doigts se baladaient librement sur son torse musclé.

-(T/p), j'ai attendu si longtemps...

-Moi aussi, mais ne dit-on pas que plus c'est long, plus c'est bon (non pas du tout, je viens de l'inventer) ?

Tu lui adressas un clin d'oeil très appuyés et ridicule. Il se mit à rire mais répondit tout de même :

-Non, mais là la priorité n'est pas aux proverbes douteux...

-Il n'est p...

Et il te coupa une fois de plus en t'embrassant. Ses lèvres étaient chaudes et douces. Tu souris en sentant la bosse de son pantalon contre ta jambe. Il attrapa alors ta poitrine et lécha, mordillas et embrassas tes mamelons durcis de plaisir. Tu te cambras en gémissant, ce qui l'excita encore plus.

Tu réussis tant bien que mal à lui retirer son bas et son caleçon. Sherlock poussa un grognement rauque lorsque tu attrapas son membre dressé et déjà tendu à l'extrême. Il passa une main sous ta culotte et glissa un doigt autour de ton entrée, t'arrachant un autre gémissement. Tu serras son sexe par reflexe, et voyant que ça lui plaisait, tu commenças de langoureux vas-et-viens avec ta main. Il accompagnait le mouvement de légers coups de hanches. Ses doigts agiles caressaient et passaient ton clitoris, envoyant des vagues de plaisir dans tout ton corps. Cambrée, tu cherchais son toucher en toi. Il enfonça subitement deux doigts en toi et entrepris d'effectuer des mouvements de ciseaux pour écarter tes chairs. Tu sentis ta cyprine couler contre ta cuisse.

-Va... Va-y, s'il te plaît... gnn... Ne me fais pas tant attendre... Han !

-Comme tu voudras...

Il était désormais au dessus de toi, et saisissant un préservatif sortit de nulle part, l'enfila, et d'un coup sec, te pénétras.

-HAN... Oui... cria –tu.

Il entama une série d'allers-retours plus puissants les uns que les autres. Sentant cette imposante présence en toi, s'enfoncer si agréablement, tu ne pus t'empêcher de jouir une première fois. Mais Sherlock continua, agrippant ta poitrine, la malaxant. Tu ne sentais plus rien d'autre que la chaleur de ton bas-ventre, les mouvements saccadés de Sherlock et vos peaux claquant l'une contre l'autre. Il se redressa et fit passer tes jambes sur ses épaules et reprit.

-Gnn... Tu es si... agréable... han... Articula le détective, ses cheveux détachés tombant sur son visage.

Vos souffles irréguliers se mêlant, vos corps se mouvant, vos gémissements, tout semblait n'être que pur plaisir. Tu jouis une seconde fois. Sherlock (quelle bête de sexe), n'en n'avait pourtant pas finis avec toi. Il ralentit subitement le rythme, te faisant gémir de frustration. Il s'enfonçait néanmoins plus profondément en toi, te faisant voir des étoiles. Il se pencha près de ton oreille et susurra :

-C'est ma vengeance, tu le mérite bien...

-A... Accélère

-Mmmm... Non.

Il continua une dizaine de minutes au même rythme, mais il finit par craquer et accéléra brusquement, te faisant hoqueter de surprise. Ses mouvements se firent plus intenses que jamais, plus rapides, plus profonds. Tu jouis une troisième fois. Cette fois-ci, il vint lui aussi, et vos deux corps suants se cambrèrent de concert. Epuisé, il se retira et jeta son préservatif dans la poubelle. Vous étiez tout deux essoufflés et tu savais que tu ne pourrais pas te lever tout de suite...

/!\ fin lemon /!\

« -Je pense qu'on est quitte, tu ne crois pas ? Te dit-il malicieusement en s'allongeant à côté de toi.

-Je dois te dire que je n'ai jamais rien vécu de comparable. C'était juste fantastique.

-Je sais... On me le dit souvent.

-Sherlock ! T'exclamas-tu en le frappant gentiment à l'épaule. Par contre, je ne vais pas pouvoir bouger de sitôt. » Grimaça-tu. Tu te blottie dans ses bras, tout contre son torse chaud.

« -Tant mieux, je pourrais passer plus de temps avec toi ! Je t'aime.

-Comment est-ce que tu balance ça !? Moi aussi, je t'aime... »

Vous vous endormirent l'un contre l'autre, en espérant que l'immeuble ne soit pas habitable tout de suite...

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Je n'en suis pas très satisfaite.

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