Prologue

Une taverne au coeur d'un tout petit voyage pittoresque, perdu dans une épaisse forêt où les oiseaux régnaient en maître. Et c'était le cas de le dire...

Dans ce commerce de chaume et de paille où tout, sauf les clients, étaient imbibés d'alcool, et pas un bruit avec ça. Les humains étaient tous assit deux par deux à chaque table, sauf un, portant une longue cape à capuche noir, installé au fond de la salle était assit seul et le propriétaire des lieux, lui, avait du mal à garder son calme, debout derrière le bar.

En même temps, quand on joue les appâts avec tout les villageois...

Car, oui, si tout les êtres humains étaient dans ce lieux de débauche, à fixer sans un mot les tables, complètement pétrifiés par la peur, c'était pour une raison simple.

Depuis quelques semaines maintenant, d'horribles créatures à l'apparence de fabuleuses femmes dévêtue, couverte de plume et ayant des ailes pour bras, des serres de rapaces pour pieds, les terrorisaient.

Les habitants du coin devaient leur payer un lourd, très lourd tribu en or, en nourriture et, surtout, d'un homme de leurs choix une fois par mois.

Le premier paiement était le jour de leurs arrivé, le second aujourd'hui.
La porte du « respectable » établissement claqua sous le coup de patte d'une visiteuse qui entra suivit de quatre autres comme elle... une de plus que la dernière fois donc. Sans un mot, elles firent le tour de chaque table où était répartit les hommes, un à chaque table. Ne jetant pas le moindre regard aux femmes.

C'est alors que l'une d'elle dévia de sa trajectoire pour aller voir l'inconnue à la table du fond...

« -Tiens tiens... un voyageur ! » s'étonna-t-elle... agréablement.

« -Peut-être que, lui, fera plus l'affaire que tout ces pathétiques mâles sans valeur ? »

D'un coup rapide de ses griffes, elle lui découvrit le visage. L'homme ne bougea pas, même pas une toute petite réaction, laissant voir son visage... il était tout simplement splendide. La peau presque dorée, des cheveux entre le brun et le roux, des yeux d'un noir profond et intense comme une nuit sans lune....

Toutes les créatures se précipitèrent vers lui, s'approchant pour mieux le voir... sauf une, plus hésitante.

« -Ce sera lui ! » s'exclamèrent-elles comme si elles n'avaient qu'une seule voix une fois toutes autour de lui.

« -Et bien, mesdames, je suis navré mais je dois décliner cette charmante invitation. » il attrapa la plus proche violemment par le cou, c'était celle qui avait hésité à s'approcher, la plus jeune aussi.

Hurlant à mort, sa peau lui brûlait atrocement, comme si de l'acide lui était versé dessus. Les autres autres se jetèrent sur l'homme pour sauver leurs congénère...
Mais le combat fut rapide...

Seul celle qui était toujours prisonnière de la main du sublime être survécue.

« -Mon seigneur ! Nous vous devons tout ! » lança une femme en se levant, suivit de tout les autres qui se mirent à acclamer et applaudir leurs sauveur.

Et... aussi un « ordre ».

« -Et pourquoi ne pas la tuer, elle aussi ! » enragea un homme, le seul qui n'était pas emporté par l'élan de joie des autres.

« -Elle est autant responsable de la mort de mon frère que les autres ! » finit-il par hurler.

« -Chasseur ! A mort la harpie ! » essayant d'entrainer le reste du village avec lui.

« -Elle n'est pas responsable de sa disparition, cette harpie n'a même pas une semaine. De plus... » il l'a lâcha, la jetant au sol.

C'est alors que les plumes disparurent, les ailes se changèrent en bras, les griffes et serres en pied, laissant sa peau sombre nue...

Elle rampa alors vers un des corps sans vie, atrocement mutilé, pleurant et sanglotant un mot, un seul et unique.

« -Maman... »
L'assassin l'a laissa ramper jusqu'à ce corps, lui laissant même la toucher, lui prendre la main... et lui fermer les yeux.

« -Cette jeune femme est votre nièce. Et elle est la seule à savoir où est votre frère.

-Impossible ! Je suis sur que ces monstres ont tuer et dévoré mon frère !

-Nullement. Les harpies ne cherchent pas des hommes pour les dévorer mais pour se « marier » et avoir des enfants.

-Cette salope n'est pas de ma famille ! Et même si c'était le cas, jamais mon frère n'en voudra ! Si vous ne l'a tuez pas, je m'en chargerais ! »

Sans la toucher, il lâcha sa cape sur la demi-harpie, la couvrant ainsi.

« -Ne vous en faites pas, je l'emmène avec moi loin de vous. Et votre frère sera parmi sa « famille » avant la fin de la journée.

-Mais tuez la ! »

Mais il se calma tout de suite lorsque celui lourdement armé s'approcha de lui... il était aussi imposant que menaçant sans sa cape. La vue de sa marque, sur son cou, au motif indescriptible d'un noir aussi profond que chaud.

« -Je suis un chasseur, au nom de l'ordre, je suis le garant de l'équilibre entre les humains et les monstres. Et, par ce fait, je ne tue pas les demi humain comme cette femme. Alors, oui, elle vivra. Que ça vous plait ou non, aussi, vous n'avez pas à me donner le moindre ordre.

-B... bien sur... Sir chasseur... merci infiniment pour votre aide... » complètement terrorisé.

En guise de réponse, le sauveur du coin afficha un sourire de façade.

« -Remerciez l'ordre. Sans eux, rien ne pourrait être fait. »

Sur ces « bonnes paroles », il fit signe à sa « prisonnière » de se lever et de le suivre. Tremblante, la harpie obéit... n'osant ouvrir la bouche que pour dire ceci :

« -Je... je vais vous mener à mon... à mon père... maman lui a... rien fait...

-Je sais. Tu sais, il va très vite t'oublier.

-Je... je sais... les êtres humains... sont cruel.

-Moi je n'en suis pas un.

-Alors... qu'êtes vous ?

-Un chasseur. Aller, dépêche toi, on a de la route à faire. »

Elle le suivit.

« -Au fait, ton nom ?

-T... Tamara... »

Puis, le silence.

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