21:30, gare de Montereau
Pauline regarde les étoiles et Loris ne se sent pas bien.

«- Ça va mieux les études d'art ?
- C'est super compliqué, j'ai fait une année sabbatique entre le lycée et la prépa et maintenant je suis en école d'art et c'est beaucoup plus exigeant qu'avant. Pendant un an je n'ai pas travaillé juste pour me concentré sur moi et j'ai plus fait d'art et ça m'a beaucoup impacté. Je me sens pas méritant, je devrais pas être dans cette école.
- Je comprend, c'est pour ça que je vais pas te faire des remarques stéréotypées et juste te dire que j'ai confiance en toi et que si tu rate c'est pas grave. »

Pauline savait que Loris était fort, il travaillait et était en école d'art, ce qui est très compliqué et en plus il passait ses nuits ici. Elle savait que peu importe ses choix, il allait réussir. Elle serait toujours là pour le soutenir.

« - Pourquoi tu stresse Loris ?
- Je veut arrêter de travailler au KFC.
- D'accord. »

Ce « d'accord » signifiait beaucoup et ça Loris l'avait compris, c'était le premier travail de leur couple, il avait commencé là bas. Ce KFC représentait beaucoup car c'est là bas que Pau' avait refusé la demande en mariage du jeune homme avec un simple « Si on se marie a 18 ans nos parents vont nous tuer. » et c'est là bas qu'ils avaient eut leur premier date.

« - Je veut quitter La Sorbonne.
- Non, tu veux pas ça.
- Je veut aller à Champs-sur-Marne.
- Pourquoi tu veux quitter La Sorbonne ?
- Un mec fait que de me coller.
- Donc toi tu décides de quitter la fac de tes rêves ? A cause d'un gros lourd qui ne devrait même pas avoir la chance d'impacter tes décisions. Je m'occupe de lui t'inquiète pas.
- Merci mais j'ai pas envie que tu te battes.
- Je compte pas me battre mais aller me plaindre a la direction et/ou leur coller un procès.
- Tu compte coller un procès a l'université qui forme les meilleurs avocats de France ? Tu veux mourir ?
- Je suis près a tout pour toi.
- Merci »

Parfois, lorsque l'un d'eux ne se sentait pas bien, ils avait des longues discussions qui finissaient généralement par un Loris perturbé qui se faisait un joint pour se calmé. Mais là c'était différent, là ils n'étaient pas perturbés mais détendus, Pau' avait accepté Lo' et en retour il l'avait raisonné.