Je suis sous ma forme humaine, une jolie fille aux courbes généreuses, aux longs cheveux vert d'eau volumineux, sur de jolies jambes fines et le tout mis en valeur par mes yeux dorés.
Dans une ruelle sombre, lorsque je passe devant un hangar désaffecté, j'accélère, mais ça n'empêche pas mon agresseur de m'arracher mes nouvelles lunettes RayBan.
Je ferme alors très fort les yeux et lui crie de me les rendre.
Il ne répond rien et fonce quelque part en me tenant fermement le bras.
Je hurle, espérant que quelqu'un vienne m'aider mais il me donne un coup de poing d'une violence inouïe dans la mâchoire.
Heureusement que j'ai une peau écailleuse, sinon, je n'aurais pas supporté le choc.
Profitant de l'effet de surprise, (ben oui, vu que je n'ai pas cillé quand il m'a donné le coup) j'entrouvre les yeux et me dégage de son emprise, j'attrape mes lunettes et cours vers la sortie.
Mais c'est sans compter sur ses deux acolytes qui barrent la route en me regardant durement.
Un autre surgit de nulle part et attrape mes lunettes, qui étaient toujours dans ma main, et mon sac, dans lequel j'ai toutes mes armes.
Il l'ouvre et semble choqué. Il me regarde et ouvre la bouche :
- Tu es... Tu es... Un monstre !
Il ose ?! Me traiter de monstre, moi, Méduse ! Moi qui ai sûrement apporté beaucoup à sa société d'Occident !
J'ouvre les yeux et pétrifie tour ce qui bouge.
J'attrape mon sac et mes RayBan, et me précipite vers la sortie.
Malheureusement, je ne les ai pas tous pétrifiés, et le dernier me regarde comme si j'étais un monstre.
Ce que je suis.
Il n'y a plus personne dans le hangar. Si je le pétrifié après, il ne pourra rien dire. alors je ferme les portes, me retourne en silence vers lui et prends ma forme normale ; des cheveux en serpents verts d'eau, une queue reptilienne bleue et mauve pâle, des oreilles pointues et une armure de combat plutôt... Légère...
Il me regarde, tremblant de peur.
Non, ce n'est pas de la peur, c'est de la terreur.
Puis je lui dit de mon ton came et posé:
- Tu sais qui je suis n'est-ce pas ?
- Vous... Ils... Je... Quoi ..?
Et il s'évanouit.
Paralàmpô ! Je ne pourrais pas le transformer en belle statue pour qu'il ne dise rien, il ferme les yeux !
Tout à coup, une étrange fumée bleue pastel envahi la pièce.
J'ai à peine le temps de porter une main à ma bouche sertie de crocs acérés que je tombe sur le sol, presque à l'agonie.
Dans un dernier souffle avant de sombrer dans les bras de Morphée, cet en...quiquineur, je vois un homme qui porte un masque à gaz s'approcher de moi.
Je n'ai même pas la force de siffler ou montrer mes crocs que je sombre, dans un profond sommeil dont j'ai l'impression que je ne vais jamais sortir...
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