22:30, gare de Montereau, une ville dans le 77 dont personne ne parle.
Pauline est assise et regarde le ciel. Elle ne sait pas comment le jour de son anniversaire à 22:30 elle se retrouve aussi loin de chez elle, elle sait juste qu'elle est perdue.
Le mieux pour Pauline est de retracer sa journée pour espérer comprendre comment elle en ai arrivé là. Le matin elle se réveille dans sa petite maison de Poissy et se regarde dans le miroir, la veille son copain l'avait quitté et elle avait mauvaise mine. Elle détestait ça, elle décida donc de partir, elle ne savait pas où mais elle partait. C'est ainsi qu'à 11h elle se retrouva a l'autre bout du rer A, à Val d'Europe. Les magasins ouverts étaient rares et les seuls passants avaient la quarantaine.
Et il faut croire que prendre le train donne faim car son ventre avait laissé échapper une mélodie tout sauf gracieuse. Elle décida d'aller au McDonald's et y resta 3h, en tout elle avait bien dû dépensé une centaine d'euros en bigmac et en mcflurry pour noyer sa peine.
Une fois sortie du fast food elle décida de faire le tour des magasins, 18h arrivé, elle connaissait le centre commercial comme sa poche et partie. Mais partir pour aller où ? Elle n'avait nul part où aller et n'avait personne à qui parler. Et malgré son aventure au McDonald's, la faim commençait à se sentir. Elle fit donc la chose qu'elle s'était promis de ne pas faire, elle se coltina 3 heures de train pour retourner dans la ville de son enfance : Laroche-Migennes. Elle alla dans le restaurant dans le quelle elle passait les 3/4 de son temps après les cours et pris son menu préféré. Elle sortie du restaurant à 21h30 alcoolisée et pris le train pour la dernière fois de la journée. Elle s'arrêta à Montereau et cru j'halluciner quand elle vit le ciel. Il est comme hypnotisant, comme un chemin imprenable, il est d'une profondeur indescriptible.
Elle sortie de sa trans et constata qu'un homme était assis à côté d'elle un joint en bouche et une bière à la main.
« Qu'est-ce que tu fais là Pauline ? Je sais que je ne devrais pas me mêler de ta vie mais, si t'es désespéré au point de venir à Montereau regarder les étoiles, c'est que t'es une cause perdue. »
Elle reconnu l'homme à la voix, c'était un ami d'enfance, non enfaite c'était beaucoup plus, c'était Loris, son premier amour, celui avec qui tout les soirs elle regardait les étoiles à Monterau pendant ses années de lycée. C'était celui qui l'avait largué la veille, c'était l'homme le plus perdu de la Terre et c'était celui qui comprenait Pauline

« Bon anniversaire Pauline, ça fait quoi d'avoir 21 ans ? »