Chapitre 1...
Matthieu…
Je me réveillais en hurlant et par ce faite, réveillais ma mère qui accourue dans ma chambre :
- Matthieu !
J’étais maintenant en train de haleter. Maman s’assit sur mon lit et me prit dans ses bras :
- Calme toi mon poussin, c’est fini, maman est là, tu as fais un cauchemar…
Je me laissais bercer par les propos rassurants de ma mère et fini par me rendormir…
Mon réveil sonna à 7h00 et je me levais en grognant. Je pris la direction de la salle de bain et fut accueillis par les chants foireux de ma sœur sous la douche.
- Sarah sort de la douche, j’ai besoin d’y aller !
- Chacun son tour ! Espèce de mangeur d’OGM et de collabo !
Oui, il faut que je vous explique… En faite, ma charmante sœur est une grande défenseuse de la nature et une fervente amie de l’écologie en général…
Je dis pas que je suis tout à fait contre, notre mère s’occupe de la forêt et de tous ce qui la compose, arbres, plantes, animaux… Et d’ailleurs, ça me plait bien de l’aider ! Je suis même en charge de la mini infirmerie qui se trouve à côté de notre maison dans la forêt, et j’aime ce contact avec les animaux !
Après 10 minutes à poireauter devant la salle de bain, ma sœur daigna enfin de sortir et passa devant moi en me lançant un regard noir, que je lui rendis bien sur !
Je pris une douche rapide et commençais à m’habiller, c’est la que je la remarquais…
Une trace de morsure… Au niveau de ma hanche droite… Je la tâtais à l’aide de ma main et une décharge de douleur se propagea à travers tout mon corps si bien que je me retrouvais à genoux par terre.
Le cauchemar de cette nuit m’avait-il rendu somnambule ? Mais même si j’avais été somnambule, cette blessure ne ressemblerait pas à une morsure ?
Je décidais que je montrerais cette blessure ce soir à ma mère quand je la reverrais et m’habillais. Enfin, je partis déjeuner. J’ouvris le frigo et sortis l’assiette de pancakes que ma mère avait préparait pour nous et attrapais un bol ainsi que le Nutella et le lait avant de commencer à manger.
Ma sœur apparue peu de temps après et me vola un pancakes que je venais de tartiner avant de se le foutre dans la bouche en prétextant être en retard. Je l’insultais puis elle m’insulta en retour et sortis de la maison après avoir bien claquer la porte.
Les sœurs jumelles je vous jure…
Je finis de manger calmement puis on sonna à la porte :
- Salut Abby. Lançais-je à la fille aux allures bizarres qui se trouvait sur mon palier.
- Salut Matt, ça va ? Demanda-t-elle en entrant.
- Oui et toi ? Dis-je en fermant la porte derrière elle. Un pancake ?
Après avoir discuté un petit moment, j’enfilais mes converses et nous primes la direction de l’infirmerie.
Abby grimaça en se prenant les pieds dans la boue et lâcha plusieurs jurons qui me firent rire.
- Non mais c’est vrai quoi ?! Qui a eu l’idée un jour de créer la boue? Ah, il doit bien se fouttre de moi lui là haut !
- En même temps Abby, quelle idée de venir ici habillée en Lolita ?
Elle me tira la langue et continua de jurer.
Oui, c’est une fille très vulgaire malgré son physique… Abby, depuis quelques années s’habillait en mode Lolita qui est une mode qui vient du Japon. En gros, elle portait de grosse robe en tulle avec un jupon de couleur rose bonbon ainsi qu’un corset blanc et rose. Ses cheveux blonds dorés étaient attachés à l’aide de deux couettes parfaitement symétriques à l’anglaise puis bouclés. La seule touche de normalité se trouvait à ses pieds où elle avait enfilé une paire de bottes en caoutchouc à ma mère pour venir m’aider à l’infirmerie. Aujourd’hui, ses lentilles étaient bleus ciel.
Je peux vous dire que je connais cette fille depuis mon entré en 6ème au collège de la ville voisine.
Je ne connaissais personne dans ma classe et étais aller m’assoir au fond. Et quelques minutes après, une petite blonde pas du tout timide était venue s’assoir à côté de moi en me demandant :
- Toi aussi tu ne connais personne ?
- Euh … non … Avais-je bredouillé.
- Vu que l’on se retrouve seuls tous les deux, on pourrait être amis ?
- Euh … oui si tu veux…
- J’m’appelle Abigaël mais tu peux m’appeler Abby. En faite, je préfère Abby.
Et depuis ce jour, elle était devenue ma meilleur amie, une amie un peu bizarre certes, mais je sais que je peux compter sur elle.
Nous arrivâmes à l’infirmerie et j’ouvris la porte en grand afin de faire entrer la lumière pendant que Abby accourait vers la cage où reposaient deux lapins que ma mère avaient trouvé la semaine précédente. Surement des survivants à la chasse…
Elle ouvrit la cage et en sortit un :
- Vient vers Maman Flocon…
- Flocon ?! Demandais-je en levant la tête vers elle alors que je préparais les doses de nourriture.
- Oui, Flocon c’est le nom que je lui ai donné. C’est mignon non ?
Je fus pris d’un fou rire et manquais de faire tomber la gamelle de fruit destinée à une jeune femelle blaireau.
Elle remit le lapin dans la cage et me frappa en m’engueulant et en riant. Lorsque j’eu dressé le drapeau blanc, elle se mit à nourrir les autres animaux avec moi tout en m’annonçant qu’elle boudait.
Dés que nous eussions finis, nous retournâmes à la maison pour prendre nos sacs et Abby enleva ses bottes pour remettre ses ballerines à talons blanches qui s’accordaient plus à sa tenue. Nous arrivâmes à temps à l’arrêt de bus et trouvâmes de la place au fond dans le bus. Nous discutâmes su le trajet et lorsque nous le bus se gara devant le lycée, nous descendîmes et allâmes chercher nos livres dans nos casiers, puis nous entrâmes en cour d’Histoire.
Nous nous assîmes à notre place habituelle, ce qui veut dire au fond pour moi, à côté du radiateur ou de la fenêtre. En faite cela dépend de la température…
Abby, elle, se mit juste devant moi à côté d’une fille qu’elle connaissait mais dont je n’arrivait pas à me souvenir le nom… Claire, Clara… enfin, un truc dans le genre…
Luca arriva et vint se mettre à côté de moi.
Mme Derieux entra et fit l’appel. Ensuite, elle reprit sa leçon sur la Guerre Froide.
Au déjeuné, Abby nous abandonna pour aller manger avec des amis à elle qui ne sont pas dans la classe. Avec Luca, nous prîmes nos plateaux et nous assîmes à une table libre.
Nous discutâmes en mangeant et Luca m’apprit que dans l’après midi, une nouvelle allait arriver dans la classe. Il me parla ensuite du match de foot que l’on avait demain contre le lycée voisin et de la stratégie qu’il allait falloir adopter.
De retour en cour, Anglais avec M. Suils, le proviseur fit son entrer avec la nouvelle.
Elle était magnifique… Ses cheveux noirs jais ondulaient légèrement et tombaient sur ses épaules fines. Son vissage poupin était rendu magnifique grâce à l’association entre des yeux vert émeraude et un maquillage discret mais efficace. Elle portait une jupe en dentelle de la même couleur avec un top blanc et des ballerines noires.
- Jeunes gens, je vous pris d’accueillir Mlle Kassandra Varkosky qui nous vient de Roumanie mais qui parle très bien notre langue. Commença le proviseur d’une voix forte pour que tout le monde puisse l’entendre.
-Mieux que certain d’entre vous si vous me suivez Monsieur Boucher. Insinua Monsieur Suils en regardant Luca assit sur la rangée à côté de moi.
- Euh oui Monsieur… Répondit-il visiblement gêné.
Kassandra nous adressa un petit sourire timide puis le prof continua :
- Bien, Mademoiselle Varkosky vous pouvez allez vous asseoir à côté de Monsieur Ablet au fond à droite.
Elle posa son regard sur moi et vint s’asseoir en remerciant le prof et le proviseur. Celui-ci sortit et le prof reprit son cour.
Cette heure de cour fut la plus longue de toute ma vie… Afin de paraitre sympa devant Kassandra qui, il faut l’admettre me plaisait beaucoup, je me mis à faire les Bad Boy…
Si, je vous le jure ! Des sondages montrent que la majorité des filles craquent pour ce genre de mec ! Ma sœur y comprit…
Donc, je me mis à faire les Bad Boy ce qui veut dire que durant l’heure entière, je fis exactement le contraire de ce que je faisais d’habitude… Ce qui veut dire répondre mal au prof, me faire remarquer toutes les 5 minutes, faire des commentaires tout haut et pas forcément en rapport avec le cour…
Si bien que à la fin du cour le prof me demanda de rester et me posa la question que tue quand tu es un ado : Tu as des problèmes en ce moment ?
Je vous jure que je ne savais pas quoi lui répondre moi ! Je lui répondis un mensonge du genre : Non monsieur, c’est juste que je suis à cran en ce moment…
Il me jaugea et alluma son détecteur de mensonge. Oui, c’est véridique ! Les profs sont équipés de détecteurs de mensonge ! Comme au FBI sauf que les leurs sont internes ! Sinon comment voulez-vous qu’ils sachent lorsque vous mentez ?
Il se frotta les yeux puis ajouta que cela ne devait plus se reproduire car sinon, la prochaine fois je serai collé. Puis il me laissa partir.
Je le remerciais puis sortis de la salle soulagé.
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