Chapitre Bonus : Marquer l'amour
Bonjour tout le monde ! Enfin, nous sommes le 29 et je vous retrouve ainsi que mon clavier et cette histoire qui m'a travaillé l'esprit pendant plus d'une semaine. Malheureusement je n'ai pas su boucler le chapitre 9 donc en attendant je vous propose ce chapitre bonus que je dédie à Newmoon301208 qi me l'avait demandé. Il s'agit du marquage des runes de mariage entre Max et Rafael. Chapitre un peu plus court, donc, mais qui contient quelques éléments important pour la suite de l'hsitoire. Bonne lecture ^^
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La nuit était déjà tombée depuis de longues minutes sur la plaine qui bordait le Lac Lyn. Pour autant, cela n'empêcha en rien les Chasseurs d'Ombres et les sorciers à s'amuser avec joie et euphorie, dansant et chantant, mangeant avec appétit et se racontant des anecdotes de leur vie passée que peu d'entre eux connaissaient. Sur la piste de danse, Ragnor et Catarina s'était lancés dans un rock endiablé, l'infirmière ayant troqué sa longue robe printanière pour une tenue de pin-up blanche à pois noirs et un bandeau rouge. L'ancien Grand Sorcier de Londres, lui, avait raccroché son costume trois pièce pour enfiler un jean à ourlet, un t-shirt blanc et un blouson de cuir noir clouté aux épaules. Ils étaient les rois et reines de la piste et tout le monde les applaudissaient en coeur pour les encourager. C'était, selon Magnus qui avait discrètement sortit téléphone pour filmer son père à son insu, toute la beauté des mariages : tout le monde pouvait s'y lâcher sans craintes aucune. Dans les mariages, on vit, on rit, on pleure, et surtout, on aime. Et cet amour peut parfois pousser loin, beaucoup plus loins.
Car Max et Rafael, eux, se tenaient légèrement à l'écart, assis tous deux au bord du Lac Lyn, les genoux rapprochés de leur poitrine et leurs mains jointes posées à plat sur les graviers rendus humides par les quelques remous du lac. La lune brillait au dessus d'eux, pleine et ronde, se reflétant sur la surface de cette majestueuse étendue d'eau, symbole de la patrie des Chasseurs d'Ombre. Sauf que, ce soir là, le Lac Lyn était le symbole de leur amour, de leur union, de leur bonheur partagé et de la fête qu'ils passaient en compagnie de leur famille. Rafael, dont certaines mèches rebelles s'échappaient de son chignon pratiquement défait, porta son regard chocolat sur la silhouette longiligne et presque frêle de celui qui faisait battre son coeur, son désormais mari pour le meilleur et pour le pire, Max. Le sorcier à la peau bleue regardait la lune de ses yeux électriques et émerveillés, grands ouverts sur le monde, se mordant la lèvre comme s'il rougissait d'admirer la beauté de la nature sans son accord, comme dans l'intimité de celle-ci. Effrayé de briser cet instant de pure volupté et de magie, l'Argentin se contenta d'observer son époux avec le regard emplis de tout l'amour dont il était capable pour lui, tâchant de le lui transmettre par leur lien parabatai.
- Kelinci ? L'appella le jeune homme en se tournant vers lui lorsque la musique qui leur parvenait se fit plus douce et mélodieuse, caressante et tendre. J'ai quelque chose à faire, tu veux bien m'attendre ici ?
Le Nephilim vit sur le visage de son amant toute l'urgence de sa demande, la tendresse dans ses yeux, mais aussi la crainte de ne pas arriver à temps pour faire ce qui venait de le prendre au coeur, quel que soit cet impératif. Avec le temps, Rafael avait su distinguer certaines caractéristiques de l'empathie de Max. La plupart du temps, l'immortel percevait les émotions des autres et les faisait siennes. Cependant il arrivait parfois, comme maintenant, que ce soit son empathie qui exacerbe ses propres sentiments enfouis, renforçant sa pureté et dictant sa conduite avec amour et dévotion. Si Max disait qu'il avait quelque chose à faire, c'était que son empathie, sa magie, son coeur-même, le lui dictait et qu'il se ne sentirait pas mieux tant qu'il n'aurait pas accomplit la volonté de ses sentiments. Souriant avec tendresse, le plus vieux porta la main de son âme soeur jusqu'à ses lèvres et y déposa un baiser tendre avant de lui glisser un clin d'oeil un peu charmeur qui fit doucement rougir son cadet.
- Je ne bouge pas d'ici, lui assura-t-il. Prend le temps qu'il te faut, Corazon.
Max se releva après lui avoir planté un baiser furtif sur les lèvres et retourna auprès de sa famille qui dinait toujours, dansait et chantait. Il ne pouvait expliquer le sentiment qui l'avait étreint quelques minutes plus tôt au bord du Lac, comme un impératif auquel il ne pouvait se dérober, une urgence qu'il regretterait toute sa vie s'il n'agissait pas dès maintenant. Mue par sa magie et l'amour qui battait dans son coeur de jeune homme et de jeune marié, le sorcier se fraya un chemin jusqu'à l'une des tables, celle à laquelle il avait dîné avec Rafael, et retrouva ses pères qui bavardaient à voix basse. Alec était installé contre le dosser de sa chaise comme s'il se trouvait sur un transat, sa main jouant négligemment avec les cheveux de son mari, Magnus dégustant sa part de gâteau tout en le dévorant du regard. Lorsque Max se présenta à eux dans son habit de lumière, l'amour dans ses yeux mais le regard légèrement embué de larmes, l'Indonésien releva la tête et le noiraud se redressa, le corps tendu comme en prévision d'une bataille à venir.
- Max, tout va bien mon coeur ?
- Qu'est-ce qu'il se passe, Hatiku ? S'enquirent les deux parents.
- Ayah, il faut que je te parle, déclara Max avec le plus grand des sérieux. C'est très important alors tu dois m'écouter jusqu'au bout. Tout ça, fit-il en désignant d'un geste vague leur famille et la fête de noce autour d'eux, tout ça c'est grâce à toi. Parce qu'il y a dix-huit ans, presque dix-neuf, tu as trouvé un bébé dans une ruelle. C'était un bébé de quelques mois à peine, il avait la peau, les yeux et les cheveux bleus. Il allait mourir mais toi tu l'as prit dans tes bras, souffla-t-il alors que des larmes silencieuses coulaient sur ses joues. Tu l'as prit dans tes bras et tu l'as bercé, tu l'as ramené au chaud, tu l'as soigné et tu lui as donné de l'amour, un foyer, un avenir. Si je me marie aujourd'hui, Ayah, c'est uniquement grâce à toi, parce que tu m'as sauvé la vie il y a dix huit ans dans cette ruelle à New York. Je ne pourrais jamais te remercier assez pour tout ce que tu as donné pour moi, mais je voudrais bien danser avec toi si tu veux bien, chuchota-t-il en tendant la main dans sa direction.
- Bien sûr mon coeur, murmura le sorcier les larmes aux yeux, un sourire attendrit peint sur ses lèvres.
Le Grand Sorcier de Brooklyn emmena son enfant au milieu de la piste de danse où chacun se mit en couple pour danser le slow qui trainait dans l'air: Simon et Isabelle, Clary et Jace, Kieran et Mark, Ragnor et Catarina, et même Zaya et Madzie. Magnus prit son fils dans ses bras et ils dansèrent lentement au rythme des notes apaisantes. Max se sentait bien dans les bras de son père, protégé contre le monde. Il n'y avait que dans les bras de Rafael qu'il ressentait ce même sentiment de protection et d'apartenance, comme s'il était chez lui, véritablement. L'asiatique et lui avaient liés leur magie lors que leur première rencontre, dans cette même ruelle, et Max avait trouvé son chez-lui ce soir là. Sa vie, son bonheur, son amour, il devait tout à cet homme qui ne l'avait pas laissé à mourir, qui l'avait sauver, de toute les manières possibles.
- Hatiku ? Chuchota Magnus en continuant de valser avec lui, tous deux enveloppé de leur bulle de sérénité. Je ne t'ai pas sauvé dans cette ruelle...Il y a dix-huit ans, c'est toi qui m'a sauvé la vie, avoua-t-il d'une voix chargé de douleur et d'amour paternel. J'avais perdu ma magie, et malgré le bonheur que je partageais avec ton père, je n'étais pas heureux, je prenais des risques inconsidérés en patrouille, et j'avais des idées noires. Puis tu es arrivé, avec ton coeur aimant de petit garçon, tu m'as donné une raison de me battre, d'affronter la vie, de me lever chaque matin. C'est grâce à toi que j'ai pu récupérer Dad quand sa mémoire a été effacée, c'est grâce à toi que j'ai récupéré mes pouvoirs, grâce à toi que Rafe est aujourd'hui un Lightwood-Bane. A vous deux, vous avez sauvé ma vie de plus d'une manière, alors tu n'as pas a me remercier mon coeur, c'est moi qui te remercie, pour tout...
- Je t'aime Ayah, souffla Max avec émotion.
- Moi aussi mon coeur, moi aussi. Max, trésor j'ai besoins que tu me fasses une promesse d'accord ? Si vraiment tu veux me remercier, alors ne change jamais qui tu es, continue d'aimer le monde de toute tes forces, de t'émerveiller de chaque journées, et de rester fidèle à tes valeurs. Tu me le promet mon coeur ? Et surtout, surtout, n'oublie jamais que je t'aime, d'accord ? Quoi qu'il...quoi qu'il puisse arriver à l'avenir, peu importe ce que le sort nous réserve, murmura-t-il comme un secret, n'oublie jamais que je t'aime, d'accord ? C'est très important pour moi que tu ne l'oublie jamais....
- Je n'oublierais jamais, Ayah, le rassura Max. Je te le promet.
L'Indonésien hocha la tête, les larmes aux yeux et il continua de danser avec son fils cadet jusqu'à la fin de la chanson, déposant un baiser tendre sur le sommet de son crâne, entre ses cornes. Max lui sourit et serra sa main avant de retourner, heureux et apaiser, auprès de son compagnon. Magnus, le coeur serré mais soulagé d'avoir pu parler à son fils, retourna quant à lui s'asseoir à table avec son mari et embrassa ses lèvres avec douceur, lui chuchotant qu'il l'aimait plus que tout. Alec le regarda avec une légère inquiétude dans les yeux et lui demanda si tout allait bien. Magnus se contenta d'hocher la tête en chassant ses larmes.
- Tout va bien Sayang, je suis juste heureux, admit l'immortel. Parler à Max m'a fait du bien, et je sais à quoi m'accrocher pour plus tard...
Le noiraud fronça les sourcils mais le Grand Sorcier de Brooklyn lui offrit un nouveau baiser pour toute réponse. Il avait fait ce qui lui semblait juste, à présent tout allait pour le mieux. Au bord du lac, pendant ce temps, Rafael n'avait pas bougé d'un iota, admirant la lune à son tour, le coeur ravis de sa journée de mariage qui n'était pourtant pas encore finit. Max s'installa à ses côtés en silence, se nichant doucement contre l'homme de sa vie comme pour fusionner avec lui, prisonnier de son giron, soupirant de bien-être contre son coeur. L'Argentin noua ses bras autour du corps mince de son compagnon et déposa un baiser sur sa tempe, faisant soupirer d'aise son cadet qui frotta gentiment ses cornes contre le cou couleur caramel du plus vieux, comme un chat réclamant une caresse.
- Corazon ? J'ai bien réfléchis pendant que tu étais partit et...et ce serait bien qu'on ai nous aussi notre rune de mariage, comme Dad et Ayah. Je sais qu'on a déjà celle des parabatai mais...on pourrait la tracer par dessus ? On aurait nos deux liens et puis....
- Rafe, je...
- Et même si tu ne peux pas porter les runes, si on le fait au dessus de celle déjà existante et qu'on utilise la stèle que Dad t'a offerte peut-être que...
- Rafael ! Le coupa Max en se retenant de rire. Arrête d'essayer de me convaincre, je suis déjà d'accord. C'est oui, oui pour la rune de mariage sur notre coeur. Je n'ai pas peur. J'ai supporté plusieurs runes pour toi, je les supporte grâce à notre lien, alors je n'ai pas peur de celle qui symbolisera notre liens.
Le Chasseur d'Ombre sourit avec espoir et amour avant de se mordre la lèvre puis il captura celles, chaudes et douces, de son époux et prit son visage en coupe pour lui rendre son baiser. A l'aide d'une formule muette, Max laissa tomber son habit de lumière et il déshabilla son compagnon avec lenteur et délicatesse. L'un contre l'autre, nu et enlacés dans la fraicheur de la nuit, leurs jambes entremêlés, les deux époux se caressèrent avec vénération et dévotion, leurs mains tendre redécouvrant leur anatomie, leur grain de peau, leurs sensations décuplées par l'amour qu'ils se vouaient l'un à l'autre. Leurs baisers, leurs caresses, leurs soupires et leurs faibles gémissements étaient enfermés avec eux dans leur bulle d'amour, dans l'intimité de leur union, dans la tendresse de leur étreinte. Au bout d'un moment, mains jointes et doigts entrelacés, leurs deux jeunes hommes se saisirent comme un seul être de la stèle du plus jeune et récitèrent à voix basse leurs voeux de mariages, ceux qu'ils n'avaient pas prononcés devant leurs familles, ceux qui n'appartiendraient toujours qu'à eux seuls, et ils tracèrent les runes d'union sur leur coeur par dessus celle des parabatai pour les faire fusionner. Un éclat de lumière doré jaillit de leur poitrine en même temps que l'apothéose de leur moment d'intimité et ils se nichèrent l'un contre l'autre, désormais unis par une rune d'amour et de mariage, preuve de leur union et de leur lien indéfectible.
- Te quiero, Corazon, chuchota Rafael en fermant les yeux.
- Je t'aime de tout mon coeur Kelinci. Pour aujourd'hui et pour l'éternité...
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Tadaaaa !!! Alors, des avis sur cette petite surprise ? Maintenant petit annonce : j'ai vraiment peu de temps pour moi et je ne suis pas certaine de pouvoir écrire chaque dimanche donc je ferais au mieux, je ne vous promet rien donc ce sera surprise quand aux publications...promis ça ira mieux en septembre ! Gros bisous à tous, à très bientôt ! ^^
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